J’utilise souvent des citations, dans mes articles, ou au boulot. Je vais les partager ici au fur et à mesure, et je les affiche dans un ordre aléatoire ce qui facilite la (re)découverte !
En dernier ressort, la société de concurrence recourt à l’huissier, et l’économie dirigée, au bourreau.
J’ai toujours honoré ceux qui défendent la grammaire et la logique. On se rend compte cinquante ans après qu’ils ont conjuré de grands périls.
L’amitié naît d’une mutuelle estime et s’entretient moins par les bienfaits que par l’honnêteté.
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, il y a beaucoup de gens qui sont brillants jusqu’à ce qu’ils ouvrent leur gueule.
Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l’ont pas cherché.
C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire.
Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute.
Il n’est nulle grandeur là où manquent simplicité, bonté, et vérité.
Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-même.
Je festoie et caresse la vérité en quelque main que je la trouve, et m’y rends allègrement, et lui tends mes armes vaincues, de loin que je la vois approcher.
Le plaisir de la société entre les amis se cultive par une ressemblance de goût sur ce qui regarde les mœurs, et par quelques différences d’opinions sur les sciences : par là ou l’on s’affermit dans ses sentiments, ou l’on s’exerce et l’on s’instruit par la dispute.
La science ne souscrit à une loi ou une théorie qu’à l’essai, ce qui signifie que toutes les lois et les théories sont des conjectures ou des hypothèses provisoires.
Beaucoup de ce qui passe pour de l’idéalisme, est en réalité l’amour masqué du pouvoir.
Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-même.
Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.
Le comportement rationnel n’est pas une prémisse de la théorie économique, bien qu’on présente souvent la chose ainsi.La thèse fondamentale de la théorie est au contraire que la concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement pour pouvoir subsister.
Il faut réapprendre le goût amer du conflit pour la défense des valeurs qui définissent ce que nous sommes et ce que nous voulons être.
Se disputer avec une personne qui a renoncé à utiliser sa raison, c’est comme d’administrer un médicament à un mort.
Quand il s’agit d’offenser un homme, il faut le faire de telle manière qu’on ne puisse redouter sa vengeance.
Savoir s’arrêter devant l’incompréhensible est la suprême sagesse.
Il m’arrive de me demander si deux erreurs qui se combattent ne sont pas plus fécondes qu’une vérité qui régnât sans conteste.
Entre un penseur et un érudit, il y a la même différence qu’entre un livre et une table des matières.
Le plus dur, pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il faut pour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.
Si nous avons insisté dans la définition du conflit sur l’importance du droit, nous pouvons préciser maintenant qu’en général le conflit éclate parce qu’on oppose une norme à une règle, une illustration typique de ce fait étant la révolution. Celle-ci se fait en général au nom de normes de justice qu’on oppose aux règles positives et établies.
Espérer, c’est démentir l’avenir.
L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire.
Combien d’hypothèses qui deviennent des chimères, aussitôt qu’elles passent du domaine des raisonnements pour entrer dans le domaine des faits !
Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé.
Si tu veux te soumettre toutes choses, soumets-toi à la raison.
Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent et pourtant ils persistent à mentir.
La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit.
La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force.
Le tumulte est l’ennemi du grandissement.
Chose remarquable, et trop peu remarquée, ce n’est point la pensée qui nous délivre des passions, mais c’est plutôt l’action qui nous délivre.
Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées.
Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ?
La liberté, ce n’est pas la liberté de faire n’importe quoi, c’est le refus de faire ce qui est nuisible.
L’État-providence est la plus vieille escroquerie au monde. Elle consiste à prendre votre argent le plus discrètement possible pour ensuite vous en rendre une fraction le plus visiblement possible.
Connais-toi toi-même et tu connaitras les Dieux et l’univers.
Un grand pas serait fait dans le sens de la rigueur scientifique si les auteurs définissaient avec précision les notions qu’ils emploient et s’ils y restaient fidèles tout au long de leurs exposés, sans introduire subrepticement d’autres significations.