CatĂ©gorie : 💡 Innovation

  • Astro Teller à  propos d’innovation

    Astro Teller à  propos d’innovation

    Je vous invite à  regarder cette vidĂ©o excellente (uniquement en anglais, dĂ©solĂ©) d’Astro Teller, un gars de chez Google. Il revient sur un certain nombre de caractĂ©ristiques de l’innovation, et des impacts que cela doit avoir sur l’organisation d’une firme innovante. Passionnant !

     

  • Conception RĂ©glĂ©e et conception Innovante

    Conception Réglée et conception Innovante

    J’ai eu la chance de pouvoir suivre une semaine de formation à  Mines ParisTech. L’intitulĂ© Ă©tait clair : « Conception de produits et innovation, raisonnements de conception et organisation de la firme innovante« . C’Ă©tait tout simplement gĂ©nial : passionnant, riche d’exemples historiques ou actuels / vĂ©cus (par le biais de confĂ©rences). Cela m’a permis de mieux comprendre mon travail, l’articulation entre l’amont et l’aval, et j’ai trouvĂ© utile de partager. Voici donc quelques Ă©lĂ©ments qui structurent cette semaine de cours. J’ai Ă©crit plus rĂ©cemment un article pour redonner les grandes lignes de qui me sert au quotidien.

    Régimes de conception

    La formation commence par donner un cadre gĂ©nĂ©ral, historique, à  l’activitĂ© de conception, en rappelant le paradoxe bien connu de l’innovation : il ne suffit pas d’injecter plus d’argent dans la R&D pour que l’innovation fonctionne bien (voir le rapport Booz). Pour avancer dans la comprĂ©hension de ce paradoxe, il faut dĂ©crire deux rĂ©gimes de conception diffĂ©rents : le rĂ©gime de conception rĂ©glĂ©e, et le rĂ©gime de conception innovante. Qu’est-ce qu’un rĂ©gime de conception ? Un rĂ©gime de conception est une forme de conception industrielle caractĂ©risĂ©e par sa viabilitĂ©, et la conception industrielle est une forme d’action collective caractĂ©risĂ©e par :

    • des raisonnements de conception
    • une forme d’organisation collective
    • une logique de performance

    Pour décrire les deux régimes assez différents de « conception réglée » et « conception innovante », il faudra donc décrire, pour chaque régime, chacune de ces 3 dimensions (raisonnements, organisation, performance).

    Conception réglée

    La conception rĂ©glĂ©e est ce que nous connaissons au quotidien, dans la plupart des secteurs de l’ingĂ©nierie tout au moins. C’est le coeur de mĂ©tier : ĂȘtre capable de passer d’une lettre d’intention produit à  un produit physique est un exploit industriel rĂ©el. Et ce rĂ©gime de conception rĂ©glĂ©e peut ĂȘtre dĂ©crit comme suit :

    • Le raisonnement : les raisonnement de la conception rĂ©glĂ©e sont exprimĂ©s dans des langages, qui sont les suivants :
      • Design fonctionnel : clarification du produit & spĂ©cification
      • Design conceptuel : Espace des fonctions et des sous-fonctions, mobilisation de modĂšles conceptuels (sĂ©lection et Ă©valuation)
      • Embodiment design : conception physico-morphologique – « mise en organisme »
      • Design dĂ©taillĂ©
    • Performance : le QCD est l’outil d’Ă©valuation de la performance du rĂ©gime de conception rĂ©glĂ©e. QualitĂ©, CoĂ»t, DĂ©lai : on mesure la dĂ©rive par rapport à  l’objectif initial sur ces trois Ă©lĂ©ments fondamentaux, et c’est ce qui permet de piloter le projet, et de gĂ©rer les risques.
    • Organisation : l’organisation du rĂ©gime de conception rĂ©glĂ©e est notre quotidien, et Renault est une firme experte en la matiĂšre. L’organisation en projet est le coeur de la conception rĂ©glĂ©e, avec tous les outils de gestion de projets.

