CatĂ©gorie : đŸ“ș VidĂ©os

  • Le divin dans l’humain

    Le divin dans l’humain

    Je me suis laissé aller à  regarder quelques conférences sur TED. Quel plaisir ! Quel richesse, et quelle chance de pouvoir profiter des meilleurs conférenciers, gratuitement, traduits la plupart du temps.

    Et je suis tombĂ© sur cette merveilleuse confĂ©rence d’Elizabeth Gilbert. Elle y parle de ses doutes sur son mĂ©tier, de son rapport au travail, de son processus de crĂ©ation.

    Elle y parle de la diffĂ©rence entre la maniĂšre de penser des grecs et des romains – qui voyaient le gĂ©nie comme quelque chose d’extĂ©rieur au crĂ©ateur, une sorte de force ou d’ĂȘtre divin qui venait donner à  l’oeuvre son tour unique (le crĂ©ateur a un gĂ©nie) – et celle gĂ©nĂ©ralement acceptĂ©e de nos jours – oĂč l’entiĂšretĂ© du gĂ©nie est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant le fruit de l’individu (le crĂ©ateur est un gĂ©nie). Le fait de placer l’humain au centre de l’univers, à  la renaissance, a mis un poids excessif sur le dos des crĂ©ateurs, selon Elizabeth Gilbert.

    Elle conclut son exposĂ© en Ă©voquant la question du sens de tout cela, et cela m’a profondĂ©ment Ă©mu : elle y dit, magnifiquement, et avec un point de vue diffĂ©rent, l’Ă©motion de l’absurde que Camus avait chantĂ© dans « Le mythe de Sisyphe ». MĂ©lange de joie, de nostalgie, de rage, de peur et d’amour de l’humain. J’ai pleurĂ©, à  la fin, sans vraiment savoir pourquoi, emportĂ© par l’Ă©motion sincĂšre et vraie de la confĂ©renciĂšre. Quelle grĂące, quelle force, quelle gĂ©nĂ©rositĂ© !

  • BeautĂ© sous-marine

    David Gallo présente quelques exemples d’animaux incroyables que l’on peut trouver sous l’eau. Le dernier exemple montre le camouflage hallucinant d’une pieuvre. Au passage, si vous ne connaissez pas Ted.com, courrez-y ! Le sous-titre est « Ideas Worth Spreading », ou en français, les idées valent la peine d’être diffusées. Rien n’est plus vrai. Là, plus que des idées, ce qu’on peut partager avec David Gallo, c’est l’émerveillement.

  • Motivations internes


    Voici une superbe présentation de Daniel Pink, trouvée sur PresentationZen.

    Il y est question de management, de bâtons, de carottes, et de motivation. Le propos de Daniel Pink, servi par son talent d’orateur, est simple : la science nous apprend des choses qui ne sont pas appliquées dans le monde de l’entreprise.

    Des expériences simples prouvent que les récompenses n’améliorent le rendement des personnes que pour des travaux assez mécaniques et simples. Pour des tâches plus évoluées, faisant intervenir l’imagination, la créativité, les récompenses ont tendance à rendre moins efficaces, car elles focalisent l’esprit, là où il aurait besoin de s’ouvrir.

    Le management doit donc prendre en compte ces faits, et mettre l’accent sur les motivations internes des gens, que Daniel Pink décrit comme étant bien décrites par 3 facteurs :

    • Autonomie : le besoin de diriger nos propres vies
    • Maîtrise : le besoin de s’améliorer dans quelque chose qui compte
    • Utilité : l’aspiration à faire des choses qui s’inscrivent dans quelque chose qui nous dépasse

    Dans les faits, ça donne quoi ? Ca donne les employés de Google qui peuvent passer 20% de leur temps à travailler sur ce qu’ils veulent. 50% des nouveaux produits qui sortent de chez Google sont imaginés pendant ces 20% là. Instructif, non ? Allez ! Assez parlé : jetez-vous sur cette très belle présentation, très vivante, très claire et très stimulante.

  • Un peu de stopmotion ?

    Si vous lisez ce blog, vous savez que j’aime le slowmotion et le stopmotion : j’ai déjà mis ici des vidéos soit de ces films au ralenti extrême, soit de ces films fait image par image.

    Et bien, pour le réveillon, l’excellent Smashing Magazine a mis en ligne une sélection de 50 vidéos en stopmotion : à découvrir d’urgence…!

    En avant-goût, un Tetris humain :

  • Les monstres des profondeurs

    J’ai toujours été fasciné par l’extraordinaire diversité de formes de vies que l’on trouve dans la nature. Pour être saisi de cette émotion, deux mondes sont particulièrement évocateurs : les insectes, et les créatures des abysses. Je commence par ceux-là, il y a une forme de magie dans cette étrangeté.

  • Liszt par Horowitz à  Moscou : fabuleux !

    Liszt par Horowitz à  Moscou : fabuleux !

    En 1986, Vladimir Horowitz revenait dans sa Russie natale qu’il avait quittĂ©e en 1925, et notamment à  Moscou. Il y a livrĂ© un concert sublime, bourrĂ© de son talent, et de l’Ă©motion des retrouvailles. A quatre-vingt deux ans, Horowitz Ă©blouit par sa virtuositĂ©. Tout le disque est magnifique, avec des morceaux de compositeurs de toutes les Ă©poques. Il faut absolument Ă©couter les Ă©tudes de Scriabine ; pleines de force et de douceur à  la fois, fĂ©briles. J’ai dĂ©couvert sur ce disque des morceaux de Liszt que je ne connaissais pas avant : des morceaux tirĂ©s de Sonnets de PĂ©trarque (issus de la 2eme annĂ©e de pĂšlerinage, Ă©crite en Italie à  40ans). Voilà  la version jouĂ©e à  Moscou du Sonnet de PĂ©trarque n°104 ; observez la posture d’Horowitz, bien droit et qui semble ne faire aucun effort, alors mĂȘme qu’il joue un morceau d’une grande difficultĂ©, et d’une grande beautĂ©. Horowitz est mort en 1989 à  New York, et c’Ă©tait un des meilleurs pianistes sur terre.