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  • Bitcoin One Million

    Bitcoin One Million

    Je viens de terminer l’excellent ouvrage de Fred Krueger (@dotkrueger) & Ben Sigman (@bensig) «Bitcoin One Million». Le titre le pose dès le début : contrairement au premier livre sorti l’an dernier (The Big Bitcoin Book) qui retraçait l’histoire incroyable du Bitcoin, celui-ci nous projette dans l’avenir, avec un horizon de temps à 10 ans. (Ouvrage disponible maintenant en français également : Bitcoin Un Million).

    Power Law

    Comme tout ouvrage sérieux sur le Bitcoin, les auteurs partent des faits et de la spécificité du Bitcoin : quand on se débarrasse des fluctuations, de la volatilité, et que l’on dézoome on voit bien (les chiffres et les courbes le montrent bien) que l’évolution du prix du Bitcoin dans le temps est bien décrite par une loi de Puissance1.Giovanni Santostasi (@Giovann35084111) l’a très analysé, expliqué, et continue de travailler dessus.
    Pour faire simple, sur les 15 années d’existence du Bitcoin, il existe une relation simple entre le prix du Bitcoin et le temps écoulé. Le prix est une puissance du temps. Cela décrit un phénomène de grandissement, lié à l’adoption du Bitcoin. Le même type de loi était observable pour l’adoption d’internet. Fort de ces faits, à l’horizon 2035, le prix du bitcoin sera à peu près d’un million de dollars. D’où le titre. Et le sous-titre, « le chapitre final des Fiat » (les monnaies fiat sont les monnaies décrétées par l’Etat) : la progression du Bitcoin signe l’abandon progressif des monnaies fiat, dont la valeur décroit inexorablement dans le temps. Vous pouvez retrouver les données historiques et les projections sur le site b1m.io créé par les deux compères.

    Les faits et les projections

    Les auteurs décrivent ensuite, éclairé par tout un tas de faits et de données, le chemin qui fera passer le bitcoin de son prix actuel (100k$) à x10 pour atteindre un million. C’est un donc à un bel exercice d’analyse logique, mathématique et financier que se livrent les auteurs : depuis son arrivée, le bitcoin explose tous les autres types d’actifs (immobilier, or, actions, obligations). Ce n’est même pas un combat, c’est une boucherie. Et les auteurs écrivent ces lignes (en se référant à la création monétaire sans fin des banques centrales & banques adossée à de la dette) auxquels je souscris tout à fait :
    Cela crée l’opportunité de Bitcoin. Alors que les banques centrales sont bloquées dans leur trajectoire d’expansion de 7 %, le bitcoin offre l’inverse : une expansion de 0 % pour toujours. Chaque année qui passe, le contraste devient plus frappant. L’offre de fiat double, l’offre de bitcoin inchangée. Le pouvoir d’achat des fiats est divisé par deux, le pouvoir d’achat du bitcoin double. Ce n’est pas une compétition, c’est un massacre complet. La seule question est de savoir à quelle vitesse les gens reconnaissent ce qui se passe.
    Le mouvement a déjà démarré : les ETFs (dont celui de BlackRock qui a initié le bal) permettant aux investisseurs d’être exposé au Bitcoin sans avoir à gérer la complexité de garder soi-même ses bitcoins, avec son wallet, ses clefs, etc., ont été les plus impressionnant de l’histoire financière : plus de 100 milliards de $ de fonds injectés vers le Bitcoin en 11 mois. Les investisseurs ne s’y trompent pas. Un actif dont le rendement moyen sur le long terme est de 42% par an doit faire réfléchir n’importe quelle personne qui souhaite stocker de la valeur dans le temps.

