CatĂ©gorie : 🌍 International

  • Quand ?

    Quand ?

    Je ne mets aucune prĂ©caution oratoire pour me mettre Ă  distance de Trump, du personnage, ou de son action : il a jouĂ© une formidable campagne, courageuse, et ce qu’il met en place me parait frappĂ© au coin du bon sens. Je rĂȘve que nous puissions faire la mĂȘme chose en France.
    Quand on regarde ce qui se passe aux USA depuis son arrivĂ©e, on ne peut qu’ĂȘtre impressionnĂ© par la prĂ©paration, la force et la rapiditĂ© avec laquelle ils font bouger les lignes. Et ils ont bien raison : les choses sont dites, les abus et la gabegie dĂ©noncĂ©s et stoppĂ©s partout oĂč c’est possible, les agences de propagande fermĂ©es. Les Etats hors-la-loi pointĂ©s du doigt et remis dans le rang. La bureaucratie sommĂ©e de se mettre au boulot, partout, et justifier de ses missions. L’immoralitĂ© du wokisme explicitĂ©e, dĂ©noncĂ©e au plus haut niveau. Les intĂ©rĂȘts du pays remis au cƓur de l’action politique, la visĂ©e affichĂ©e de faire cesser des conflits scandaleux qui n’auraient jamais du exister (je pense Ă  l’Ukraine), et on pourrait continuer la liste. La sortie des « fumisteries » internationales : OMS, Accord de Paris sur le « Climat ».
    Bien sĂ»r, nous ne sommes pas amĂ©ricains. Mais Ă  peu de choses prĂšs, toutes ces actions, dans une forme ou une autre, devront ĂȘtre mise en Ɠuvre en France et en Europe : je n’ose imaginer ce qu’on va trouver sous le tapis tant la gabegie est gĂ©nĂ©ralisĂ©e, et la corruption, et le vol. Un exemple rĂ©cent : plus de la moitiĂ© des piĂšces du Mobilier National, du Quai d’Orsay a tout bonnement « disparu » (comprendre : volĂ©e par les dignes reprĂ©sentants du peuple et les fonctionnaires). Je ne parle mĂȘme pas de la spoliation fiscale qui a atteint des sommets, et rend impossible la vie de beaucoup de français, et le dĂ©veloppement d’une Ă©conomie prospĂšre.
    La seule question qui devra trouver une rĂ©ponse pour sortir de tout cela, nous aussi, c’est quand ? Quand aurons-nous enfin ce grand mĂ©nage de la clique de parasites socialistes qui pourrissent le pays depuis quarante ans ? La rĂ©ponse est toute trouvĂ©e, et il n’y en a qu’une : le plus vite possible. Du coup, passons Ă  la suivante : comment ?
    Les USA nous montrent quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses, dont un me parait central. Pour pouvoir faire ce mĂ©nage, qui va bien entendu trouver une forte opposition auprĂšs de tous ceux qui directement ou indirectement se gavent sur le systĂšme, il faut pouvoir dire les choses, jusqu’au bout. On le voit avec les problĂšmes que connaĂźt le mĂ©dia FrontiĂšres (et d’autres avant eux) en ce moment : il faut garantir la libertĂ© d’expression. Nous n’avons pas le 1er amendement US (dommage!), mais nous pourrions comme le suggĂ©rait Philippe Nemo commencer par abroger les lois de censure. Et, complĂ©ment indispensable, couper toute forme de subventions Ă  des mĂ©dias (et aux associations Ă  visĂ©es politiques). Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que ce qui se passe aux USA pourrait se produire en France ?

  • Un souffle de libertĂ©

    Un souffle de liberté

    J’ai suivi de prĂšs la campagne US sur X. Contrairement Ă  ce que nous serinait les mĂ©dias depuis des mois, Donald Trump, aprĂšs un parcours proprement exceptionnel (multiples tentatives juridiques, monde mĂ©diatique vent debout contre « Hitler », deux tentatives d’assassinat) a Ă©tĂ© réélu haut la main. Une vĂ©ritable vague rĂ©publicaine. Bien sĂ»r, les ralliements de poids, tout Ă  fait justes et comprĂ©hensibles, de @elonmusk, @RobertKennedyJr, Vivek Ramaswamy, et autre @joeRogan ont pesĂ© dans la balance. Le gĂ©nie de la communication de Trump aussi bien sĂ»r. Mais surtout, surtout, le fait qu’ils aient fait leur campagne sur les vrais sujets : moins de bureaucratie et d’Ă©touffement Ă©tatique, guerre au wokisme, fin des frontiĂšres ouvertes, sortie des folies « climatiques », retour Ă  la croissance et Ă  moins de dette. C’est simple : quand on parle aux gens des vrais sujets, sans mentir en permanence, et sans leur vomir Ă  la tronche, ça marche.

