J’utilise souvent des citations, dans mes articles, ou au boulot. Je vais les partager ici au fur et à mesure, et je les affiche dans un ordre aléatoire ce qui facilite la (re)découverte !
La simplicité est la sophistication ultime
Toute vertu est fondée sur la mesure.
Le moyen d’aimer une chose est de se dire qu’on pourrait la perdre.
L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible des roseaux, mais c’est un roseau pensant.
La relation d’échange est la relation sociale fondamentale. L’échange interpersonnel des biens et des services tisse le lien qui unit les hommes dans la société. La formule sociétale fondamentale est : do ut des (je te donne afin que tu me donnes).
C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal.
Si l’on se fait une idée imprécise et nébuleuse de la violence on s’interdit d’appréhender avec discernement la notion de conflit. En effet, si le conflit engendre une situation exceptionnelle, c’est parce qu’il fait appel au moyen exceptionnel qu’est la violence ou menace d’y avoir éventuellement recours. Si tout est violence on banalise la notion, elle perd son caractère exceptionnel et on en fait une méthode ordinaire de gouvernement, à l’image des pays despotiques et totalitaires ou encore, avec le terrorisme, un moyen courant dans les relations entre les hommes et les groupes. Sa signification spécifique consiste en ce qu’elle est un instrument exceptionnel qu’il faut manier avec prudence à cause des effets effrayants qu’elle peut entraîner. C’est pour cette raison que de tous temps les sociétés stables ont essayé de la domestiquer, par exemple en la ritualisant, en tout cas de la contraindre dans certaines limites. Plus exactement, une société ne se stabilise qu’à cette condition.
Rien n’est plus rare chez tout homme qu’une action émanant de son propre fonds.
Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice.
L’effort qu’on fait pour être heureux n’est jamais perdu.
Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles.
Une image vaut mille mots.
Les mots justes trouvés au bon moment sont de l’action.
Le savant n’est pas l’homme qui fournit de vraies réponses; c’est celui qui pose les vraies questions.
Le travail éloigne de nous trois grands maux : le besoin, le vice, l’ennui.
Si j’ai appris une chose au cours de ma vie, c’est que toute notre science, confrontée à la réalité, apparaît primitive et enfantine – et pourtant c’est ce que nous possédons de plus précieux.
L’histoire : une collection de fait qui n’étaient pas obligés de se produire.
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Innover, ce n’est pas avoir une nouvelle idée mais arrêter d’avoir une vieille idée.
La fierté collective ne peut exister sans l’affirmation du pouvoir individuel.
Une société qui ne connaîtrait pas les institutions de la propriété privée se condamnerait à ne jamais savoir ce qu’être libre veut dire.
Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit.
C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche.
J’ai des questions à toutes vos réponses.
Que le monde se plie à notre volonté lorsque nous y appliquons la raison est un indice majeur que la rationalité permet vraiment d’atteindre des vérités objectives.
Etre dans son lit serait une expérience à la fois parfaite et sublime si l’on pouvait avoir un crayon assez long pour dessiner sur le plafond.
L’éducation est probablement la seule activité au monde qui ne soit jamais vaine.
Mais pour que l’émotion qui nous étreint soit suivie d’effet, il faudrait que la politique s’assigne à nouveau pour tâche, face à l’enlaidissement généralisé, de rendre le monde habitable.
Ils ne trouvent pas de meilleur moyen pour consolider leur nouvelle tyrannie que d’accroître la servitude et d’écarter tellement les idées de liberté de l’esprit de leurs sujets, que, pour si récent qu’en soit le souvenir, bientôt il s’efface entièrement de leur mémoire.
L’esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu’à en faire trouver aux autres : celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit, l’est de vous parfaitement.
La longue tradition, échelonnée sur deux millénaires et demi, des oeuvres des utopistes, étonnament semblables, jusque dans les moindres détails, dans leur prescription en vue de construire la Cité idéale, atteste une vérité : la tentation totalitaire, sous le masque du démon du Bien, est une constante de l’esprit humain. Elle y a toujours été et y sera toujours en conflit avec l’aspiration à la liberté.
Du moment qu’il n’y a pas à proprement parler de conflit avec soi-même, mais nécessairement avec l’autre, il est l’une des formes possibles des relations sociales.
Les querelles ne dureraient pas longtemps, si le tort n’était que d’un côté.
L’essence caractéristique de la propriété, telle qu’elle résulte des principes conjugués de son acquisition et de sa conservation, est l’inégalité.
C’est une caractéristique essentielle d’une société libre que la situation d’un individu n’ait pas de rapport nécessaire avec l’opinion de ses concitoyens sur le mérite qu’il s’est acquis.
Pour éviter que le gouvernement n’emploie des moyens illicites, il importe que la constitution politique se donne à titre préventif des armes exceptionnelles pour pouvoir faire face aux situations exceptionnelles. Il est vrai, cette remarque nous introduit à un débat qui divise les esprits sur la signification du politique. Les partisans du légalisme récusent en général la mise en place d’institutions et de juridiction exceptionnelles, estimant que l’exception devrait être assujettie aux procédures ordinaires. D’autres au contraire pensent que l’on ne peut maîtriser une situation exceptionnelle qu’en se donnant des moyens de même nature et par conséquent adaptés au combat contre l’exceptionnel. Ils considèrent que, puisqu’une constitution est en premier lieu un instrument politique, il importe qu’elle soit politiquement efficace avant d’être juridiquement exemplaire. Cette rivalité entre la politique et le droit est permanente.
Nous avons maintenant affirmé la nécessité – pour le bien-être intellectuel de l’humanité (dont dépend son bien-être général) – de la liberté de pensée et d’expression à l’aide de quatre raisons distinctes que nous allons récapituler ici :
1° Premièrement, une opinion qu’on réduirait au silence peut très bien être vraie : le nier, c’est affirmer sa propre infaillibilité.
2° Deuxièmement, même si l’opinion réduite au silence est fausse, elle peut contenir – ce qui arrive très souvent – une part de vérité ; et puisque l’opinion générale ou dominante sur n’importe quel sujet n’est que rarement ou jamais toute la vérité, ce n’est que par la confrontation des opinions adverses qu’on a une chance de découvrir le reste de la vérité.
3° Troisièmement, si l’opinion reçue est non seulement vraie, mais toute la vérité, on la professera comme une sorte de préjugé, sans comprendre ou sentir ses principes rationnels, si elle ne peut être discutée vigoureusement et loyalement.
4° Et cela n’est pas tout car, quatrièmement, le sens de la doctrine elle-même sera en danger d’être perdu, affaibli ou privé de son effet vital sur le caractère ou la conduite : le dogme deviendra une simple profession formelle, inefficace au bien, mais encombrant le terrain et empêchant la naissance de toute conviction authentique et sincère fondée sur la raison ou l’expérience personnelle.
Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté essentielle pour acheter une sûreté passagère, ne méritent ni l’une ni l’autre.
L’innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité.
L’argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.