    Passionnant et … pointu

    Le livre est vraiment passionnant et l’éclairage de Fred Krueger, entrepreneur, trader, longtemps avocat de l’or comme meilleur moyen de stocker la valeur est vraiment utile. Le livre devient trop pointu pour moi sur les Bitcoin Treasury Companies (comme Strategy de @saylor). De même, quand ils décrivent la plongée que @bensig a fait dans la Quatum computing pour voir si c’était réellement une menace pour la sécurité des clefs Bitcoin : passionnant, impressionnnant, mais mes connaissances (inexistantes) en cryptographie me font suivre le propos plus comme quelqu’un qui écoute une histoire que comme quelqu’un qui comprend les tenants et aboutissants techniques. Mais j’aime la posture des auteurs qui sont des pragmatiques : on ne se raconte pas d’histoires, on parle des faits, des datas, de la logique des choses. C’est d’ailleurs ce qui fait que le livre est passionnant et utile : c’est n’est pas un livre de « croyants », mais un livre de bosseurs, qui regardent les faits (le livre est plein de chiffres et de courbes, qui comme les images valent mille mots), et qui reconnaissent leurs erreurs d’appréciation.

    Gouvernements

    Le chapitre que j’attendais de lire avec impatience était celui sur les gouvernements : le risque le plus élevé pour le Bitcoin me semble en effet bien plus les désastreux politiciens aux commandes de nos pays, que les ordinateurs quantiques. Ce chapitre est très bien fait, et je vous en partage un extrait :
    Monde multipolaire
    Le siècle américain touche à sa fin, mais personne ne s’accorde sur la suite. L’économie chinoise rivalise avec celle des États-Unis. La Russie contrôle de vastes ressources énergétiques. L’Union européenne commande d’énormes marchés de consommation. Les pays BRICS parlent avec audace de « dédollarisation » et de systèmes monétaires alternatifs. Mais les paroles sont plus faciles que la mise en œuvre.
    Créer un nouveau système monétaire mondial exige plus que de la puissance économique, il exige de la confiance. Et la confiance est exactement ce que ces coalitions émergentes n’ont pas. La Chine et l’Inde maintiennent des frontières tendues. La Russie et l’Europe sont engagées dans une guerre économique. Le Brésil et l’Argentine ne parviennent pas à s’entendre sur une monnaie commune. L’Iran et l’Arabie saoudite représentent des camps opposés dans des conflits régionaux.
    Chaque alternative proposée au système du dollar souffre du même défaut fondamental : elle nécessite une certaine autorité pour émettre, gérer et contrôler la nouvelle monnaie. Dans un monde multipolaire, aucune autorité n’inspire la confiance universelle. Sauf les mathématiques. Bitcoin offre quelque chose d’inédit : une couche de base monétaire neutre qu’aucune nation ne contrôle mais que chaque nation peut vérifier. (…)
    Nœuds gouvernementaux
    Chaque jeu vidéo a un boss final, l’ennemi ultime qui semble impossible à vaincre. Pour Bitcoin, ce boss a toujours été censé être les gouvernements. Les entités dotées d’armées et d’agences, de lois et d’influence, ayant le pouvoir d’interdire, de confisquer et de criminaliser. Pendant plus d’une décennie, la lutte contre le boss a fait rage. Les gouvernements ont interdit les plateformes d’échange, a saisi les opérations de minage, arrêté les développeurs et menacé les utilisateurs.
    Le réseau a absorbé tous les défis et a continué à produire des blocs. Chaque interdiction a renforcé les nœuds restants. Chaque saisie a démontré la futilité des tentatives de confiscation. La certitude mathématique du protocole a survécu à l’opposition politique, prouvant que le code appliqué par un consensus mondial transcende les frontières nationales.
    Quelque part dans la bataille, quelque chose d’inattendu s’est produit : le boss final a cessé d’essayer de détruire Bitcoin et a commencé à essayer de l’acquérir. Le gouvernement américain détient désormais plus de Bitcoin que la plupart des entreprises. Le Salvador en a fait une monnaie légale. La Norvège l’envisage comme réserve souveraine. Le Texas offre des incitations au minage. Les entités qui étaient censées tuer Bitcoin deviennent des baleines Bitcoin.

