Étiquette : Technique

  • Citation #169

    Au cas où mon opinion aurait quelque poids, la voici : l’utilité de l’histoire de la technique est de toute, celle qui est la plus fondamentale pour la philosophie naturelle et la plus proche des racines de celle-ci. Je parle d’une philosophie naturelle qui ne s’évanouira pas dans les brumes de la pure spéculation, subtile, sublime ou délectable, mais d’une philosophie naturelle qui sera opératoire, qui bénéficiera à la vie de l’Homme et la dotera de richesse.

    Francis Bacon (1561-1626),
    scientifique, philosophe et homme d’État anglais.

  • Citation #159

    Pour redonner à la culture le caractère véritablement général qu’elle a perdu, il faut pouvoir réintroduire en elle la conscience de la nature des machines, de leurs relations mutuelles et de leurs relations avec l’homme, et des valeurs impliquées dans ces relations. Cette prise de conscience nécessite l’existence, à côté du psychologue et du sociologue, du technologue ou mécanologue. De plus, les schèmes fondamentaux de causalité et de régulation qui constituent une axiomatique de la technologie doivent être enseignés de façon universelle, comme sont enseignés les fondements de la culture littéraire. L’initiation aux techniques doit être placée sur le même plan que l’éducation scientifique ; elle est aussi désintéressée que la pratique des arts, et domine autant les applications pratiques que la physique théorique ; elle peut atteindre le même degré d’abstraction et de symbolisation. Un enfant devrait savoir ce qu’est une auto-régulation ou une réaction positive comme il connaît les théorèmes mathématiques.
    Cette réforme de la culture, procédant par élargissement et non par destruction, pourrait redonner à la culture actuelle le pouvoir régulateur véritable qu’elle a perdu. Base de significations, de moyens d’expression, de justifications et de formes, une culture établit entre ceux qui la possèdent une communication régulatrice ; sortant de la vie du groupe, elle anime les gestes de ceux qui assurent les fonctions de commande, en leur fournissant des normes et des schèmes. Or, avant le grand développement des techniques, la culture incorporait à titre de schèmes, de symboles, de qualités, d’analogies, les principaux types de techniques donnant lieu à une expérience vécue. Au contraire, la culture actuelle est la culture ancienne, incorporant comme schèmes dynamiques l’état des techniques artisanales et agricoles des siècles passés. Et ce sont ces schèmes qui servent de médiateurs entre les groupes et leurs chefs, imposant, à cause de leur inadéquation aux techniques, une distorsion fondamentale. Le pouvoir devient littérature, art d’opinion, plaidoyer sur des vraisemblances, rhétorique. Les fonctions directrices sont fausses parce qu’il n’existe plus entre la réalité gouvernée et les êtres qui gouvernent un code adéquat de relations : la réalité gouvernée comporte des hommes et des machines ; le code ne repose que sur l ’expérience de l’homme travaillant avec des outils, elle-même affaiblie et lointaine parce que ceux qui emploient ce code ne viennent pas, comme Cincinnatus, de lâcher les mancherons de la charrue. Le symbole s’affaiblit en simple tournure de langage, le réel est absent. Une relation régulatrice de causalité circulaire ne peut s’établir entre l’ensemble de la réalité gouvernée et la fonction d’autorité : l’information n’aboutit plus parce que le code est devenu inadéquat au type d’information qu’il devrait transmettre. Une information qui exprimera l’existence simultanée et corrélative des hommes et des machines doit comporter les schèmes de fonctionnement des machines et les valeurs qu’ils impliquent. Il faut que la culture redevienne générale, alors qu’elle s’est spécialisée et appauvrie. Cette extension de la culture, supprimant une des principales sources d’aliénation, et rétablissant l’information régulatrice, possède une valeur politique et sociale : elle peut donner à l’homme des moyens pour penser son existence et sa situation en fonction de la réalité qui l’entoure. Cette œuvre d’élargissement et d’approfondissement de la culture a aussi un rôle proprement philosophique à jouer car elle conduit à la critique d’un certain nombre de mythes et de stéréotypes, comme celui du robot, ou des automates parfaits au service d’une humanité paresseuse et comblée.