    Enseignements et doutes

    J’aimerais penser qu’il est possible de tirer quelques enseignements pour la France, et que certains politiciens vont s’inspirer de cette remarquable campagne pour s’unir, parler plus vrai et sans dĂ©tours des vrais sujets (comme @ZemmourEric le fait si bien). Mais quand je vois le niveau de l’AssemblĂ©e, des dĂ©bats, et des petits cris d’effarouchĂ©s que poussent les uns et les autres quand on ose dire les choses en vrai, et au moment oĂč des pogroms ont lieu sur le sol europĂ©en, je suis un peu sceptique. NĂ©anmoins, quel kif : bravo au peuple amĂ©ricain d’avoir mis une telle raclĂ©e aux gauchistes et aux journalistes.
    Mise Ă  jour : pour le plaisir voici un petit extrait qui montre, sur le sujet de la libertĂ© d’expression (1er amendement US), comment on dĂ©fend concrĂštement un principe.

  • Le libĂ©ralisme capitaliste triomphera

    J’avais dĂ©jà  parlĂ© sur ce blog de ma croyance dans le progrĂšs, grĂące notamment au dĂ©veloppement de l’Ă©ducation, de l’Ă©conomie, de la santĂ©, et des sociĂ©tĂ©s libĂ©rales. L’IDH est un moyen – imparfait, mais qui a le mĂ©rite d’exister – de mesurer le progrĂšs humain.
    Je vous cite[1. Info communiquĂ©e par Libertas] donc, car le propos est proche, cet excellent billet, lu sur Gauche Totalitaire (j’avais vu passer une info similaire cet Ă©tĂ©, sans avoir pu retrouver la source : 500 millions de « pauvres » en moins) :

    En dĂ©pit d’une hausse de population du monde de 2 milliards d’individus, le nombre de personnes vivant dans la pauvretĂ© absolue a Ă©tĂ© rĂ©duit de 500 millions, de 1.9 à  1.4 milliard. Ceci signifie que 57.000 personnes par jour ont quittĂ© la pauvretĂ© extrĂȘme depuis 1981. Et la derniĂšre dĂ©cennie a Ă©tĂ© la plus avantageuse dans ce sens[2. le dĂ©tail des chiffres est dans la source des donnĂ©es]. »
    Bono, le chanteur du groupe U2 s’insurge sur son blog contre le manque de connaissance de cette information capitale « C’est indĂ©niable, il y a eu de fantastiques succĂšs, et c’est un crime que ces avancĂ©es contre la pauvretĂ© ne soient pas plus connues. Est-ce que vous, dans la blogosphĂšre, pourriez parler un peu de ces chiffres de succĂšs, et m’aider à  comprendre pourquoi ils ne sont pas plus connus ? »

    Voilà  : j’aide à  faire connaitre ces statistiques – plus qu’importantes à  rappeler, effectivement -.
    Pour ce qui est d’aider à  comprendre pourquoi ces chiffres ne sont pas plus souvent Ă©voquĂ©s, je dirais bien que c’est par manque de culture des chiffres.
    Mais ce serait une maniĂšre de ne pas dire ouvertement que certains mĂ©dias et intellectuels « oublient » sciemment d’en parler parce que ça va à  l’encontre de leurs thĂšses anticapitalistes et antilibĂ©rales : si la pauvretĂ© diminue de maniĂšre significative, c’est bien la preuve que l’Ă©conomie libĂ©rale capitaliste, sur le long terme, finira par triompher de la pauvretĂ©. MalgrĂ© toutes les imperfections d’un tel systĂšme.
    Contre qui pourront-ils se battre, si leur ennemi a raison ? Ou plutĂŽt, contre qui se battent-ils, eux qui prĂ©tendent combattre la pauvretĂ©, s’ils se battent contre le systĂšme qui permet le mieux de la faire diminuer ?