    A lire pour comprendre, se projeter et lutter

    Bref : ce livre est vraiment à lire pour comprendre ce qui est en train de se jouer, et pour pouvoir comparer ce qui se passe avec une projection assez réaliste de la révolution monétaire qui est à l’œuvre sous nos yeux. Bitcoin est en train, lentement mais sûrement, de devenir la monnaie de référence, le seul actif digital réellement insaisissable et non manipulable. Un outil de propriété privée réel est toujours une arme pour défendre la liberté. Etudier Bitcoin, en acheter, c’est probablement l’acte politique le plus fort que nous puissions faire pour faire diminuer la taille et l’emprise et la clique de parasites qui manipulent les monnaies, les économies et appauvrissent nos pays.

  • L’éléphant

    L’éléphant

    Plus j’étudie le Bitcoin, et plus je suis les actualités concernant cette révolution pacifique, et plus je constate l’existence d’un éléphant au milieu de la pièce, soigneusement laissé de côté par les politiciens (presque tous) et une partie des médias. Cette petite clique fait mine de s’affairer autour du budget, et d’obscures « économies » de 40 milliards. Quand la dette du pays est estimée à 3420 milliards. On a passé des mois à commenter des choses qui sont de l’ordre de 1% du sujet. Bref : du théâtre.

    Ce qui bouge aux USA

    En suivant un peu les actualités, et ce que met en place l’administration Trump, on voit qu’une dévaluation du Dollar arrive (ainsi qu’une utilisation massive des StableCoins et du Bitcoin comme réserves de valeur). C’est un sujet massif, qui va déstabiliser, ou en tout cas modifier, les équilibres mondiaux sur le commerce et la finance. Voyez par exemple l’analyse de l’excellent Yves Choueifaty (@YChoueifaty), qui fait bien de rappeler les fondamentaux de l’Ecole Autrichienne sur la Valeur (subjective comme l’avait déjà expliqué Bastiat, Harmonies Economiques, chapitre V). Donc pendant que nous parlons du 1% de notre dette, les USA préparent un ré-ancrage monétaire massif de leur système financier sur le Bitcoin avec une dévaluation de la monnaie. On rigole.

    L’éléphant

    Alors quel est cet éléphant ? L’éléphant au milieu de la pièce, c’est le fait que la main mise des Gouvernements et des Etats sur les monnaies conduit à un appauvrissement permanent de la population. Nous sommes contraints, comme le rappelaient Pascal Salin, Jon Black (@JonBlackFR), Saifedean Ammous (@saifedean) ou encore Ludovic Lars (@lugaxker), d’utiliser les monnaies fiat, qui sont de très mauvaise qualité. Pourquoi ? Parce qu’elles sont dans les mains discrétionnaires des « dirigeants », qui se servent bien entendu de la possibilité d’en « créer » régulièrement de nouvelles quantités pour financer leurs dépenses folles. Bien sûr à l’ère du digital, ils n’impriment ou ne créent rien : ils jouent sur les taux directeurs des Banques Centrales, et autorisent les banques à mettre en circulation de nouvelles quantités de monnaies, sans adosser cela à aucune réserve de quoi que ce soit. La valeur de nos euros est donc dans leur main, à leur bonne volonté. C’est cela l’éléphant. Il est aisé de voir le phénomène si on regarde le temps long : la création monétaire est permanente, et ce ne sont pas les prix des choses qui montent intrinsèquement, c’est leur valeur mesurée dans une monnaie sans cesse dévaluée par l’inflation monétaire. Allez voir chez Jon, par exemple. Ce fonctionnement est hautement spoliateur car bien sûr tout le monde n’est pas à la même distance de la « planche à billet ». Ceux qui en bénéficient en premier profitent d’un enrichissement relatif (afflux de fonds avant l’augmentation des prix), et les derniers se font avoir (augmentation des prix sans afflux de fonds). L’L’effet Cantillon est le nom de ce différentiel d’enrichissement. Ce n’est pas un petit phénomène; c’est massif, comme un gros éléphant. Le dollar a perdu depuis les années 1900 plus de 90% de sa valeur – 1$ vous permettait d’acheter 150 gr d’or en 1900, et seulement 2 gr en 2010(source Les Crises).

