Auteur/autrice : BLOmiG

  • Radical ou Dogmatique ? Cohérent !

    C’est un sujet difficile, mais qui me tient à  coeur. Dans beaucoup de discussions avec des gens intelligents, si vous vous accrochez un peu trop à  un principe, ils finissent par vous cataloguer comme étant un « idéologue », un « radical », voire un « dogmatique ». Ceux là  bien sûr, se pensent comme des pragmatiques (ils le sont d’ailleurs). J’ai longtemps pensé que le pragmatisme était la seule manière intelligente de raisonner. Mais ça n’est pas si simple.
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  • Salin à  Lugano – #1

    L’association italienne suisse Associazione liberisti ticinesi avait organisé une conference à  Lugano, le 15 mars dernier, avec Pascal Salin. Grâce à  Dimitri (lecteur d’ExpressionLibre, et maintenant ami), j’ai appris l’existence de cette conférence, et des vidéos de cette conférence. Je ne peux pas résister au plaisir de les partager avec vous…J’en posterai une par semaine, mais rien ne vous empêche, bien sûr, de toutes aller les voir dès à  présent !

    Vous pouvez également aller voir l’introduction du chairman

  • DLL – Les thèses du rationalisme cartésien

    Chapitre Premier : Raison et évolution

    Les thèses du rationalisme cartésien

    Telle devient l’attitude caractéristique du constructivisme cartésien, avec son mépris pour la tradition, la coutume et l’histoire en général. Seule la raison de l’homme devait le rendre capable de bâtir à  neuf la société. Cette façon de voir « rationaliste » avait en fait la signification d’une rechute dans des modes de pensée anthropomorphiques de jadis. Elle amorça une propension renouvelée à  attribuer l’origine de toutes les institutions de la culture à  l’invention et au plan préconçu. La morale, la religion et la loi, le langage et l’écriture, la monnaie et le marché avaient été, pensait-on, élaborés délibérément par quelqu’un, ou, du moins devaient à  un tel dessein chaque perfection qu’ils présentaient. Cette façon intentionnaliste ou pragmatique de représenter l’histoire trouva son expression la plus complète dans la conception de la formation de la société par un contrat social, d’abord dans Hobbes puis dans Rousseau qui, à  bien des égards, était un disciple direct de Descartes.

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  • De la liberté de travailler

    Débat douteux…

    La discussion a été lancée chez Le Chafouin : autoriser le travail le dimanche est-il « dangereux » ? Il se trouve que tout le monde semble d’accord là -dessus[1. à  part bien sûr Criticus, qui est venu peser dans la discussion] : les gauchistes vigilants sont du même avis que Le Chafouin, ainsi que Koz, qui au passage m’a traité de naïf. Parce que je défendais le droit, simple pourtant et fondamental, de travailler librement. Je ne sais si c’est le dimanche qui est sensible, ou le travail. Peut-être les deux, d’ailleurs. Beaucoup de conservatisme, en tout cas. Au sens tout à  fait déplaisant du terme, car en l’occurrence simplement synonyme d’immobilisme.
    Le Chafouin récidive aujourd’hui, en donnant d’autres arguments. Arguments que je comprends – faut-il le préciser ? – mais que je trouve bien faibles comparés au respect de la liberté individuelle.
    Deux remarques :

    • le fond de ce débat me semble particulièrement « constructiviste », c’est-à -dire qu’il ressort d’une vision d’un gouvernement qui devrait s’occuper de diriger les moindres menus détails d’organisation de la vie des citoyens. Au mépris de la liberté d’action de ces individus qu’il prétend protéger. N’est-ce pas protéger et garantir la liberté – l’un des droits fondamentaux des individus – que de permettre le travail le dimanche ?
    • un relent assez pénible est sous-jacent à  la discussion : le fait que certains prétendent savoir mieux que les autres ce qui est bon pour eux. En exemple, le fait qu’il y en a « marre de voir des gens se promener en famille dans les centres commerciaux ! Ils seraient aussi bien en forêt à  cueillir des champignons ». Quelle extraordinaire intolérance, et quel extraordinaire complexe de supériorité. Les gens sont des veaux, c’est bien connu, et je vais leur expliquer comment vivre bien. C’est à  dire comme moi. Logique totalitaire. Laissez-donc les gens vivre leur vie comme ils l’entendent !

