David Gallo présente quelques exemples d’animaux incroyables que l’on peut trouver sous l’eau. Le dernier exemple montre le camouflage hallucinant d’une pieuvre. Au passage, si vous ne connaissez pas Ted.com, courrez-y ! Le sous-titre est « Ideas Worth Spreading », ou en français, les idées valent la peine d’être diffusées. Rien n’est plus vrai. Là, plus que des idées, ce qu’on peut partager avec David Gallo, c’est l’émerveillement.
Année : 2010
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La place du jeu
J’ai regardé hier soir, sur Presentation Zen, une excellente conférence du Dr. Stuart Brown. Il y est question du jeu, et de son importance dans le développement des animaux en général, et des humains en particulier. Différents types de jeux sont présentés : le jeu avec le corps, le jeu avec les objets, le jeu de groupe, le jeu solitaire.Les études scientifiques montrent que c’est l’aptitude au jeu qui explique en partie notre faculté d’adaptation. Le jeu a une place biologique, une fonction, comme le sommeil et les rêves. On y parle un peu aussi de motivations internes, car bien évidemment le fait qu’il y ait une part de jeu dans nos activités nous motive grandement pour les réaliser avec passion et énergie.
Et puis dans la présentation, le Dr Stuart Brown parle d’une expérience avec des souris, pour illustrer son propos. Comme j’avais été sensible aux expériences citées par Laborit, j’ai été aussi intéressé par celle-ci.
Deux groupes de souris sont utilisés : l’un peut jouer, et l’autre ne peut plus jouer (les expérimentateurs les empêchent de développer l’aptitude au jeu). On place ensuite le groupe dans un endroit où il y a une odeur très marquée de chat, et une porte de sortie vers un trou protecteur. Tous les rats fuient bien sûr, pour se sauver. Et on observe ensuite deux comportements différents : les rats qui n’ont pas développés l’aptitude au jeu ne ressortent jamais du trou où ils se sont cachés. Ils meurent. L’autre groupe, celui des chanceux que l’on a laissé vivre normalement, avec le jeu, est plus adapté : les rats finissent par explorer, chercher à sortir, regarder ce qui se passe. On mesure là toute l’importance du jeu dans la construction cognitive. Mais assez parlé : l’original est bien mieux. Bon visionnage (pour les nuls en anglais comme moi, n’oubliez pas d’activer les sous-titres, ils ne sont qu’en anglais, mais ça aide quand même) !
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Bobby McFerrin joue avec le public
J’ai vu cette vidéo sur Presentation Zen. Il s’agit d’une remarquable intervention de Bobby McFerrin (mais si, vous savez, Don’t Worry, Be Happy), jouant avec le public à l’aide de la gamme pentatonique. Magnifique !
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La beauté, c’est ce qui reste
En écoutant ce matin le « Clavier bien tempéré » de J.S. Bach, je me suis fait la réflexion que je ratais certainement plein de choses géniales qui sortent en ce moment. Et aussitôt, je me suis dit que ce n’était pas bien grave : le temps et les hommes feront leur travail de tri naturel, d’émergence lente, et l’on saura bientôt ce qui, au final, aura été nouveau et intéressant.
Le volume d’oeuvres produit chaque année rend-il ce tri plus difficile qu’avant ? Je ne le pense pas, car la diffusion et l’accès aux oeuvres a dans le même temps été amélioré, et continuera de s’améliorer.
Les génies de ce jour seront reconnus comme tels rapidement, et je pourrai les découvrir tranquillement dans quelques années.Le nouveau, et la beauté, c’est ce qui reste. Les tableaux de Vermeer de Delft, plus de 350 ans après, continuent d’avoir cette force d’émotion incroyable qui est le propre des grandes oeuvres artistiques.
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Interview de Pascal Salin 3/3
Troisième et dernière partie de l’interview de Pascal Salin. Avoir avoir abordé la crise, puis le libéralisme, nous discutons pour finir de la mise en œuvre du libéralisme, et de diverses questions d’actualités.
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Interview de Pascal Salin 2/3
Dans la deuxième partie de l’interview de Pascal Salin, nous abordons le libéralisme. Au menu : principes moraux de la philosophie libérale, place de l’Etat, contrat social, utopie réaliste.