C’est beau, les hélices du Titanic, non ?
Photo vue chez AwesomeStories, via Oobject.
Année : 2010
-
Les hélices du Titanic
-
Se changer pour changer le monde
La conduite du changement m’intéresse. Parce que j’aime l’action, et que l’action c’est le changement. Comment agir sans rien changer ?Pour agir, il faut accepter le monde comme il est. Pas comme on le voudrait, mais simplement comme il est. Seth Godin revient là-dessus avec talent dans son dernier bouquin.
J’ai toujours aimé cette citation de Marc-Aurèle :
Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.
Marc-Aurèle
Œuvrer efficacement, cela implique d’avoir un but. Cela peut-être inconscient, ou simplement faire changer les choses, se faire sa place, évoluer vers ce qui nous plait, peu importe. Chacun ses motivations. Mais chacun est bien obligé, dans la poursuite de ses buts, de se fixer certaines limites. Les règles morales, éthiques, servent à cela, à mon sens. Cela permet de chercher l’efficacité, mais pas de manière brutale : de manière humaine. C’est-à-dire en prenant en compte les autres, leurs propres intérêts, en prenant en compte notre volonté de continuer à se regarder dans une glace sans rougir : la fin ne justifie pas tous les moyens, c’est une question de fidélité à ce que nous sommes. Pas d’accomplissement dans l’action, si cela devait se faire au détriment de l’estime que l’on a de soi.
Il faut arriver à lutter contre l’attachement qui nous lie à des choses irréelles (un passé fantasmé, un présent illusoire, un avenir utopique), pour œuvrer sur les choses telles qu’elles sont, tout en restant fidèle à ce que nous sommes.
C’est cela, l’action, non ? Se défaire d’une partie de soi, en conservant une autre partie de soi. Accepter le changement en nous, tout en le conduisant à l’extérieur.
On ne peut rien changer sans se changer soi-même.
-
Songs : Brad Mehldau
On reprend les articles sur les albums magiques ! Le dernier était Grace (Jeff Buckley). Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le meilleur album de Brad Mehldau, pianiste de jazz, amateur de rock et virtuose touche-à -tout. Il s’agit de « Songs : Art of the Trio Vol. 3« . Sur le site officiel de l’artiste, on peut lire que « beaucoup de gens [lui] disent que ‘Songs’ est leur album préféré. » Je confirme. C’est certainement celui qui est le plus directement émouvant, fort, mélodieux. C’est du grand art, pour faire simple. Tous les morceaux sont magnifiques.
Je vous fais écouter le premier « Song-song ». Parce que j’adore la longue introduction, lente, hypnotique, qui nous apaise dans un mouvement de balancier, tout en tension, et qui lance le morceau en retombant sur une basse magnifique (parce qu’attendue – un peu plus à chaque écoute), laissant la place au chant du piano. Album à écouter, encore et encore.
-
Site délirant : oobject !
J’ai découvert en surfant un site bizarre oobject, qui dresse des listes de pleins de choses. Par exemple : 12 photos d’à -pics impressionnant, 8 photos de villes désertes, 9 machines à faire le thé, 12 constructions dans la roche, etc…C’est fait sous un angle très design, et du coup le site est très beau.
Un beau bric-à -brac, avec pas mal de photos intéressantes. C’est très facile d’y perdre du temps. En exemple, un belle photo d’un sculpture de Ron Mueck, et une vidéo de parcours, pour vous donner envie. Allez-y : il y a vraiment plein de choses à découvrir.
Tiens ! Je me demande si Gonzague ou Digiboy connaissent ce site…?
-
Etes-vous indispensable ?
Je voulais vous raconter l’histoire de ma reconversion dans ma boite. Et voilà que Dominique me met dans les mains « Linchpin« , de Seth Godin. C’est un superbe livre, passionnant, riche, foisonnant, dérangeant parfois. Au final, il a changé ma manière de penser mon travail, même si cela n’a fait que me permettre de mettre des mots sur ce que je ressentais. Je repousse donc un peu le premier billet de la série, et vous conseille ce livre admirable. De quoi parle ce livre ? De la manière dont on peut se rendre indispensable au travail, s’épanouir, enrichir les autres, créer des connexions. C’est ce que Seth appelle faire son travail comme un art. L’art, c’est ce qui touche les autres et les fait changer. En donnant aux autres, en écrivant le plan plutôt qu’en suivant celui donné par les chefs. Un Linchpin, c’est un pivot, c’est celui qui créé du lien. C’est celui qui change les autres par son art (sa manière pleine de faire son travail). C’est chacun de nous : voilà le propos de Seth Godin. Chacun peut devenir un « linchpin », et il suffit pour cela de vaincre la résistance, le cerveau reptilien (le « lézard »), qui veut tout sauf se retrouver dans l’inconfort, dans le risque, dans l’inattendu. Je ne saurais trop conseiller ce livre à tous ceux qui veulent marier travail et passion. Cela ne dépend pas du travail, mais de nous. Il y a des « linchpin » parmi les garçons de café, parmi les ingénieurs, parmi les artistes, parmi les dirigeants. Partout. Pourquoi pas vous ?
-
Rêve de blogueur
Je suis aujourd’hui au café. Toute la journée. Je profite d’un jour de congé pour travailler, et faire toutes les choses qui traînent depuis des semaines et que je n’ai pas le temps ou le courage de faire le soir, après le boulot.
Je vais m’occuper de mon réseau, je vais publier un billet sur chacun de mes blogs. Je vais aller commenter – enfin ! – sur les blogs que j’aime et y apporter ma petite touche aux discussions.
Un rêve de blogueur, finalement.