  • Obama vs. McCain

    Voilà  deux courtes vidĂ©os prĂ©sentant les arguments des reprĂ©sentants des rĂ©publicains et des dĂ©mocrates en France[1. Stuart W. HAUGEN, Vice-PrĂ©sident des Republicans Abroad France, et Joe SMALLHOOVER, Chairman des Democrats Abroad France] pour dĂ©fendre leur poulains. Je les ai trouvĂ©es sur le site de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et StratĂ©giques), dans la newsletter #271.

    CÎté Républicain

    CÎté Démocrate

    Personnellement, je trouve les arguments du républicain plus incisifs et convaincants, et vous ?


  • SubsidiaritĂ©

    Retour sur le principe de subsidiaritĂ©, souvent invoquĂ© et source de pas mal de confusion. Les sociaux-dĂ©mocrates le font partir d’en haut, et le confondent avec la dĂ©centralisation (le niveau le plus haut dans l’organisation de la sociĂ©tĂ© dĂ©lĂšgue une partie de ses pouvoirs), tandis que les libĂ©raux le font partir de l’individu, et y voient le seul moyen de structurer la loi pour garantir la libertĂ© individuelle. Pour les libĂ©raux, la subsidiaritĂ©, c’est le principe selon lequel les individus dĂ©lĂšguent une partie du pouvoir sur un organe collectif (public ou non).

    J’ai reçu ma derniĂšre commande : « L’homme Libre« , un livre d’hommage à  Pascal Salin. Et, bien sĂ»r, je n’ai pas pu m’empĂȘcher de commencer à  dĂ©vorer quelques chapitres. Dont un, clair et nĂ©anmoins fouillĂ©11. Il y revient notamment sur les racines Ă©tymologiques, historiques, et philosophiques du concept, en particulier sur sa proximitĂ© avec des textes du pape Pie XII, et avec le concept de personnalismecher à  Koz, de Jean-Philippe Feldman2, traitant du principe de subsidiaritĂ© : « SubsidiaritĂ© et libĂ©ralisme ». Son article montre bien comment ce principe a Ă©tĂ© utilisĂ© aussi bien par les sociaux-dĂ©mocrates, que par les conservateurs ou les libĂ©raux.
    Il rappelle les distinctions et les nuances qu’il faut apporter à  la dĂ©finition du concept32. J’avais dĂ©jà  fait suivre ici une tribune de Feldman sur le droit et la lĂ©gislation, pour Ă©viter que cela ne devienne un fourre-tout. La subsidiaritĂ© comporte deux dimensions, et doit partir de l’individu pour ĂȘtre une notion pleinement libĂ©rale.

    Subsidiarité : deux dimensions

    3. distinctions que l’article de Wikipedia sur la subsidiaritĂ© ne fait pas du tout
    Ce qu’il rappelait dĂ©jà  dans une confĂ©rence sur la constitution europĂ©enne :

    Pour un libĂ©ral, la subsidiaritĂ© a deux dimensions. La premiĂšre, trop souvent oubliĂ©e, est la dimension horizontale : la subsidiaritĂ© c’est ce qui fait le partage entre la sphĂšre de la puissance publique et la sociĂ©tĂ© civile. La deuxiĂšme, qui n’est qu’annexe, c’est la subsidiaritĂ© verticale : au sein de la puissance publique les dĂ©cisions doivent ĂȘtre prises au plus prĂšs de l’individu.