    Gilbert Simondon (1924-1989)
    philosophe français du XXe siècle. Il était spécialiste de la théorie de l’information, de philosophie de la technique, de psychologie et d’épistémologie.

  • A la première personne

    A la première personne

    J’apprécie beaucoup Finkielkraut. C’est un penseur/auteur fin, rigoureux, honnête, et son écriture est toujours très agréable. J’avais dévoré « L’identité malheureuse » et « Un coeur intelligent » (et j’avais été déçu – pas par sa faute – de son dialogue manqué avec son amie).
    Son nouveau livre, A la première personne, se lit tout aussi facilement, tout en étant d’une grande densité : beaucoup d’idées, ramassées dans des formules travaillées, beaucoup de citations de sources variées. Alain Finkielkraut y explique son parcours philosophique et spirituel. C’est passionnant, car on y découvre son histoire avec Pascal Bruckner, Levinas, Péguy (que décidément je dois découvrir) ou Heidegger, et leur impact sur sa propre pensée.
    Comme je connais déjà  bien Finkielkraut, j’avoue être resté un peu sur ma faim : j’aurais voulu avoir du nouveau, mais ce n’était pas le but du livre.

    Il y revient de manière très claire sur son histoire complexe avec son identité juive, mais dont j’avais eu un aperçu dans le livre de ses échanges avec Rony Brauman.

    Et j’ai compris une partie de ce qui peut me séparer de certains intellectuels ; à  la suite d’Heidegger, il s’inscrit dans la lignée des penseurs qui voient la technique comme le nouveau paradigme pour l’humain, avec ses avancées et ses travers. Je crois – peut-être ai-je tort – que, malgré le vrai changement qu’a constitué l’essor formidable des techniques depuis le 18ème siècle, que l’Homme est un animal technique. Depuis le début. Penser la technique comme extérieure à  l’Homme, ou l’Homme sans technique/technologie, c’est un peu comme penser l’Homme sans la société. C’est utile, mais comme le rappelait avec justesse Nathalie Heinich, ces modèles binaires tendent à  « reconduire une opposition individu/société qui charrie beaucoup d’impensés et d’illusions — au premier rang desquelles celle selon laquelle il pourrait exister des individus indépendants d’une société.» La même chose s’applique à  la technique et à  la technologie : il ne peut exister d’individus indépendants de la technique/technologie. C’est un autre sujet, mais cette partie m’a intéressée parce que j’y sens, pour la première fois une forme de désaccord philosophique avec Finkielkraut.

    Je dois décidément faire une recension du bouquin de Simondon, « Du mode d’existence des objets techniques », qui m’avait passionné et que j’avais trouvé très profond justement sur ce sujet de la technique/technologie. Je vais devoir le relire, parce que c’était trapu.

    Bref, « A la première personne » est un livre dense, stimulant, riche, bien écrit, et qui se dévore. Il permet de découvrir un peu plus la personnalité philosophique de Finkielkraut, ce qui, comme il le dit dès le début, est bien aligné avec sa volonté de toujours chercher la vérité. Je lui laisse le mot de la fin, qui est aussi le mot du début de son livre.

