L’idéal comme guide d’action

La définition de l’idéal montre deux utilisations possibles que l’on peut en faire :

IDEAL :
Ce que l’on conçoit comme conforme à  la perfection et que l’on donne comme but ou comme norme à  sa pensée ou son action dans quelque domaine que ce soit.

Toute la nuance réside dans le ou (que j’ai mis en gras). Utilisé comme un mètre-étalon (la norme), et c’est la meilleure manière d’être malheureux : c’est le pessimisme; utilisé comme un but, c’est la voie de l’action et du bonheur : c’est l’optimisme.
Sur le constat, un optimiste et un pessimiste peuvent être d’accord : le monde est injuste, dur, cruel, tragique, plein de menaces, mais aussi beau, riche de la nature et des hommes, plein de promesses.
Nous sommes tous un peu pessimistes et optimistes :

Le pessimisme de la connaissance n’empêche pas l’optimisme de la volonté.
Antonio Gramsci

Mais la connaissance du monde doit inclure ce qu’il y a de bien dedans, et ce qui pourrait en naître de positif…

Pourquoi ce qui est beau ne devrait-il pas être vrai ? Quel pessimisme dans ces simples mots !
Mark Fisher

J’ai l’impression que dans le pessimisme, il y a comme une manière de partir de l’idéal et d’aller vers le monde réel : quelle déception ! Dans l’attitude optimiste, au contraire, le point de départ est le monde réel et on utilise l’idéal comme un but, une visée : quel guide efficace pour l’action !
Alors soyons lucides sur l’état du monde (en ne laissant pas de côté la beauté, l’amour, la sincérité, l’échange qui font aussi partie du monde), et utilisons l’idéal non pas pour broyer du noir, mais pour regarder ensemble dans la même direction.

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.
Winston Churchill


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