Catégorie : 🎵 Musique

  • Stevie Wonder

    Stevie Wonder

    Un des usages les plus intéressants de Spotify, c’est de prendre un artiste qu’on aime bien, et d’aller se ballader dans sa discographie, auquel on accède intégralement. Je viens de passer quelques jours à  découvrir tous les morceaux et albums de Stevie Wonder. Tout n’est pas bon dans son oeuvre, mais c’est un sacré génie quand même, avec une voix incroyable. Je ne résiste pas à  partager cette chanson qui m’était totalement inconnue, et que je trouve très belle : « They Won’t Go When I Go ». Sincèrement : installez-vous tranquillement, mettez un casque, fermez les yeux et profitez!

  • Rover

    Rover

    C’était une belle soirée d’été, en famille. Nous avons fait le jeu du « quizz musical » : quelqu’un lance un morceau sur Spotify, et les autres doivent l’identifier. Bien sûr, au bout de quelques minutes, chacun en profite pour faire découvrir aux autres des morceaux qu’il aime, et c’est très bien ainsi. Ce soir là , j’ai découvert le superbe morceau Aqualast de Rover (de son vrai nom Timothée Régnier), et l’artiste, au passage. Depuis, je suis allé écouter ses deux albums (Rover en 2012 et Let It Glow en 2015). Ce sont deux excellents albums. Je ne résiste donc pas au plaisir de partager avec vous. J’ai choisi le titre Queen of the fools, mais vraiment il y en a beaucoup qui valent le détour. J’attends avec impatience le prochain album.

  • Bonnes vibrations

    Bonnes vibrations

    J’ai eu le grand plaisir et la chance d’assister à  une conférence d’Albéric Tellier, en septembre. Cette conférence était organisée par le Cercle de l’Innovation Managériale, dont je fais partie comme contributeur ponctuel, et toujours intéressé.

    Albéric Tellier, passionné de musique et d’innovation

    Ce professeur de Management nous a présenté son dernier ouvrage, « Bonnes vibrations » (sous-titré : quand les disques mythiques nous éclairent sur les défis de l’innovation). Albéric Tellier est un orateur hors-pair, pédagogue, limpide, passionné et passionnant, et l’idée de son livre est géniale : mêlant ses deux passions, les sciences de gestion et la musique, il a choisi dans l’histoire de la musique des disques qui ont marqué leur époque, et en a éclairé la genèse, l’histoire, les acteurs, etc.. Tout disque, après tout, n’est qu’un projet d’innovation presque comme un autre, si ce n’est que le marché est encore plus incertain, et la part de créativité nécessaire encore plus importante. L’auteur y aborde différents plans, avec différents exemples de disques sur chaque plan : acteurs, projets, organisations, stratégies, environnements.

    Mine d’or de sciences de gestion et de musiques

    J’ai mis un peu plus de temps que prévu à  le lire : chaque court chapitre étant consacré à  un album, il est difficile, voire impossible, de ne pas se le mettre dans le casque pendant la lecture. Du coup, forcément, on se prend à  écouter de la musique, ce qui ralentit la lecture pour les monotâches comme moi. J’ai découvert, d’ailleurs, plein de groupes que je ne connaissais pas du tout – ou que j’ai redécouvert -, et qui sont venus enrichir ma playlist (XTC, The Zombies, par exemple) !
    Le livre est à  l’image de la conférence : passionnant. Et au juste niveau de vulgarisation, qui décidément est un art. Et qu’Albéric Tellier maîtrise, en bon professeur, à  la perfection. Plutôt que de long discours, et comme il y a une série de vidéos sur Youtube, proposée par XerfiCanal, j’en mets une en exemple, ce qui vous permettra de découvrir l’auteur « en chair et en os », et une des histoires qui m’a marquée dans sa conférence : celle de l’album What’s Going On, de Marvin Gaye.


  • Chroniques

    Chroniques

    J’ai terminé ce livre il y a déjà  quelques temps, mais je prends seulement maintenant le temps d’en faire la recension. C’est une petite autobiographie de Bob Dylan, « Chroniques« . Il y raconte ses débuts, sa passion/vocation pour le folk, son arrivée à  Greenwich village. On y découvre aussi les affres de l’enregistrement de l’album « Oh Mercy« , avec Daniel Lanois à  la Nouvelle-Orléans. Enorme travailleur, intuitif et visionnaire.