    La conception systĂ©matique est donc convergente et rĂ©utilise au maximum les connaissances acquises sur les projets prĂ©cĂ©dents. La place y est donc restreinte pour les ruptures : celles-ci viennent mettre en pĂ©ril le QCD, en tout cas augmenter le niveau d’incertitude. Et c’est justement tout l’intĂ©rĂȘt de la conception rĂ©glĂ©e que d’ĂȘtre capable de tenir ce QCD pour mettre en oeuvre des projets importants.

    Conception innovante

    Un objet ou un service innovant introduit une rupture dans l’identitĂ© : l’identitĂ© mĂȘme de l’objet est revisitĂ©e. Un Iphone revisite l’identitĂ© du tĂ©lĂ©phone. Twizy revisite l’identitĂ© de l’automobile, etc
Si l’identitĂ© de l’objet est modifiĂ©e dans l’innovation, c’est donc qu’elle est, au moment de la conception, incertaine. Cette incertitude se traduit par une incertitude sur l’un des quatre langages de la conception systĂ©matique. Et la consĂ©quence directe est que la conception systĂ©matique ne permet pas de concevoir l’identitĂ© des objets innovants. Comment concevoir ces objets à  l’identitĂ© instable ? C’est ce que remplit comme fonction le rĂ©gime de conception innovante. Passons en revue ses caractĂ©ristiques, comme nous venons de le faire pour le rĂ©gime de conception rĂ©glĂ©e :

    • Raisonnement : la thĂ©orie de la conception innovante C-K a Ă©tĂ© inventĂ©e et travaillĂ©e à  l’Ecole des mines, et il est logique qu’elle soit enseignĂ©e dans le cadre de cette formation. C’est une thĂ©orie qui permet de rendre compte de la mobilisation des connaissances existantes, de la crĂ©ation de connaissances nouvelles, des alternatives, des « surprises ». Ce type de raisonnement doit permettre de revisiter l’identitĂ© des objets / produits / prestations. Dans la pratique, elle est basĂ©e sur une distinction importante entre ce qui est de l’ordre des connaissances (Knowledge), c’est-à -dire ce qui a un statut logique dĂ©fini, et ce qui est de l’ordre des Concepts (ce qui n’a pas un statut logique dĂ©fini). Je referai un billet pour dĂ©crire plus en dĂ©tail la mĂ©thode C-K.
    • Organisation : le rĂ©gime de conception innovante prend plusieurs formes, selon les firmes. Nous avons traitĂ© en dĂ©tail le cas de Tefal. RĂ©utilisation maximale de la connaissance produite, lignĂ©es de produits, prototypage rapide, CdC implicite. D’autres exemples sont intĂ©ressants comme 3M, Pixar ou Google. Chaque entreprise construit son rĂ©gime de conception innovante à  partir de sa culture, de son passĂ© et de son activitĂ©. Il faut garder à  l’esprit que tout cela doit ĂȘtre pilotĂ© par la valeur
    • Performance : comment Ă©valuer la performance de l’activitĂ© de conception innovante ? Quatre items sont importants : Valeur de solutions imaginĂ©es, VariĂ©tĂ© des concepts explorĂ©s, OriginalitĂ© des partitions rĂ©alisĂ©es dans l’espace des concepts, et Robustesse (Risques) des solutions. Ces items sont regroupĂ©s en V²OR.

    RID : Recherche – Innovation – DĂ©veloppement

    Pour finir, je voudrais revenir sur une proposition intĂ©ressante de l’Ecole des Mines. Ils reviennent sur le dialogue habituel entre R (Recherche) et D (DĂ©veloppement), et ils y introduisent le I de l’Innovation, pour former un systĂšme « RID ». Quelques dĂ©finitions utiles :

    • La Recherche est un processus contrĂŽlĂ© de production de connaissance
    • le DĂ©veloppement est un processus contrĂŽlĂ©, activant les compĂ©tences existantes pour spĂ©cifier un systĂšme en accord avec le cahier des charges prĂ©dĂ©fini
    • L’Innovation dĂ©finit la valeur, et est un processus de construction des compĂ©tences

    Ces dĂ©finitions permettent de construire le tableau suivant, utile pour bien cerner les diffĂ©rents champs d’activitĂ©, tous utiles et complĂ©mentaires, mais dont l’articulation n’est pas simple.

