Mois : octobre 2019

  • Etat de guerre ?

    Etat de guerre ?

    Un meurtre au sein des renseignements, c’est grave. Il est temps de prendre la mesure du problème auquel la France est confrontée (l’islamisation), et de sortir de l’inhibition de l’action. Nous sommes – devrions – être en état de guerre, et utiliser les outils adéquats pour lutter idéologiquement et sur le terrain.

    La réalité de l’islamisation

    La vie médiatique et politique est ainsi faite qu’elle se concentre souvent sur le temps court, et se focalise d’avantage sur les histoires de femmes voilées au Conseil Régional, plutôt que sur les faits récents d’un attentat commis au sein de la DRPP. Cet attentat est pourtant infiniment plus grave, et important pour ce qu’il dit de la situation du pays. De fait, il est maintenant de notoriété publique que l’infiltration des islamistes a pris une ampleur sans précédent. En témoigne la mission d’information sur les services publics face à  la radicalisation dont le rapport est accessible à  tous (Rapport Diard & Poulliat).

    En entendant Alain Bauer, Zineb El-Rhazoui (menacée de mort par les islamistes), et le juge Bruguière débattre de tout cela, j’ai eu le sentiment que l’on se perd un peu dans les – salutaires et louables – précautions propres aux états de droit. Cela sent la technicité, le sens de la précision, l’esprit de justesse. Et cela donne l’impression d’une forme d’impuissance. J’ai pourtant la conviction qu’il faut simplement comprendre que les outils sont là  : il suffit de prendre la mesure de ce que signifie être en guerre. En effet, la question n’est plus là  : ce sont nos ennemis, en nous menaçant, qui choisissent pour nous. Nous sommes en guerre parce que nous sommes attaqués, pas parce que nous aimerions la guerre.

    Etat de guerre

    Il existe un certain nombre de dispositions dans notre Constitution (l’article 16 précise les mesures exceptionnelles lorsque l’on est en état de guerre), ou dans notre droit (état de siège et état d’urgence).

    La difficulté est connue : il s’agit de positionner le curseur entre deux risques. Celui de stigmatiser l’ensemble des musulmans comme de potentiels terroristes, et celui d’être perméables aux combattants infiltrés de l’islam politique. Le curseur est clairement, pour le moment, beaucoup trop près de la naïveté que de la dureté excessive. Combien d’attentats encore, avant de prendre la mesure du réel ?

    Il ne s’agit pas d’un complot. Un complot, c’est secret. Il s’agit d’un projet à  dimension internationale. Une action coordonnée et officielle de l’ensemble des pays musulmans : Stratégie de l’action islamique culturelle à  l’extérieur du monde islamique. Le financement d’associations fait clairement partie de ce projet, pour pouvoir renforcer l’identité musulmane – notamment des enfants – vivant en Occident. Je n’ai pas à  juger de la légitimité de ce projet. Je sais seulement qu’il contrevient à  la conservation de l’identité française.

    Alexandre Del valle le dit très bien : il y a les coupeurs de têtes (les terroristes), et les coupeurs de langues (tous ceux qui braient à  l’islamophobie quand la moindre critique de l’idéologie et du mode de vie islamiques est avancée). Il faut continuer de dire les choses. Il faut déclarer l’état de guerre. Nommer l’ennemi : l’islam politique radical. Pas les musulmans, qui doivent être dans ce combat avec tous les amoureux de la liberté. Des mesures fortes doivent être prises. Des mesures de lutte idéologiques d’une part, et pratiques d’autre part. Il faut lutter, dans le monde des idées, et sur le terrain. Sortir du politiquement correct.