    Elements glanés…

    C’est une super autobiographie : le style sec, tranché, et en même temps romantique nous permet de « ressentir » la personnalité de Dylan un peu mieux. J’en retiens trois éléments très intéressants :

    • son imaginaire nostalgique, amoureux d’un monde qui avait déjà  disparu quand il est né. Un monde à  moitié réel, à  moitié fanstamé, faits de noblesse, de justice, d’identité assumée et claire. Bob Dylan assume de chercher un monde passé, et les restes de ce monde dans ce qui bouge. Une intéressante manière de penser le monde, originale, conservatrice non de ce qui existe, mais de l’esprit de ce qui a été.
    • son refus d’être récupéré par les mouvements de contestation des années 69-70. Dylan n’ira pas à  Woodstock, et vivra sa vie de père de famille loin de la célébrité. Il a au sens propre fuit ce monde de « professionnels de la prostestation ». Il ne s’y reconnait pas. J’aime cette facette très simple de Dylan, loin du mythe ou de l’icône : méfiant de la notoriété, amoureux de sa liberté, protecteur de sa vie intime.
    • sa fidélité aux personnes : on sent dans son propos que ses rencontres, ses amitiés, comptent plus pour lui que les grandes idées (qui à  mon avis ont pour Dylan déjà  été écrites il y a longtemps).

    A lire ! Pour les fans de Dylan, c’est vraiment un régal, car on y croise par-ci par-là  des morceaux connus, des chansons aimées qui prennent une autre dimension. Mais ça devrait plaire aussi aux autres, il me semble.

  • Deep River Blues

    Deep River Blues

    C’est Max qui m’avait fait découvrir ce guitariste et chanteur, spécialiste du picking. Comme je suis retombé sur lui au hasard de mes pérégrinations, je ne résiste pas au plaisir de partager cette vidéo. Il y en a beaucoup d’autres sur Youtube, faites-vous plaisir. C’est doux, et pétillant à  la fois, joyeux et nostalgique comme du blues, et le gars est un vrai tueur à  la guitare. Son nom ? Tommy Emmanuel. Le morceau ? Deep River Blues.

  • Ravel – Concerto en Sol Majeur

    Ravel – Concerto en Sol Majeur

    J’ai eu la chance hier soir d’assister à  une Master Classe publique dispensée par François-René Duchâble à  la Salle Cortot (grâce à  @jmarco75). Nous avons pu y découvrir trois jeunes pianistes (Maroussia Gentet, He Shi et Audrey Lonca-Alberto) et trois oeuvres de Maurice Ravel. Autant vous dire que c’était un vrai bonheur, et je vous recommande d’aller demander le programme !
    J’ai adoré pouvoir assister à  ce cours d’interprétation ; car c’est bien de cela dont il s’agit. Les élèves pianistes, tour à  tour sont venus jouer leur morceau, et François-René Duchâble est ensuite revenu avec eux sur tel ou tel passage, tel ou tel choix d’interprétation. Il insiste beaucoup sur la rigueur, et sur le suivi de la partition. Il dispense sa master classe avec beaucoup de joie, de plaisir, d’exubérance même, et surtout avec une complicité presqu’instantanée entre le maitre et les élèves. Les conseils sont tout de suite compris, et on peut presque voir le jeu des élèves évoluer pendant la séance. Quel niveau ! Quelle classe ! La puissance du jeu de François-René Duchâble est franchement impressionnante. Le son des élèves, malgré leur excellence, parait presque fragile en comparaison.
    C’est très réconfortant de voir ces humains qui bossent dur pour aller toujours plus haut, et nous apporter des émotions pareilles. A propos d’émotions : parmi les oeuvres de Ravel découvertes hier soir, il y avait le Concerto en Sol majeur pour piano et orchestre. Le deuxième mouvement est vraiment sublime et je ne résiste pas au plaisir de le partager ici (version de Samson François) : bonne écoute !