Cela faisait bien longtemps qu’un film français ne m’avait enthousiasmé à ce point, alors je ne résiste pas au plaisir de vous le conseiller. C’est un film très dynamique qui décrit l’histoire d’une famille, dans un monde où un mystérieux phénomène de mutation des humains en animaux a pris place.
Les acteurs sont formidables – Paul Kircher absolument magistral dans son interprétation bestiale au sens noble du terme -, et l’histoire ne souffre d’aucun temps mort. Tout y est en place, tous les seconds rôles et les personnages périphériques sont pensés, et bien traités. Et le scénario est absolument impeccable : toutes les thématiques contenues dans le thème y sont au moins brossées, sinon au centre de l’action (l’altérité, le parcours initiatique, la séparation entre l’enfant et son foyer, la transformation adolescente, la difficulté à communiquer, la part de bête dans l’homme – pour le meilleur et pour le pire -, le rapport à la nature).
J’ai fini en larme, je l’avoue, car le cinéaste – Thomas Cailley – a réussi à en plus faire une montée en puissance du récit jusqu’à la toute dernière seconde du film. Du très grand art. A voir et à revoir.
note : je ne mettrai plus de lien vers Wikipedia dans mes articles, suite à la découverte que, comme beaucoup d’entreprises et d’associations, la fièvre gaucho-wokiste en a pris possession.
Étiquette : Nature
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Le règne animal