    Parce que, malgré mes efforts pour ralentir le galop du temps, j’avance irrémédiablement en âge et aussi, je l’avoue, parce que je souffre des épithètes inamicales parfois accolées à  mon nom, le moment m’a paru semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance.
    Il ne s’agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à  l’heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l’autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d’où je parle, mais je ne dis pas pour autant: « A chacun sa vision des choses. » Je ne me défausse pas, par une déclaration d’identité, de la réponse à  la question de tous les dangers : « Qu’est-ce qui se passe? » Rien ne me chagrinerait davantage que de contribuer à  rendre ma réponse inoffensive en la psychologisant. Peu importent donc mes histoires, mes secrets, ma névrose, mon caractère! Le vrai que je cherche encore et toujours est le vrai du réel ; l’élucidation de l’être et des événements reste, à  mes yeux, prioritaire. En dépit de la fatigue et du découragement qui parfois m’assaille, je poursuis obstinément cette quête. Je m’intéresse moins que ne m’affecte le monde. Cependant, comme l’a écrit Kierkegaard, « penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est autre chose ». C’est cet autre chose que j’ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n’est pas coutume, à  la première personne.

  • Le meilleur conseil d’écriture de tous les temps

    Le meilleur conseil d’écriture de tous les temps

    Ceci est une modeste traduction de l’article de Larry Brooks, publié sur Problogger. Larry Brooks est le créateur de Storyfix.com, un site de ressources pédagogiques sur l’écriture, à  l’usage des auteurs de nouvelles, des scénaristes et de tout ceux qui les aiment. Sa dernière nouvelle, « Le soupir de la septième tempête », est sortie en Mars 2010.

    Nous sommes tous des conteurs. Que nous écrivions un livre, un e-book, une nouvelle, un script, ou même un essai, un article ou un rapport. Sans un semblant d’histoire au coeur de tout cela, que reste-t-il à  part un exercice de masturbation rhétorique ? Et s’il y a une chose que nous savons à  propos de la masturbation, c’est que cela se pratique seul. Le hic, c’est qu’être seul ne rapporte rien. Ecrire pour gagner sa vie est un sport d’équipe qui demande de passer la balle à  un éditeur, puis à  un lecteur quelque part dans le monde. La différence entre les différentes formes d’écriture se réduit à  de la sémantique opérationnelle. En d’autres termes, l’essence de ce qui nous fait écrire mieux reste valable dans tous les domaines, et donc quelque chose auquel nous pouvons nous entraîner, et que nous pouvons éventuellement maitriser, peu importe ce que nous écrivons.

    C’est écrit

    Derrière le bon sens habituel, entre les trucs et les techniques, avant les principes et les bases, et au dessus de tout le reste, il y a quelques vérités fondamentales à  propos de ce que nous faisons, et à  propos de la manière dont nous le faisons. Regardons cela plus en détail. Ces vérités universelles s’appliquent à  peu près à  n’importe quelle profession, au passage. Mais pour certaines raisons, il y a des écrivains, surtout des nouveaux écrivains, qui pensent que de telles vérités fondamentales n’existent pas, ou ne s’appliquent pas à  eux. SI vous êtes dans ce cas, écoutez attentivement : c’est le pire des conseils d’écriture jamais donné. Le meilleur conseil d’écriture – de tous les temps – vient d’un noyau, d’une perspective fondamentale. Acceptez les cinq cadeaux de vérités qui constituent ce noyau, et votre écriture grimpera rapidement et durablement à  un niveau supérieur.

     