     

    « â€č Recherche (R) »â€č « â€čConception Innovante (I) Conception RĂ©glĂ©e (D) »â€č
    Mission »â€č « â€čRĂ©pondre à  des questions indĂ©pendantes de la science Investiguer des champs d’innovation RĂ©pondre aux « â€čspĂ©cifications du client
    « â€čButs « â€čConnaissances validĂ©es « â€čStratĂ©gies de conception (plateformes, lignĂ©es de produits, etc…) « â€čAccomplir des projets
    « â€čRessources / moyens « â€čLaboratoires, groupes de compĂ©tences, universitĂ©s, littĂ©rature, … « â€čGroupes coordonnĂ©s d’exploration et de gestion de la valeur « â€čEquipes projet, tĂąches
    « â€čHorizon « â€čDĂ©pend des techniques d’investigation « â€čContingent & stratĂ©gique (jalons stratĂ©giques) Fin du projet, jalons projet
    « â€čValeur Ă©conomique « â€čValeur de la question initiale « â€čGestion des risques, stratĂ©gies alternatives et utilisation maximale de la connaissance « â€čValeur du projet

     

    Qu’en pensez-vous ? N’hĂ©sitez pas à  rebondir ou à  Ă©clairer ce billet par votre expĂ©rience, pour amorcer la discussion !

    Deux liens pour aller plus loin :

  • Lego continue d’innover

    Une excellente utilisation de l’Iphone par le célèbre fabricant de jeux Lego : tout en continuant à utiliser le jeu physique, l’application Iphone (très bien faite) apporte un plus et transforme le jeu. Qu’en pensez-vous ? (via @inakiescudero)

  • La rĂ©volution mobile

    La révolution mobile

    J’ai le souvenir d’avoir publiĂ© un message sur ce blog, il y a trois ans, avec le tag « moblog » (pour mobile blogging). C’Ă©tait une galĂšre, sur un BlackBerry, sans photos.
    Quelques annĂ©es seulement aprĂšs, l’Ă©volution est Ă©norme : sur un iPhone 4, j’ai pu faire les fiches des personnages de mon roman, uploader des photos vers Zenfolio depuis le jardin en Bretagne, mitrailler et partager mes photos en ligne avec Instagram. Oui, ce ne sont pas des paroles de marketeux : l’Ăšre du mobile est bien là  !

  • ConfidentialitĂ© : cache-sexe des peureux !

    Confidentialité : cache-sexe des peureux !

    Pour profiter pleinement de la puissance des outils collaboratifs sur l’intranet d’une entreprise, il faut partager ses travaux. Documents, liens, connaissances, contacts : tout ce qui peut ĂȘtre utile pour le boulot doit ĂȘtre partagĂ©, et accessible facilement. En faisant la promotion de ce fonctionnement ouvert, qui tranche avec la culture du « secret » qui rĂšgne encore dans le monde industriel, le « problĂšme » de la confidentialitĂ© est souvent mis sur la table. Partager tout cela serait un problĂšme, car les infos circulant mieux, il y aurait un risque accru de fuites d’informations sensibles à  l’extĂ©rieur de l’entreprise. SincĂšrement, je peux comprendre une telle peur. Mais ce sont les mĂȘmes arguments que ceux utilisĂ©s, à  l’Ă©poque, pour s’opposer à  l’arrivĂ©e du mail. Si quelqu’un sort une information confidentielle de son entreprise, c’est une faute professionnelle, et ce n’est pas à  mettre sur le dos du travail collaboratif, ou de la transparence interne. La vision dĂ©fendue par ces peureux Les entreprises doivent ĂȘtre ouvertes, et rĂ©actives pour innover. En interne, comme en externe.est celle d’une entreprise recroquevillĂ©e, fermĂ©e au monde extĂ©rieur, conservant soigneusement ses petits secrets. Rien n’est plus à  cĂŽtĂ© de la plaque : l’entreprise en 2010 est ouverte sur le monde, sur les universitĂ©s, sur les partenaires et fournisseurs, et elle vit de ces multiples Ă©changes avec l’extĂ©rieur. Les entreprises doivent ĂȘtre ouvertes, rĂ©actives. Ce qui n’est pas possible dans un modĂšle de forteresse barricadĂ©e. On ne peut pas vouloir prendre à  l’extĂ©rieur, sans rien montrer. Il n’est pas possible non plus de bien travailler entre secteurs d’une mĂȘme entreprise, si on cache les informations de part et d’autre. L’innovation passe par l’ouverture, en interne comme en externe.