    Le cul de l’éléphant

    Très bien, donc les « dirigeants » pillent l’épargne via de la création monétaire non contrôlée. Mais si on fait le tour de la pièce, on se retrouve au cul de l’éléphant. Et ce n’est pas beau à voir. Je crois que c’est grâce à une vidéo de la chaine HowToBitcoin (@howtobitcoin_fr) : puisqu’ils peuvent créer de la monnaie à partir de rien, pourquoi est-ce que l’on continue à payer des impôts ? C’est vrai : faire rentrer 500 milliards dans les caisses de l’Etat en bloquant la prospérité et l’incitation à créer de la richesse, c’est idiot. Pourquoi ne pas supprimer les impôts et financer le fonctionnement de l’Etat par la dette ? Pour une raison simple : l’Etat français ne peut emprunter sur les marchés financiers que parce qu’il considéré comme solvable, et la seule manière de l’être c’est de montrer qu’on peut aller prélever de l’impôt avec un bon taux de recouvrement. Vu comme cela, l’impôt est donc le moyen d’asservissement, par la spoliation, des populations, afin de pouvoir continuer à cramer la richesse des générations futures. Immoral, vous avez dit ?

  • Dashboard Bitcoin

    Dashboard Bitcoin

    Je me suis amusé à créer une page sur le blog qui est une sorte de « Tableau de bord Bitcoin » : elle affiche quelques indicateurs et les courbes historiques de prix du Bitcoin depuis 2011.

    Bien sûr, j’ai bâti tout cela avec Grok, qui a presque tout fait bon du premier coup : appel de l’API de CryptoCompare et CoinGecko, programmation de la Loi de Puissance de Giovanni Santostasi, sécurisation du code. Impressionnant comme toujours, et je trouve le résultat super chouette : qu’en pensez-vous ?

  • Citation #176

    Aucun homme ne devrait travailler pour quelque chose qu’un autre homme peut imprimer.
    Jack Mallers (1994)
    entrepreneur américain dans le domaine du Bitcoin

  • Bitcoin : le choc géopolitique

    Bitcoin : le choc géopolitique

    Jean-Charles Galli (@JeanCGalli) et Alexandre Stachtchenko (@StachAlex) signent avec « Bitcoin Le choc géopolitique » un livre passionnant et pédagogique sur le Bitcoin, avec un angle d’attaque singulier explicité dans le titre : leur regard est géopolitique. Ils expliquent dès l’introduction pourquoi : dans la mesure où les Etats se sont arrogé le monopole de l’émission de monnaie, ils ont fait passer cette fabuleuse invention (la monnaie) du monde purement économique à un monde politique, et, dans la mesure où les échanges internationaux sont désormais la norme, géopolitique.

    Rendre à Hayek

    Comme beaucoup d’auteurs ayant étudié le Bitcoin, ils remettent en perspective les différentes raisons qui ont conduits des générations d’informaticiens, et de spécialistes de cryptographie, à tester, essayer, échouer, et finalement réussir à créer une « monnaie électronique purement pair-à-pair qui permet des paiements en ligne envoyés directement d’un acteur à au autre sans passer par une institution financière. » (Satoshi Nakamoto). Les problèmes générés par la mauvaise gestion des Banques centrales, du système bancaire, et des Etats (création monétaire incontrôlée, endettement massif, dévaluation permanente de la monnaie) en sont la cause, et ils avaient été analysé par Hayek dans son ouvrage de 1976 : « The denationalization of money » (il avait anticipé la création de Bitcoin en 1984 dans une interview restée célèbre où il expliquait « Nous ne retrouverons pas de bonne monnaie tant que nous ne l’enlèverons pas des mains du gouvernement. (…) Nous ne pouvons pas le retirer violemment des mains du gouvernement, tout ce que nous pouvons faire, c’est introduire par un moyen détourné quelque chose qu’ils ne peuvent pas arrêter. » Visionner l’interview de Hayek).

