
Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle, et encore plus de mon jardin imparfait.
Michel Eyquem de Montaigne (1533 – 1592) philosophe, humaniste et moraliste français de la Renaissance
Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle, et encore plus de mon jardin imparfait.
Michel Eyquem de Montaigne (1533 – 1592) philosophe, humaniste et moraliste français de la Renaissance
Il faut saluer les différents syndicats de salariés et les organisations patronales d’avoir, à l’initiative de Laurence Parisot, réussi à se mettre ensemble autour d’une table pour dresser un état des lieux communs.
J’ai été surpris en écoutant la radio ce matin de voir le peu d’enthousiasme qu’a soulevé cette avancée, pourtant importante, dans la qualité du dialogue. J’en déduis que les journalistes sont déçus : le dialogue constructif est moins vendeur que le conflit ouvert et les petites phrases assassines. On entend à longueur d’année les mêmes critiquer le manque de dialogue et le conflit fermé, et lorsque de la discussion concrète se met en place, les commentaires sont tièdes. Il faut saluer l’énergie de tous ceux qui, malgré cette tiédeur et cet immobilisme, parviennent à réunir tout le monde autour d’une table. Saluons Laurence Parisot pour son travail.
Les médias ont tort de ne pas saluer l’évènement ; je vois pourtant au moins 5 avantages à la tenue de ces discussions :
Saluons donc les quatre des cinq syndicats de salariés (CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC) et les trois organisations patronales (Medef, CGPME et UPA) qui ont accepté de travailler ensemble sur les contrats de travail, la sécurisation des parcours professionnels et la remise à plat de l’assurance chômage. Et espèrons que la CGT va comprendre que la voie du progrès social, c’est le dialogue plus que le conflit.