  • Entreprise 2.0 : Conduite du changement et pĂ©dagogie

    Entreprise 2.0 : Conduite du changement et pédagogie

    Il ne faut pas confondre « explication » et « dĂ©cision ». La plupart des gens qui dĂ©ploient des projets de « rĂ©seaux sociaux d’entreprise » ou des « outils collaboratifs » sont conscients des changements culturels profonds qui accompagnent ces mises en place. Du coup, ils incluent dans leur dĂ©ploiement un volet « conduite du changement ». Le problĂšme, c’est qu’ils confondent « conduite du changement » et « accompagnement / pĂ©dagogie du changement ». C’est donner trop d’importance à  la peur de tous ceux qui ne veulent pas que ça bouge. Or, il n’y a aucune raison d’Ă©couter les freins, en tout cas pour formuler des objectifs à  l’action. Expliquer sans cesse pour rassurer, d’accord. Mais aucune concession sur les objectifs. Car si on dĂ©ploie quelque chose, c’est que la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise, et que la conduite du changement a dĂ©jà  Ă©tĂ© menĂ©e. Pour ceux qui ne veulent pas lire cet article trop long, vous pouvez vous contentez de l’image ci-dessus (cliquez dessus pour la voir en grande taille) : la partie encadrĂ©e en rouge situe la vraie conduite du changement (et le parcours commence sur le point d’interrogation gris en haut à  gauche).

    Conduite du changement : expliquer n’est pas changer

    J’avais fait une formation, il y a deux ans, qui s’appelait « conduite du changement ». C’Ă©tait trĂšs intĂ©ressant, et utile : il est toujours important de comprendre comment fonctionnent les choses, dans le monde de l’entreprise. Les jeux d’acteurs, les querelles de clochers, les antagonismes naturels, la maniĂšre de dĂ©ployer pour s’assurer une adhĂ©sion la plus massive possible, etc.

    J’avais retenu une chose de cette formation : on peut toujours distinguer plusieurs catĂ©gories de personnes, en fonction de leur degrĂ© d’implication dans le changement, et en fonction de l’impact de ces changements sur eux. Les opposants naturels, les soutiens naturels, et les triangles d’or. Les triangles d’or sont les sceptiques, au sens positif du terme, c’est-à -dire ceux qui doivent ĂȘtre convaincus d’abord, et qui deviendront ensuite les meilleurs ambassadeurs du changement. Mais dans les triangles d’or, il y a des personnes qui ne sont pas cĂąblĂ©es pour fonctionner de maniĂšre ouverte et transparente. L’Ă©nergie que l’on va dĂ©ployer pour les convaincre est à  mon sens une perte de temps. Car ils nĂ©gocieront l’objectif à  atteindre. Et vous ferez tellement de concessions pour les satisfaire, que vous allez amoindrir l’objectif.

