Ce qu’il faut faire n’est pas toujours raisonnable

J’ai compris il y a peu la signification d’une pensée que je connaissais depuis longtemps, que je comprenais, mais que je n’avais jamais expérimenté. Cette phrase dit finalement ceci : « ce qu’il faut faire n’est pas toujours raisonnable ».

Avoir de l’ambition

Dans nos projets, pour construire des choses intéressantes, il est souvent nécessaire de penser les choses loin, en grand. Avoir de l’ambition. Laisser une petite place au rêve. C’est le seul moyen de faire ce qu’il faut. On peut toujours diminuer l’ambition, et c’est un moyen de rester dans la zone de confort. Mais ce n’est pas faire ce qu’il faut faire.

Penser en grand, donc. Même si l’on doit mettre en oeuvre ces projets en commençant à  une échelle moindre. C’est le « Think big, start small, scale fast » de McDonald’s.

Pour cela, il faut bien sûr laisser la peur de côté (pour oser viser haut), et être prêt à  garder le cap de cette ambition même en travaillant à  une échelle plus réduite. Penser grand, c’est aussi ce qui permet de garder la visée initiale, le coeur du projet.

S’adapter au monde pour le changer ?

J’ai toujours pensé que le meilleur moyen de changer les choses, de les faire progresser, était de s’adapter au monde. C’est vrai, bien sûr. Mais jusqu’à  un certain degré. L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme déraisonnable s’obstine à  essayer d’adapter le monde à  lui-même. Tout progrès dépend donc de l’homme déraisonnable. [Georges Bernard Shaw]Il y a aussi dans l’action une part de « folie » qui fait aller de l’avant ; une forme de « vision » de ce qui « doit être » qui nous donne des ailes et nous fait passer les obstacles. On ne convainc pas les gens uniquement avec des choses raisonnables.

C’est ce que j’ai réalisé l’autre jour quand mon projet d’incubateur a été validé en interne : j’ai compris le soir dans mon lit (mauvais nuit) que cette excellente nouvelle était aussi synonyme de pas mal de stress, d’inconnu à  venir, de boulot supplémentaire, et je me suis dit que j’étais un peu fou. Non, pas fou : déraisonnable.

L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme déraisonnable s’obstine à  essayer d’adapter le monde à  lui-même. Tout progrès dépend donc de l’homme déraisonnable.

Georges Bernard Shaw


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