    1. Concevez vos écrits comme un ingénieur

    L’illusion la plus néfaste et la plus répandue dans le monde est que vous pouvez écrire quelque chose de bon sans ordre et sans structure. Même si vous ne faites que survoler l’écriture, si vous aimez écrire comme ça vous vient, vous finirez par réécrire et réviser votre texte jusqu’à  ce qu’une structure ordonnée apparaisse et devienne le squelette de la pièce finie. Quelques écrivains – souvent les plus expérimentés et reconnus, alors lisez attentivement – accordent beaucoup d’importance à  la structure de leur histoire avant de l’écrire. Ils construisent au préalable une structure, plutôt que d’en trouver une en creusant dans le chaos d’un projet informe et compliqué. La pire chose qui puisse arriver est que vous ne réalisiez même pas que c’est compliqué. Vous savez quoi : c’est exactement ce dont l’ingénieur d’histoire est conscient, lui. Et ce n’est pas qu’une vieille histoire de squelette non plus. La structure n’est pas quelque chose que vous construisez dans le moment, pendant que vous écrivez. La structure d’une histoire de tout type, et sous toute forme, est basé sur des modèles et des principes reconnus. Si vous les violez, ou écrivez en les ignorant, c’est à  votre propre péril de conteur. Sans une structure narrative bien en place, même la plus élégante et la plus forte des proses tombe au sol comme un tas humide, frémissant d’impuissance. L’ordre et la structure – qu’ils soient planifiés ou réajustés – dépendent toujours de la conception. Et la conception, par définition, est une pratique basée sur certains principes, et sur ces lois éprouvées et ces modèles. Apprenez-les, puis construisez votre écrit sur ces point forts validés, et votre histoire sera prête à  s’élever au rang d’art.

     

    2. Polissez votre écriture comme un poète maudit

    L’écriture est semblable au chant, au jeu d’un instrument ou à  l’athlétisme. Plus vous pratiquez, et plus votre sensibilité sera évoluée et travaillée, jusqu’à  ce que finalement vous puissiez instinctivement ajouter de la subtilité et de la nuance à  votre performance. Ce qui distingue, d’ailleurs, ceux qui sont publiés de ceux qui ne le sont pas. Ces touches légères paraissent généralement, si on les regarde de loin, plus faciles que ce qu’elles sont réellement. La réussite de tous ces efforts est la production d’un artisanat, et l’artisanat est le produit d’instincts évolués entrant en collision avec des principes éprouvés. Le risque inhérent à  ce polissage de votre travail est d’écraser votre voix narrative, de la rendre superficielle. Polir est autant un travail de simplification du langage qu’un travail sur l’espace entre les respirations, tout en laissant ce qu’il faut de jus stylistique pour pimenter les choses. Tôt ou tard, votre écriture s’installera dans une voix qui est la vôtre, de manière unique. A ce moment, polir son travail devient l’équivalent littéraire de se racler la gorge. Quelquefois, les meilleurs écrivains sont simplement les meilleurs racleurs de gorge.

     

    3. Corrigez vos textes comme un bourreau maniaque avec une pointe de classe

    Les corrections sont facilement confondues avec le polissage. Corriger peut vouloir dire deux choses : le travail de rédaction (ce qui veut dire, en fait, nettoyer et corriger votre prose, tandis que le polissage concerne plus votre style et votre ton), et le montage de l’histoire, qui est la coupe dans la graisse narrative, et le renforcement des moments narratifs. Les deux sont nécessaires. Et vous avez besoin d’une combinaison de deux choses pour bien faire : du temps, et un regard extérieur. Ce dont vous n’avez pas besoin est quelqu’un essayant de transformer votre travail en bouillie à  la vanille, telle que l’aimait votre vieux professeur de français au lycée. Une voix efficace, volontaire, l’emporte sur la langue parfaite, tant que vos lecteurs sont d’accords. (Exemple : j’ai utilisé plus haut l’expression  » sémantique opérationnelle », vous pouvez chercher, cette expression n’existe pas. Chaque fois que je la tape, je vois ces satanés soulignement rouges, mais c’est l’expression exacte, les mots voulus, je suis sûr que vous avez compris, et mon vieux prof de français peut bien me mordre). Une des meilleures stratégies pour tirer le meilleur de votre travail est de le laisser de côté quelques temps avant de le mettre sous les yeux impitoyables d’un éditeur. Et si vous ne pouvez pas être ces yeux avec une parfaite objectivité, envisagez de confier cette tâche à  quelqu’un qui aussi pointu que vous dans votre domaine. Dans mon cas, c’est ma femme. Si c’est du blabla, ou des conneries, je le saurais. Faire du travail bien édité (dans ce cas synonyme de corrigé correctement), est le grand secret des auteurs publiés.

