J’utilise souvent des citations, dans mes articles, ou au boulot. Je vais les partager ici au fur et à mesure, et je les affiche dans un ordre aléatoire ce qui facilite la (re)découverte !
Le mal est à l’amour ce que le mystère est à l’intelligence.
Le travail éloigne de nous trois grands maux : le besoin, le vice, l’ennui.
Combien d’hypothèses qui deviennent des chimères, aussitôt qu’elles passent du domaine des raisonnements pour entrer dans le domaine des faits !
Les administrations ont une vision de l’économie qui peut être résumée en quelques mots : « Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, réglementez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le. »
L’homme n’a qu’un seul instrument pour lutter contre l’erreur : la raison.
Toute tolérance devient à la longue un droit acquis.
Il y a toutes les différences du monde entre traiter les gens de façon égale et tenter de les rendre égaux. Si le premier est la condition d’une société libre, le second n’est qu’une forme de servitude.
Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles.
Responsabilité. C’est le mortier des êtres fiers, et des sociétés saines. C’est ce qui fonde la confiance réciproque, la prévoyance, la cohésion.
Qui veut aller loin, ménage sa monture.
Ils désirent l’abaissement de tout ce qui est au-dessus d’eux. Ils accepteraient demain le despotisme, pourvu que ce fût avec l’égalité. Leur amour de la liberté, c’est de la haine et de l’envie.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.
Faire une loi et ne pas la faire exécuter, c’est autoriser la chose qu’on veut défendre.
Les deux secrets d’un succès : la Qualité et la Créativité.
Toute philosophie politique qui n’est pas construite comme une théorie des droits de propriété passe complètement à côté de son objet et doit par conséquent être rejetée d’emblée comme un verbiage dépourvu de sens pour une théorie de l’action.
C’est la dose qui fait le poison.
Il faut cultiver son jardin.
J’ai peur de l’homme d’un seul livre.
L’homme est un animal rationnel. C’est du moins ce qui se dit. Toute ma longue vie durant, j’aurai cherché des preuves de cette affirmation mais je n’ai pas encore eu le bonheur d’en croiser une seule.
Le sommeil de la raison engendre des monstres.
Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.
A vouloir dissimuler coûte que coûte les conflits, on finit très souvent par bloquer toute issue, y compris celle de la négociation, et souvent on exaspère l’opposition des parties. Le conflit introduit une rupture et du même coup il débloque la situation parce qu’en général il met subitement les parties en présence de l’enjeu réel, des
conséquences et des risques.
J’ai découvert que quatre données sont particulièrement pertinentes en matière de psychothérapie : l’aspect inéluctable de la mort, pour chacun de nous et ceux que nous aimons; la liberté de diriger notre vie comme nous l’entendons; notre solitude fondamentale; et enfin, l’absence d’une signification ou d’un sens évident de l’existence. Pour oppressantes que soient ces données, elles contiennent les germes de la sagesse et de la rédemption.
Le sage vit dans la conscience des difficultés et n’en souffre pas.
Le point de départ de l’homme c’est l’ignorance et l’inexpérience; plus nous remontons la chaîne des temps, plus nous le rencontrons dépourvu de cette lumière propre à guider ses choix et qui ne s’acquiert que par un de ces moyens: la réflexion ou l’expérimentation.
Rien n’est nécessaire dont l’opposé est possible.
Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté.
L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire.
Mais si la justice est l’obéissance aux lois écrites et aux institutions des peuples et si, comme le disent ceux qui le soutiennent, l’utilité est la mesure de toutes choses, il méprisera et enfreindra les lois, celui qui croira y voir son avantage. Ainsi plus de justice, s’il n’y a pas une nature ouvrière de justice ; si c’est sur l’utilité qu’on la fonde, une autre utilité la renverse. Si donc le droit ne repose pas sur la nature, toutes les vertus disparaissent.
Les faits sont la chose la plus obstinée du monde.
Pour que les hommes restent civilisés ou le deviennent, il faut que parmi eux l’art de s’associer se développe et se perfectionne dans le même rapport que l’égalité des conditions s’accroît.
Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover.
Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme.
La cohérence identitaire est un élément fondamental de la compétence à la vie sociale et, au-delà, du bonheur d’exister.
Mais si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée.
Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.
Toute vertu est fondée sur la mesure.
L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place.
La mémoire du passé n’est pas faite pour se souvenir du passé, elle est faite pour prévenir le futur. La mémoire est un instrument de prédiction.