CatĂ©gorie : đŸ“ș VidĂ©os

  • Proteigon = stop-motion + papier + crĂ©ativitĂ©

    Proteigon = stop-motion + papier + créativité

    J’ai trouvĂ© (via Twitter sur DailyGeekShow) cette vidĂ©o trĂšs belle, certes un peu « dĂ©monstration technique », mais intĂ©ressante parce qu’elle montre bien le cĂŽtĂ© magique des films en stop-motion.

  • A propos du rire

    TrÚs beau court-métrage datant de 2002 : « Merci! » de Christine Rabette (vu passer sur Twitter dans le feed de Stéphanie Mitrano). A regarder pour le rire, bien sûr, mais aussi pour les questions terribles posées sans un mot par ces rires.

  • Funeral blues

    Funeral blues

    Voici une superbe chanson, « Funeral Blues », que mon frangin Max vient de mettre en ligne. Le texte est le poĂšme lu lors de la cĂ©rĂ©monie d’enterrement dans le film « 4 mariages et un enterrement ». La musique est de Max, et je trouve qu’il a fait trĂšs fort. Le clip est pas mal non plus, adaptĂ© à  cette chanson de deuil, mais qui parle finalement de la vie et de la mort, de ce qu’on perd. A vous d’Ă©couter et voir !

  • La rĂ©volution cognitive

    Je vous recommande vivement cette conférence de Michel Serres, intitulée « Les nouvelles technologies, révolution culturelle et cognitive » (je suis tombé dessus grâce à un tweet de Jérôme Colombain). Outre la vigueur et la clarté de Michel Serres (qui sont impressionnantes), le propos est lui-même passionnant.

    Il y aborde la manière dont les ordinateurs et internet (ce qu’on appelle souvent les nouvelles technologies) sont en train de modifier radicalement, le temps, l’espace et notre cognition. Michel Serres compare la révolution « internet » à d’autres révolutions dans l’histoire de l’humanité – en lien avec l’émission, le traitement, la réception d’informations – : l’apparition du langage, l’apparition de l’écriture et l’apparition de l’imprimerie. Cela replace les choses dans une échelle temporelle intéressante.

    Concernant l’espace, Michel Serres se livre à une réflexion sur le mot « adresse », pour montrer en quoi « Internet » n’a pas raccourci les distances, mais nous a fait changé d’espace (d’un espace physique vers un espace topologique).

    Il finit en envisageant les modifications cognitives pour les êtres humains que nous sommes, en faisant un focus sur la mémoire (une des facultés de l’esprit humain), mais il explique que l’on pourrait mener le même raisonnement avec l’imagination ou la raison. Ces révolutions culturelles (apparition du langage, de l’écriture, de l’imprimerie, puis d’internet) nous ont fait perdre la mémoire.

    Mais si on perd, on gagne. La main en perdant sa fonction de marche quadripède, a gagné en universalité. On a perdu du formaté, et on découvre de l’universel. « L’homme est une bête dont le corps perd » (comme une casserole qui perd de l’eau par un trou, le corps de l’homme perd).

    La perte de mémoire, selon Michel Serres, est compensée par le fait d’être libéré de l’écrasante obligation de se souvenir. On a externalisé la mémoire. L’homme « sans facultés » est donc plus universel, plus libre. Et à cause de cette externalisation, l’homme est à distance de tout, donc ce que nous avons gagné, c’est le devoir d’être intelligent. Puisque notre mémoire est externalisée, il ne nous reste que l’inventivité et la créativité. Le travail intellectuel désormais est obligé d’être intelligent et inventif.

  • Stop motion du ciel de Paris

    Je me met au stopmotion grâce à mon Iphone et à l’application iMotionHD (très bien faite). Cela me servira pour faire des petits films au travail. Aujourd’hui, j’ai eu envie de voir ce que ça donnait avec les nuages…1 photo toute les 30s, pendant presque 2h. Et voilà le résultat. Pas mal, non ?