    Riche et utile

    Le livre revient sur un certain nombre de choses déjà connues de ceux comme moi qui sont passionnés par le sujet, mais qui sont, ici, présentées de manière suffisamment documentée, approfondie, et pédagogique pour que le livre constitue une excellente introduction à Bitcoin.
    J’ai particulièrement apprécié les éclairages stratégiques du point de vue des Etats et des entreprises (trop rarement ajoutées à cette discussion, alors qu’elles jouent un rôle central dans l’adoption). Ainsi, d’ailleurs, que les éclairages apportés sur le minage et le rôle de cette industrie dans une possible meilleure gestion globale d’un système énergétique (j’avais déjà appris beaucoup grâce aux interviews de Seb Gouspillou @SebGouspillou). La plongée détaillée dans ce que Nayib Bukele (@nayibbukele) a mis en place au Salvador est également passionnante, par le courage et la ténacité de cet homme, et tant on peut voir sur cet exemple à quel point les institutions internationales (FMI notamment) sont politisées et prédatrices.
    D’une manière générale, la grande qualité du livre repose sur le regard très réaliste que portent les auteurs sur l’essor du Bitcoin : loin d’un discours d’idéaliste ou de propagande, ils décrivent de manière pragmatique les progrès (incroyables) et les risques (réels) dans le parcours du Bitcoin depuis sa création.

    Train qui passe… avec ou sans nous ?

    A la fin de la lecture, je ressors avec le sentiment assez frustrant de constater que tous ceux qui regardent ce sujet avec sérieux arrivent aux mêmes conclusions : la France aurait tout ce qu’il faut pour choisir de monter à bord de ce train (le nucléaire, la population bien formée, un système bancaire important et structuré), mais que la clique de socialistes au pouvoir dans les différents strates bloquent cette innovation majeure, en lui mettant des batons dans les roues (fiscaux, juridiques, médiatiques, politiques, réglementaires). Notre classe politique pour des raisons idéologique, sur ce sujet comme sur d’autres, joue contre l’intérêt du pays et de son peuple. Je mets à part Sarah Knafo (@knafo_sarah) qui a visiblement travaillé le sujet et qui s’en est faite, avec d’autres, la porte-parole au niveau européen pour expliquer que le Bitcoin est la monnaie libre, là où les MNBC (monnaies numériques de banque centrale) ne sont que des instruments de surveillance de plus. Le livre d’ailleurs montre très bien les contradictions morales, logiques et économiques, qui font des MNBC une arnaque intellectuelle : pour être réellement ce qu’elles prétendent être, elles devraient se mettre en place avec en parallèle la suppression des Banques Centrales, ce qui, bien sûr n’est pas le cas… Je laisse le mot de la fin aux auteurs, en citant un morceau de leur conclusion, et les remercie pour ce livre très riche et utile.
    A mesure que le temps passe, le statut de Bitcoin comme réserve de valeur numérique rare, non confiscable et ne requérant aucune permission pour être utilisé se renforce, sous un triple effet : un nombre croissant d’utilisateurs convaincus partout dans le monde, l’acculturation qui s’opère et l’engagement de grandes sociétés et d’Etats dont les engagements ont valeur de prescripteurs. A mesure que sa rareté augmentera et que son adoption s’étendra, Bitcoin s’imposera comme une réserve de valeur numérique incontournable, offrant un outil d’émancipation financière face aux aléas des systèmes monétaires traditionnels.

  • Quel est le problème ?

    Quel est le problème ?

    Faites-vous un cadeau : cette vidéo, réalisée par Joe Bryan, reprend de manière magistrale des éléments présents dans les ouvrages sur la monnaie (comme celui de Pascal Salin), ou sur le Bitcoin (comme ceux de Saifedean Ammous, Jon Black, Philippe Herlin ou Ludovic Lars), et permet de comprendre beaucoup de choses en économie, en moins d’une heure. L’exemple utilisé est le même que dans l’ouvrage de Salin : partant de la situation des habitants d’une île devant tout reprendre à zéro, il reconstruit un certain nombre d’éléments de l’activité humaine de production, de commerce, et de … gouvernement. Indispensable.