    La pédagogie pour expliquer

    Au final, les freins sont toujours l’expression de deux choses : l’incomprĂ©hension et la peur. La premiĂšre se combat avec de la pĂ©dagogie. C’est la seule « conduite du changement » à  faire pendant le dĂ©ploiement. Montrer, expliquer, argumenter sur les bĂ©nĂ©fices. La peur, par contre, ne se calme pas avec des arguments. Il n’y a donc absolument pas à  Le moment important de conduite du changement est celui qui prĂ©cĂšde la prise de dĂ©cision.prendre en compte les sentiments de crainte exprimĂ©s dans l’objectif. Par ailleurs, le cheminement dans l’acceptation des changements (toujours stressants) passe par un certain nombre d’Ă©tapes incontournables. Il me semble que ce processus d’acceptation (ou de refus) du changement est un processus personnel. Au nom de quoi devrions-nous nous immiscer dans les pensĂ©es des gens ?

    La peur est à  la base des rĂ©ticences. Peur de s’exposer, peur de perdre du pouvoir, peur de changer ses habitudes, la liste est sans fin. J’avais vu un exposĂ© magistral de Benedikt Benenati (Kingfisher) sur la peur : lutter contre la peur doit ĂȘtre une prioritĂ©. Il faut comprendre leur peur, l’inclure comme un Ă©lĂ©ment important dans le dialogue, mais il ne faut certainement pas amoindrir les objectifs pour les rassurer. La peur doit ĂȘtre combattue, mais ce n’est pas pendant le dĂ©ploiement et la mise en place des outils collaboratifs qu’il faut le faire.

    Prendre en compte les craintes des dirigeants, des décideurs et des opérationnels lors de la mise en oeuvre ? Non, bien sûr. Sauf si ce qui vous tient à  coeur est votre carriÚre, et que celle-ci passe par la satisfaction de ces dirigeants.

    Le changement se fera de toute façon !

    La vĂ©ritĂ©, c’est que la modification de fond des structures hiĂ©rarchiques est en cours dans les grosses entreprises. Le moment important de conduite du changement est finalement celui qui prĂ©cĂšde la prise de dĂ©cision. Une fois la dĂ©cision prise, et l’orientation donnĂ©e, le changement est en route. Soit vous freinez, soit vous accompagnez le mouvement. La meilleure conduite du changement, dans une entreprise, c’est quand les dirigeants ont dĂ©cidĂ© de la direction, de la stratĂ©gie, sans possibilitĂ© de la remettre en cause à  chaque instant. C’est pour cela qu’il faut un parrain pour votre projet, quelqu’un de suffisamment puissant pour ouvrir les portes. La conduite du changement, c’est savoir convaincre un parrain, certainement pas diminuer la dose de changement pour ne froisser personne. Parce que la meilleure maniĂšre de ne froisser personne, c’est de ne rien faire.

    Ceux qui veulent à  tout prix mettre en place une « conduite du changement » trĂšs sophistiquĂ©e (et postĂ©rieure à  la dĂ©cision) sont en fait pris dans un jeu reliĂ© à  leur ego : ils veulent s’attirer les bonnes grĂąces de tout le monde (ce qui est impossible). Et ils veulent continuer à  se bercer de la douce illusion qu’ils sont effectivement des acteurs importants du changement (qui se fait et se fera de tout façon). La vraie problĂ©matique est d’ĂȘtre rapide et leader, pas de savoir si le changement se fera. Cela ne se fait pas sans bouger un peu les lignes.

    Au final, la meilleure conduite du changement, c’est tout ce qui concerne la prĂ©paration à  la prise de dĂ©cision, et c’est de permettre aux bonnes volontĂ©s d’utiliser un rĂ©seau collaboratif / social d’entreprise (RCE ou RSE). L’utilitĂ© se verra naturellement. On ne fera pas adhĂ©rer les gens contre leur volontĂ©. On ne rassure pas avec des arguments rationnels. On peut simplement permettre aux enthousiastes d’utiliser ces outils et de montrer l’exemple. DĂ©cideurs compris, bien entendu !