    La subsidiaritĂ© doit partir de l’individu

    La subsidiaritĂ© doit partir de l’individu, comme le rappelle Jacques de GuĂ©nin :
    L’homme libre et responsable, nous l’avons vu, cherche à  s’associer à  d’autres personnes pour satisfaire des objectifs qui dĂ©passent ses seules capacitĂ©s. Il fait ainsi partie de groupes, comme sa paroisse, son quartier, ou sa commune. Ces groupements peuvent à  leur tour s’associer pour accomplir des objectifs encore plus ambitieux. Mais les groupes d’ordre supĂ©rieur ne doivent pas retirer aux groupes d’ordre infĂ©rieur (dont le plus petit est l’individu), ce que ces derniers peuvent accomplir eux-mĂȘmes : c’est le fameux principe de subsidiaritĂ©. Pour le libĂ©ral, l’État lui-mĂȘme devrait ĂȘtre une association d’ordre supĂ©rieur à  laquelle les associations d’ordre infĂ©rieur, telles que les communes, dĂ©lĂ©gueraient certains pouvoirs et certains moyens, selon le principe de subsidiaritĂ©. Mais nous vivons depuis toujours dans un schĂ©ma strictement inverse oĂč l’État dispose de tous les pouvoirs et ne consent à  dĂ©lĂ©guer quelques petits espaces de libertĂ© aux citoyens que lorsque ceux-ci le lui arrachent.
    Mathieu Laine et Jean-Philippe Feldman avait également insisté sur le caractÚre remontant de la subsidiarité dans un texte traitant du rejet de la constitution européenne paru sur le Québécois Libre :
    Pour les libĂ©raux, une constitution devrait tout d’abord avoir pour objet non pas tant d’agencer les pouvoirs que de limiter le Pouvoir. SynthĂšse ambiguĂ«, la Constitution europĂ©enne encourage à  l’inverse l’augmentation et la centralisation des pouvoirs. Au-delà  des domaines de compĂ©tence exclusive de l’Union europĂ©enne, la liste des domaines de compĂ©tence partagĂ©e avec les États membres est en effet impressionnante : marchĂ© intĂ©rieur, environnement, protection des consommateurs, transports, etc. Les principes de subsidiaritĂ© et de proportionnalitĂ© sont certes consacrĂ©s, mais au lieu d’ĂȘtre remontante, au lieu de partir de l’individu pour remonter jusqu’à  l’Union europĂ©enne, la subsidiaritĂ©, concept fondamentalement libĂ©ral, est ici descendante.
    C’est toujours le mĂȘme principe mis en avant par les libĂ©raux : l’individu – les individus – doivent ĂȘtre le dĂ©part et la fin de tout systĂšme politique, sous peine de bafouer la libertĂ© individuelle. Chose immorale, mĂȘme sous des prĂ©textes constructivistes prĂ©tendument « sociaux ». J’y souscris pleinement : et vous ?


  • Appel pour le Darfour

    Le collectif Urgence Darfour a lancĂ© un appel sous forme de pĂ©tition pour Ă©viter que le dictateur Omar El-BĂ©chir (le prĂ©sident Soudanais, en grande partie responsable des massacres commis au Darfour) ne sauve sa tĂȘte.
    Rappel des faits :
    Le 14 juillet dernier, M. Moreno-Ocampo avait demandĂ© un mandat d’arrĂȘt contre l’homme fort de Khartoum, l’accusant de crimes de guerre, de crimes contre l’humanitĂ© et gĂ©nocide commis sur les populations civiles du Darfour.
    Des sources sĂ©rieuses et non dĂ©menties font Ă©tat de l’intention de la France et
    du Royaume-Uni de ne pas s’opposer au projet de suspension des poursuites
    judiciaires requises par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI)
    contre le prĂ©sident soudanais Omar El-BĂ©chir.[…] Les gouvernements anglais et français ne peuvent ignorer que tout accord avec
    BĂ©chir aboutit systĂ©matiquement à  un marchĂ© de dupes. Combien de fois n’a-t-il
    pas promis de dissoudre les milices janjawids ? Combien de fois n’a-t-il pas
    jurĂ© de faciliter l’aide humanitaire, laquelle est aujourd’hui encore attaquĂ©e,
    pillĂ©e, entravĂ©e ? Comment faire confiance à  celui qui prĂ©tend qu’il y a moins
    de 10 000 morts au Darfour alors que l’ONU en dĂ©nombre 300 000 ?

    Alors, n’hĂ©sitez pas : allez vous renseigner et allez signer cette pĂ©tition 
!
    Si vous voulez en savoir un peu plus sur le rĂ©gime soudanais, vous pouvez lire par exemple l’article suivant : Le rĂ©gime gĂ©nocidaire arabo-intĂ©griste soudanais sur la sellette, par Moha Moukhlis.