    Lutte idéologique

    Comme toujours le combat des idées se joue beaucoup sur les mots. A titre personnel, je m’oppose aux pièges sémantiques/idéologiques suivants :

    • l’Islam n’est pas qu’une religion. Dans notre culture, le mot religion désigne depuis longtemps les aspects spirituels et rituels, sans la politique. Ce n’est pas le cas avec l’Islam : l’Islam est à  la fois religieux, politique et juridique
    • il faut réaffirmer notre culture et notre civilisation occidentale. Il faut sortir du relativisme consistant à  faire croire que toutes les cultures se valent, ce qui conduit au multiculturalisme. Affirmer la valeur de sa culture n’est pas nier celle des autres, c’est rendre possible une forme de dialogue. Je suis attaché à  la liberté individuelle, à  la tolérance, à  l’égalité devant la Loi : rien de tout cela n’existe vraiment dans les pays non-occidentaux. Cela ne permet probablement pas de les juger pour cela (jugement nécessairement ethnocentrique), mais j’ai bien le droit d’affirmer une préférence. A mes yeux, la culture occidentale vaut mieux que les autres. Ce n’est pas parce que les droits humains sont bafoués dans certains pays, ou que le droit positif de ces pays est en contradiction avec le droit naturel, qu’il faut s’en accommoder sur le plan des idées. Ces cultures sont dans le faux, éthiquement. Il convient de dénoncer ces atteintes aux droits humains. Ce n’est pas faire preuve d’ethnocentrisme que de dire que les droits des femmes en terre d’Islam sont bafoués, c’est rappeler que les humains en terre d’islam sont nos frères et nos soeurs en humanité, et qu’à  ce titre nous les créditons des mêmes droits naturels que nous.
    • Je refuse de me laisser piéger par l’expression « extrême droite » qui sert simplement aux tenants de l’idéologie diversitaire pour tenter de museler leurs adversaires. Le RN, ou ceux qui se retrouvent affublés de cette étiquette n’ont en général rien à  voir avec l’imaginaire de violence, de racisme, d’anti-parlementarisme, ou de néo-nazisme que le mot véhicule.

    Lutte armée

    Il faut bien sûr, en parallèle, lutter contre les combattants. Voici une liste non exhaustive de ce qu’il faudrait au minimum faire pour lutter efficacement contre l’islamisation (un certain nombre de ces actions sont probablement en cours) :

    • rétablir l’ordre dans les banlieues islamisées et vivant du trafic de drogue
    • interdiction des financements étrangers des mosquées ; menace de rupture des relations commerciales avec les pays ayant signé le fameux plan d’islamisation
    • déclarer les Frères musulmans comme organisation terroriste (c’est déjà  le cas de la Russie, des émirats-arabes, de l’arabie saoudite et de l’égypte
    • fermer toutes les mosquées salafistes/radicales
    • expulser les étrangers fichés S, ou connus pour leur appartenance à  l’islam radical
    • reprendre la main sur le monde associatif (supprimer les associations qui ne sont que des chevaux de troie de l’islam, nettoyer le monde du sport, etc..)
    • surveiller toutes les mosquées, et forcer l’utilisation du français dans les lieux de cultes
    • prohiber les tenues islamistes dans tout l’espace public (arrêtons de faire les autruches et de croire que le voile n’est pas un étendard politique)
    • pénaliser toutes formes d’accointances avec la mouvance islamiste radicale (sites, associations, réseaux, mosquées). Cela s’appelle l’intelligence avec l’ennemi
    • stopper l’immigration depuis les pays musulmans
    • refaire de l’assimilation le seul mode d’accession à  la nationalité, et faire de l’acquisition de la nationalité la fin d’un processus, non son point de départ. Malika Sorel a tout dit dans ses livres

    Ces actions demanderont un courage politique hors du commun, dont le seul moteur doit être la préservation de la France : de son mode de vie, de ses institutions, de sa paix, de l’unité de son peuple.

    Je veux croire que la très grande majorité des français, musulmans comme non musulmans, soutiendra ces actions.

  • Innovation pour les nuls #6 – Business model ?

    Innovation pour les nuls #6 – Business model ?

    Dans le monde de l’innovation, il est courant d’entendre parler de Business Models, ou de modèles d’affaires. C’est un outil très utile pour concevoir, décrire et clarifier les activités au sein des entreprises. Ce court article vous propose de découvrir ce qu’est un Business Model, quelques outils et canevas utiles pour les représenter, et une classification des grands types de modèles d’affaires.

    Qui dit modèle, dit … modèle

    Un modèle, c’est toujours une simplification de la réalité. Le modèle d’affaire simplifie les activités des entreprises en les décrivant comme l’articulation entre 4 types d’éléments (décrits ci-après et illustré par le diagramme). J’ai pris cette définition dans l’excellent livre de Clayton Christensen (« The Innovator’s prescription ») qui donne une bonne vision des disruptions en cours et à  venir dans le monde de la santé. C’est un outil indispensable pour réfléchir à  l’innovation.

