Nous avons peu à peu abandonné cette liberté économique sans laquelle la liberté personnelle et politique n’a jamais existé.
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Friedrich Hayek
La démocratie est essentiellement un moyen, un procédé utilitaire pour sauvegarder la paix intérieure et la liberté individuelle. En tant que telle, elle n’est aucunement infaillible.
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Friedrich Hayek
Il ne faut pas confondre ces arrangements majoritaires avec les processus spontanés que les communautés libres ont appris à considérer comme apportant bien plus que ne saurait le faire n’importe quelle sagesse individuelle. Si par  » processus social  » nous entendons l’évolution graduelle vers des solutions meilleures que celles que peut apporter un projet volontariste, la loi de la majorité n’en est pas un. Cette loi diffère radicalement de la croissance libre d’où émergent la coutume et les institutions, car son caractère coercitif, monopolistique et exclusif détruit les forces d’auto-correction qui font que, dans une société libre, les efforts maladroits sont abandonnés et ne subsiste que ce qui marche. Elle diffère aussi fondamentalement du processus cumulatif par lequel le droit se forme à partir de précédents, ou encore (comme c’est le cas pour certaines décisions du juge) se fond dans un tout cohérent, parce qu’on respecte des principes reconnus lors de jugements antérieurs.
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Friedrich Hayek
Le libéralisme est une doctrine concernant ce que la loi devrait être, la démocratie une doctrine concernant la façon de déterminer ce que sera la loi. Le libéralisme estime qu’il est bon que soit traduit en loi seulement ce qu’accepte la majorité, mais il ne croit pas que le résultat soit forcément une bonne loi. Son objectif, à vrai dire, est de persuader la majorité d’observer certains principes. Il accepte la règle majoritaire en tant que méthode de décision, mais non comme ayant autorité pour dire ce que devrait être la décision. Pour le démocrate doctrinaire, le fait que la majorité veuille quelque chose est une raison suffisante pour considérer cette chose comme bonne ; pour lui, la volonté de la majorité fait non seulement la loi, mais ce qui est la bonne loi.
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Friedrich Hayek
Les fondateurs du socialisme ne faisaient pas mystère de leurs intentions à l’égard de la liberté. Ils considéraient la liberté de pensée comme la source de tous les maux du XIXème siècle et le premier des planistes modernes, Saint-Simon, prédisait même que ceux qui n’obéiraient pas à ses plans seraient « traités comme du bétail ».
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Friedrich Von Hayek
Le concept central du libéralisme est que, par l’application de règles universelles de juste conduite, qui protégent un domaine privé individuel reconnaissable, un ordre spontané apparaitra de lui-même dans les affaires humaines, d’une complexité plus grande qu’aucun arrangement délibéré n’en aurait pu produire, et que, par conséquent, les actions coercitives de l’Etat doivent être cantonnées à l’application de telles règles.