Je voulais vous raconter l’histoire de ma reconversion dans ma boite. Et voilĂ que Dominique me met dans les mains « Linchpin« , de Seth Godin. C’est un superbe livre, passionnant, riche, foisonnant, dĂ©rangeant parfois. Au final, il a changĂ© ma maniĂšre de penser mon travail, mĂȘme si cela n’a fait que me permettre de mettre des mots sur ce que je ressentais. Je repousse donc un peu le premier billet de la sĂ©rie, et vous conseille ce livre admirable. De quoi parle ce livre ? De la maniĂšre dont on peut se rendre indispensable au travail, s’Ă©panouir, enrichir les autres, crĂ©er des connexions. C’est ce que Seth appelle faire son travail comme un art. L’art, c’est ce qui touche les autres et les fait changer. En donnant aux autres, en Ă©crivant le plan plutĂŽt qu’en suivant celui donnĂ© par les chefs. Un Linchpin, c’est un pivot, c’est celui qui créé du lien. C’est celui qui change les autres par son art (sa maniĂšre pleine de faire son travail). C’est chacun de nous : voilĂ le propos de Seth Godin. Chacun peut devenir un « linchpin », et il suffit pour cela de vaincre la rĂ©sistance, le cerveau reptilien (le « lĂ©zard »), qui veut tout sauf se retrouver dans l’inconfort, dans le risque, dans l’inattendu. Je ne saurais trop conseiller ce livre Ă tous ceux qui veulent marier travail et passion. Cela ne dĂ©pend pas du travail, mais de nous. Il y a des « linchpin » parmi les garçons de cafĂ©, parmi les ingĂ©nieurs, parmi les artistes, parmi les dirigeants. Partout. Pourquoi pas vous ?
CatĂ©gorie : đŒ Entreprise
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Il Ă©tait une fois âŠ
Je vais bientĂŽt changer de fonction au sein de mon entreprise : d’ingĂ©nieur de recherche, je vais devenir community manager. Cette mutation aura pris du temps, de l’Ă©nergie, et c’est une vĂ©ritable joie : j’ai rĂ©ussi Ă Â marier ma passion pour les blogs et le web, les rĂ©seaux sociaux et les rapports humains avec mon travail et ma formation initiale de physicien.
Comme j’en parle souvent, je me rends compte Ă Â quel point le fait de raconter l’histoire de ce changement, me fait la dĂ©former, ou en tout cas la « former ». Je lui donne forme en le racontant. Toute histoire est faite de choix : le point de dĂ©part, l’ordre du rĂ©cit, l’importance donnĂ©e Ă Â tel ou tel dĂ©tail, Ă Â tel ou tel personnage, l’angle choisi pour la raconter. Il n’existe pas de mĂ©moire exacte des Ă©vĂšnements vĂ©cus : il n’existe que des rĂ©cits, des reconstructions.
J’ai dĂ©cidĂ© de ne pas subir ce processus, mais de m’en servir. Au lieu de laisser cette histoire se raconter toute seule au fur et Ă Â mesure de mes Ă©changes, je vais profiter de ce blog pour la raconter, et pour la construire. Le but est double :
- profiter de cette expĂ©rience d’auto-narration pour capitaliser l’annĂ©e qui vient de se passer, et en tirer toute les leçons. M’essayer Ă Â la description juste des sentiments. Les Ă©motions Ă©tant Ă Â la base de la mĂ©moire, comment une histoire vĂ©cue pourrait-elle s’en passer ?
- partager cette expĂ©rience vĂ©cue sous un angle qui nĂ©cessite de tenir l’ego Ă Â distance : le but est de se focaliser sur les erreurs, et donc sur ce que j’ai appris, en espĂ©rant que ça puisse ĂȘtre utile Ă Â d’autres. Le but n’est pas de se glorifier, mais de partager l’expĂ©rience.
A bientĂŽt, donc, pour l’Ă©pisode 1.
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Bonne année 2009 !
Je vous souhaite une excellente année 2009, pleine de santé, d’amour et de joie. Comment le bonheur pourrait-il ne pas être au rendez-vous, avec ces ingrédients-là ?
Pour moi, le bonheur, c’est dans l’action qu’on le trouve. Dans les projets que l’on construit, que l’on réalise. C’est comme ça qu’on rencontre des gens intéressants (en faisant avec eux), et c’est comme cela qu’on se réalise.
Je vous tiendrais au courant sur ce blog d’un projet qui me tient à coeur : j’ai proposé avant la fin de l’année à mon directeur de participer à construire, à animer et à alimenter l’intranet de ma direction. S’il accepte, ça pourrait être une aventure incroyable et palpitante, me permettant de marier mon travail, et ma nouvelle compétence en « animation de contenu » (je ne connais pas de terme approprié).
Bonne année !
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Hourra pour le CAC40 !
J’ai entendu ce matin à la radio l’annonce des profits « records » des grands groupes du CAC40. Comme j’entends déjà résonner le concert de plaintes, de cris de jalousie et de dénonciations du troupeau de censeur marxistes, j’ai envie de donner un autre son de cloche. Je dis BRAVO à tous ces grands groupes. Pourquoi ? Mais parce que ces profits sont admirables bien plus que critiquables : ils sont le fruit du travail de centaines de milliers de personnes ! Ils sont la preuve de la réussite de ces grands groupes dans la compétition économique.
Par ailleurs, l’activité de ces groupes ne peut être analysée seule : des milliers d’entreprises partenaires, de fournisseurs, de boite de prestation de service profitent de cette dynamique. L’activité globale générée par tout cela est aussi une source de réinvestissement massif dans l’économie française ; et la solidarité n’est pas en manque car ces grands groupes payent des impôts directs et indirects comme tout le monde : qu’il serait bon de savoir que tout cet argent prélevé était dépensé de manière aussi stratégique et efficace par l’Etat !
Bien sûr, tout n’est pas rose ; et dans le concert des censeurs il y aura des voix raisonnables qui décriront certains aspects de la réalité plus négatifs que ce que je viens de dire. Je leur laisse le soin de bien décrire la réalité sous cet angle de vue. Il faut bien éclairer la réalité de plusieurs côtés à la fois pour ne pas la déformer, non ? Je choisis de saluer la réussite.
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