    • Proposition de valeur (value proposition) : tout commence par une proposition de valeur, c’est-à -dire un service ou un produit qui aide le client à  faire mieux, plus facilement, plus économiquement ce qu’il cherche à  faire (le job-to-done)
    • Ressources : tout ce qu’il va être nécessaire de mobiliser — personnes, technologies, produits, marques, etc.. – pour rendre effective et délivrer la proposition de valeur.
    • Processus : toutes les bonnes manières de travailler ensemble, qui incorporent les apprentissages
    • Profit formula : l’équation économique du business ; actifs, coûts de structures, et les marges opérationnelles. Sans marges, la proposition de valeur ne peut être durablement délivrée.

    Représentations & canevas

    Il existe plusieurs façons de représenter un modèle d’affaire (ou Business model). Les plus connues sont certainement :

    • le Business model canevas (celui d’Osterwalder), qui détaille autour de la proposition de valeur d’une part les activités, ressources et partenaires nécessaires pour la délivrer, et d’autre part les canaux de distribution et les différents segments de clients à  qui l’on souhaite apporter ce service/cette valeur. Vous pouvez le trouver ici.
    • le Lean canvas, qui est plus orienté sur les projets débutants, et qui sert à  bien formuler le problème que l’on veut résoudre (avant de réfléchir à  la solution). Il est très utile, et la lecture des bouquins de son inventeur aussi (Ash Maurya). L’approche développée par l’auteur est très orientée « fact based » : le canvas sert à  poser ses hypothèses, et à  aller tester les plus risquées d’abord. Lean Canvas

    Typologie de modèle d’affaires

    Pour finir, des chercheurs — cités par Christensen dans son livre —, Oystein Fjeldstad et Charles Stabell, ont proposé une typologie de BM très différents. Les grands types de Business Models, en quelque sorte. Ils en distinguent 3 sortes, qui se trouvent dans le tableau ci-dessous. Je laisse les noms en anglais pour ne pas risquer de contre-sens.

    Bien sûr, il n’est pas rare que des institutions ou des organisations mélangent plusieurs de ces modèles archétypaux. Et vous ? Quel est votre modèle d’affaire ? Est-il pur ? Est-il hybride ?

    Pour aller plus loin (plus sûrement et plus lentement) :

    >> Lire les autres articles de la série <<

  • L’Iliade et l’Odyssée

    L’Iliade et l’Odyssée

    Il en est de L’Iliade et de L’Odyssée comme de La Bible : ce sont des morceaux de notre culture, des racines. Je viens de terminer cette formidable épopée, ce terrible récit, ce roman incroyable (LE roman?). Et j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à  (re)trouver ces histoires. Bien sûr, chacun connait sans les avoir lu des épisodes du voyage de retour d’Ulysse vers Ithaque. Ils sont maintenant passés dans l’imaginaire collectif : Circé, Calypso, Charybde et Scylla, le Cyclope, les Sirènes, les prétendants et la vengeance d’Ulysse.
    L’Iliade est plus ardu à  lire, mais passionnant aussi : on y découvre le jeu des divinités de l’Olympe qui prennent part à  la lutte, certains du côté des Grecs, d’autres du côté des Troyens assiégés. Ces Dieux prennent souvent l’apparence d’humain pour aller peser sur les esprits, et usent de leur pouvoir pour peser sur l’issue du combat entre les deux armées. On retrouve là , à  nouveau des noms et des personnages plus ou moins connus, Agamemnon, Achille, Hector. Le récit est plus centré sur la colère d’Achille, qui n’en sortira que pour aller venger son ami Patrocle, tué par Hector, sur la mort d’Hector, et la récupération de son corps par les Troyens, que sur l’issue du siège à  proprement parler.
    Il existe plein d’éditions différentes : sur Kindle j’ai commencé par une version très résumée, puis j’ai lu la version de Leconte de Lisle qui est dans le domaine public. N’hésitez pas si la mythologie vous intéresse : L’Iliade et l’Odyssée sont des livres accessibles, et d’une grande richesse !