     

    4. Défendez votre travail comme un possédé

    Sachez que le manuscrit à  côté du vôtre sur le bureau de l’éditeur, ou sur le blog qui concurrence le votre pour avoir l’attention des lecteurs, est probablement aussi bon que le vôtre. Peut-être pas – faire en sorte que ça ne se produise pas est le but – mais tôt ou tard ce sera certainement le cas. Ce qui signifie que vous gagnerez parfois, et que parfois vous perdrez. La ténacité est aussi importante pour faire une carrière d’écrivain que le talent ou le métier. Ce n’est pas un travail pour les peaux-tendres, et ce n’est pas un milieu pour les non-initiés. Les agents et les éditeurs et même les lecteurs sont effectivement à  la recherche d’une raison pour rejeter notre travail, autant qu’ils sont dans l’espoir de tomber amoureux. Personne n’a dit que cela était juste, et ça ne l’est pas. Votre travail est d’être passionné par votre public, et la manière dont vous lui parlez, que par l’écriture. Ce qui veut dire que vous devez maîtriser des compétences telles que la préparation des manuscrits, les études de marché, la concurrence, les tendances du marché, les lancements « live » et les interrogations écrites, sans parler de l’art de se ressaisir après une bonne crise de larmes, et être capable de tout recommencer. Le monde est plein de manuscrits parfaitement dignes qui n’ont pas été publiés parce que leurs auteurs n’ont pas eu les tripes de les vendre. Ne soyez pas cet écrivain. Tout ce qui va vous arriver dans ce travail est ce que vous provoquerez.

     

    5. Aimez votre travail comme si vous étiez sa mère

    Votre mère vous aime inconditionnellement. Et pourtant, elle vous pousse à  un niveau supérieur de performance, de savoir-être. Elle vous aide à  y arriver, même si elle n’en est pas le parfait exemple elle-même. Elle s’attend à  ce que vous y arriviez, et si elle croit que vous le voulez vraiment, elle n’acceptera rien de moins. Et si vous n’y parvenez pas, elle vous aime quand même, et tout autant. Ses attentes concernant votre excellence, votre succès, et, finalement, votre bonheur, sont l’expression de son amour inconditionnel pour vous. Et il y a des chances qu’elle n’accepte pas que ça merde dans le processus. Elle vient vous chercher quand vous tombez. Elle soigne vos blessures quand vous échouez. Elle vous prend dans ses bras quand vous en avez besoin, et elle vous met des coups de pompes au cul quand c’est ce qu’il vous faut. Ensuite, elle vous renvoie dans le monde réel pour essayer à  nouveau. Tout ça simplement au nom de l’amour. Votre histoire a besoin de plus qu’un écrivain de génie, une idée super, un éditeur impitoyable, un défenseur maniaque et quelques coups de chance. Elle a besoin de quelqu’un pour l’aimer. Quelqu’un qui la voudra dans un état d’excellence, qui comprend et accepte que « bien » n’est pas assez bien dans le marché actuel. « Bien », c’est juste pour pouvoir soumettre son manuscrit dans la boite de quelqu’un. Les gagnants, au final, apportent bien plus. Ce qu’ils apportent est l’amour de leur histoire, forgée et aimée dans l’existence à  un niveau d’engagement maternel. Et, en tant qu’auteur, vous êtes, après tout, sa mère. C’est le meilleur conseil d’écriture que vous n’entendrez jamais. Parce que tout le reste dans le vaste univers du savoir concernant l’écriture, tout ce qui peut s’apprendre et s’appliquer pour atteindre un niveau artistique, est renforcé par ces quelques vérités. Sans tout cela, tout ce que vous avez est une intention. Et cela, seul, ne suffit pas pour aller au bout du chemin ; Ces cinq vérités fondamentales, combinées avec votre talent et votre passion, sans parler de votre future idée qui tue, pourraient bien vous y emmener.