    La réalité

    Outre le fait que le travail dominical est déjà  une réalité bien installée en France (on se demande donc pourquoi la Loi devrait être différente selon la catégorie sociale à  laquelle on appartient), les intentions exprimées par Xavier Bertrand sont pourtant assez claires :

    « Le dimanche n’est pas un jour comme les autres, c’est vrai. Mais il faut aussi voir comment les choses évoluent. Nous ne pouvons pas refuser à  des personnes qui souhaitent travailler le dimanche de le faire », a-t-il expliqué. Selon lui, la réglementation doit « aussi apporter des garanties », avec un travail le dimanche « mieux payé et surtout le droit au refus pour le salarié ».

    Rétablir la liberté de travailler

    Le gouvernement devrait, par pédagogie, éviter de laisser sous-entendre par ses propos que les salariés n’ont pas le droit de refuser ce que lui impose un employeur. La liberté contractuelle est toujours la règle en France (à  moins que j’ai loupé un épisode) : un contrat peut toujours se rompre, dans des conditions définies a priori, d’un côté comme de l’autre.
    Et il devrait bien plutôt s’occuper de déréglementer, plutôt que d’essayer de faire bouger les choses dans le bon sens en rajoutant une réglementation à  celles – nombreuses – qui existent déjà , et qui bloquent les initiatives privées et l’innovation sociale.


  • Muslim Day Parad


    Vidéo trouvée sur Point de Bascule.
    C’était le 12 octobre dernier, à  New York. Comme d’habitude aux USA, les contre-manifestants étaient autorisés, et des barrières séparaient la « Muslim Day Parad » (!) de ses « opposants ». Les images de la vidéo montrent d’ailleurs des provocations qui ont eu lieu entre les deux groupes. Personnellement, ce sont des images qui me font peur, et qui, je trouve, doivent inciter à  la vigilance. Les images d’une fillette marchant voilée dans les rues de New York, main dans la main avec son père criant « Allahu Akbar » en levant le poing, font frémir.

  • DLL – Construction et évolution

    Chapitre Premier : Raison et évolution

    Construction et évolution

    Il y a deux façons de considérer la structure des activités humaines, qui conduisent à  des conclusions forts différentes concernant à  la fois son explication et les possibilités de la modifier délibérément. […]

    La première conception soutient que les institutions humaines ne serviront des desseins humains que si elles ont été délibérément élaborées en fonction de ces desseins ; souvent même, que la simple existence d’une institution prouve qu’elle a été créée dans un certain but ; et toujours, que nous devrions remodeler notre société et ses institutions de telle sorte que toutes nos actions soient entièrement guidées par des objectifs connus. […] Pourtant la croyance sous-jacente à  ces propositions, c’est à  dire que nous devons toutes les institutions bénéfiques à  des plans préconçus, et que seul un tel dessein les a rendues, ou peut les rendre, utiles à  nos fins, est largement fausse. […]

    L’autre vision des choses […] était que ce caractère ordonné de la société, qui a grandement accru l’efficacité de l’action individuelle, n’était pas dû seulement à  des institutions et pratiques inventées ou combinées dans ce but, mais largement aussi à  un processus d’abord décrit comme une « maturation », puis comme une « évolution », processus par lequel des pratiques qui avaient été d’abord adoptées pour d’autres raisons, ou même de façon purement accidentelle, durent conservées parce qu’elles procuraient aux groupes où elles étaient apparues une supériorité sur les autres groupes.

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