
Tout ce qui existe dans l’Univers est le fruit du hasard et de la nécessité.
Démocrite (vers 460-370 avant J.C.),
philosophe grec.
Tout ce qui existe dans l’Univers est le fruit du hasard et de la nécessité.
Démocrite (vers 460-370 avant J.C.),
philosophe grec.
J’aime les habitudes. C’est rassurant et puissant, les habitudes. Notre vie est faite – en partie – d’habitudes. Beaucoup de gens confondent les habitudes, et la routine. La routine n’est qu’une habitude mal vécue :
Routine : Habitude de penser ou d’agir selon des schémas invariables, en repoussant a priori toute idée de nouveauté et de progrès.
Si l’idée de nouveauté ou de progrès, ainsi que l’idée de variation, sont exclues, là , oui, ça devient insupportable, les habitudes. Ce sont les côtés systématiques et machinals, l’action « sans y penser » qui rendent les habitudes si énervantes. Mais faire quelque chose « sans y penser », c’est plus de la faute de celui qui le vit, que de la faute de la répétition.
Il suffit d’habiter ce qu’on vit, et le vouloir, pour transformer une routine en une habitude, et y trouver de la joie; la conscience de l’action transforme l’habitude en experience sans cesse renouvelée. La peur de la nouveauté fait se réfugier certains dans l’habitude ; c’est confortable l’habitude. Je pense cependant qu’il faut continuer à voir la nouveauté, même dans nos habitudes. Il faut mettre de la volonté dans le moindre de nos actes, et dans nos habitudes.
Et puis l’habitude, c’est aussi la capacité acquise par répétition. Il faut refaire ses gammes, souvent, et de manière presque invariable, pour atteindre la liberté du jeu.
L’important, en somme, c’est de savoir identifier les bonnes habitudes (le travail, les relations humaines, par exemple) et les mauvaises (la drogue, par exemple). Savez-vous identifier vos mauvaises habitudes ? et vos bonnes ? Abandonner les mauvaises ? faire fructifier les bonnes ?
Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle de savoir changer souvent et facilement d’habitudes.
[Pierre Reverdy]
Il y a un mois, un gars dans une formation a évoqué – pour illustrer son propos – les 4 vertus cardinales. Comme je n’aime pas trop rester dans l’ignorance, je suis allé chercher ce que c’est, et je vous livre le résultat de mes recherches.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une vertu ?
Vertu : Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l’individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu’il rencontre.
Beau programme, n’est-ce pas ? Cela donne envie d’être vertueux…
Les quatre vertus cardinales sont les suivantes : Prudence, tempérance, force et justice. Le christianisme considère qu’elles jouent un rôle central (cardinale vient de « cardo », qui signifie = charnière, pivot) dans l’action humaine, et pour le comportement des hommes entre eux. Elles sont issues de l’antiquité (Platon, Aristote, philosophes stoïciens). Voilà les définitions que l’on peut trouver sur Wikipédia et Lexilogos, assorties de quelques citations piochées sur Evene. Je ne suis l’auteur de rien dans cet article, ce ne sont que des copiés-collés, mais ces définitions donnent à réfléchir, je trouve. Et permettent de se poser les questions : suis-je vertueux ? La vertu est-elle un idéal à viser ou non ?
La prudence dispose la raison pratique à discerner en toute circonstance le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir.
Définitions :
La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.
[Proverbe espagnol]
La tempérance assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l’honnêteté, procurant l’équilibre dans l’usage des biens.
Définition :
Modération, sobritété, retenue, mesure
La tempérance est un arbre qui a pour racine le contentement de peu, et pour fruits le calme et la paix.
[Ferdinand Denis]
La force, c’est-à -dire le courage, assure dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien, affermissant la résolution de résister aux tentations et de surmonter les obstacles dans la vie morale.
Définition :
Ensemble des ressources physiques, morales ou intellectuelles qui permettent à une personne de s’imposer ou de réagir.
C’est la force et la liberté qui font les excellents hommes. La faiblesse et l’esclavage n’ont fait jamais que des méchants.
[Jean-Jacques Rousseau]
La justice consiste dans la constante et ferme volonté de donner à chacun ce qui lui est dû.
Définition :
Principe moral impliquant la conformité de la rétribution avec le mérite, le respect de ce qui est conforme au droit.
L’injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
[Friedrich Nietzsche]
Bien sûr, personne n’est à la fois prudent, fort, juste et faisant preuve de tempérance ; mais on doit essayer d’y tendre, non ?
Rappelons que les vertus sont des attitudes fermes, des dispositions stables, des perfections habituelles de l’intelligence et de la volonté qui règlent les actes, ordonnent les passions et guident la conduite.
Elles procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne. L’homme vertueux, c’est celui qui librement pratique le bien.
Sources :
En quelques jours au moyen-orient, Ségolène Royal a définivement achevé de nous montrer son vrai visage : tout comme elle explique que son programme pour 2007 lui sera dicté par les français (démagogie ou incompétence ?), elle parcoure le moyen-orient en accumulant les maladresses coupables. Comment peut-on ne pas préparer mieux que cela une visite dans des lieux sensibles comme le Liban ou Israël ? Excès de confiance et/ou incompétence ?
Deux pays, deux âneries, méprisantes pour deux peuples (Libanais et Iranien) :
On peut se poser les questions suivantes :
Ségolène Royal s’est déplacée pour aller dire ce qu’il voulait entendre à Olmert, et pour aller parler avec des terroristes, dans un but pour le moins flou. Les diplomates français doivent apprécier cette intervention pleine d’à -propos ! Je laisse le mot de la fin à notre ami Desproges :
Mieux vaut rire d’Auschwitz avec un juif, que de jouer au scrabble avec Klaus Barbie.
Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle, et encore plus de mon jardin imparfait.
Michel Eyquem de Montaigne (1533 – 1592) philosophe, humaniste et moraliste français de la Renaissance