CatĂ©gorie : 🧕 Islam

  • Accueillir ceux qui combattent l'Islam

    Ayaan Hirsi AliRetour sur la demande de nationalisation française d’Ayaan Hirsi Ali, fameuse combattante anti-Islam. Certains y ont rĂ©agit en renvoyant dos-à -dos islamistes, extrĂ©mistes, et cette femme : choquant ! Les propos forts à  l’encontre de l’Islam peuvent ĂȘtre dus à  l’idĂ©ologie islamique, et pas forcĂ©ment au caractĂšre extrĂȘme de ceux qui le dĂ©noncent. Le piĂšge sĂ©mantique de l’Islamophobie a encore frappĂ© !

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  • Quand les femmes parlent de l'Islam

    Retour sur l’Islam, l’islamisme et la distinction que l’on doit faire entre les deux. Pas si simple, parce que l’Islam est une religion politique. Pas si simple, parce que la moindre remise en cause de l’Islam en tant que religion est systĂ©matiquement taxĂ©e d’islamophobie. La plupart du temps par des gens qui sont par ailleurs assez anti-religions, anti-clĂ©ricaux. Donnons la parole, donc aux femmes qui connaissent l’Islam (puisque le statut de la femme dans l’Islam est une des composantes qui choquent le plus), et à  des « modĂ©rĂ©s » (que l’on reconnait souvent comme Ă©tant ceux qui critiquent l’Islam).
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  • La libertĂ© met les voiles ?

    Deux femmes voilĂ©es Ă   qui l’on refuse l’accĂšs Ă   un gĂźte, une propriĂ©taire viscĂ©ralement attachĂ© Ă   l’Ă©mancipation des femmes. VoilĂ   l’affaire qui est jugĂ©e au tribunal d’Epinal en ce moment. « Fanny » a-t-elle eu raison d’exiger que le voile soit retirĂ© dans les parties communes ? Horia Demiati a-t-elle raison de porter l’affaire devant les tribunaux pour dĂ©fendre sa « liberté » ? Pas facile de se faire une idĂ©e : voici quelques Ă©lements de rĂ©flexions. J’aimerais avoir votre avis sur la question !
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  • Riposte LaĂŻque

    Le logo du siteA suivre, l’apparition d’un nouveau mĂ©dia : Riposte LaĂŻque. Riposte à  l’offensive contre la laĂŻcitĂ© menĂ©e par les religions, Islam en tĂȘte. Loin du politiquement correct de bon aloi, tolĂ©rant tout et mĂȘme n’importe quoi, ce site me semble excellent. A partager, donc.
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  • Contre l'oubli

    11 septembre 2007 à  19 h

    RASSEMBLEMENT
    EN HOMMAGE À TOUTES LES VICTIMES D’ATTENTATS

    au Mur de la Paix
    (Champ de Mars, en face de l’École Militaire, MĂ©tro École Militaire)
    Clara et Marek Halter, le cinéaste suédois Bo Persson, les comédiens Nathalie Roussel et Eric Pierrot
    Diagne Chanel, Olivia Cattan, Dounia Bouzar
    Richard Rossin, Sihem Habphi, Bertrand Lebeau
    avec le concours artistique de la chanteuse
    Yasmine Modestine
    et le message du Dr Judea Pearl
    en présence de nombreuses personnalités
    et de reprĂ©sentants d’associations mobilisĂ©es contre le terrorisme, pour la dĂ©fense des victimes,
    venus de divers pays frappés par le terrorisme.

    Ce rassemblement à  lieu à  l’appel des associations :
    AIME (d’Ailleurs ou d’Ici Mais Ensemble), AlgĂ©riEnsemble, AmitiĂ© JudĂ©o-Noire, Bnai Brith de France, Cap 21, ComitĂ© Soudan, CongrĂšs Mondial Amazigh, LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisĂ©mitisme), Mouvement de la Paix, MPCT (Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme), Ni Putes Ni Soumises, Paroles de Femmes, PEREC (Pour une École RĂ©publicaine et Citoyenne), Primo Europe, Regards de Femmes, UEJF (Union des Etudiants Juifs de France), UFAL (Union des Familles LaĂŻques), Urgences Afrique.

  • JournĂ©e de la Femme : levons le voile !

    Aujourd’hui se tenait la journĂ©e de la femme. Comme j’Ă©tais au travail, je ne sais pas trop ce qui s’est organisĂ© ou dit. Lors d’occasions comme ça, je suis toujours partagĂ© : à  quoi sert une journĂ©e symbolique face à  des sujets aussi vastes et longs à  changer ? n’est-ce pas du bruit mĂ©diatique, oubliĂ© le lendemain ? Peut-ĂȘtre. Il y a des chances.
    Mais bon là , je suis allĂ© fouiner un peu, et on ne peut pas taire ce qui se passe, en France, en 2007 ! Donc je profite de la journĂ©e de la Femme pour dire ce qui me rĂ©volte sur ces sujets…
    Je ne parle pas ici de la situation de la femme dans le monde : c’est là  qu’il y a le plus de travail (un exemple sur Fraternet, avec quelques chiffres sur l’Ethiopie), mais commencons par balayer devant notre porte…
    Un extrait du livre coordonné par Christine Ockrent, Le livre Noir de la condition de la femme, permet de pointer du doigt les principales violences faites aux femmes en France :

    Brimades, prĂ©caritĂ©, violences conjugales, prostitution, criminalitĂ©, chĂŽmage, sexisme : les femmes sont toujours les premiĂšres victimes. Pire, il existe chez nous des zones d’ombre oĂč des femmes vivent en Ă©tat de subordination totale, sinon d’esclavage, dans ces milieux immigrĂ©s oĂč les coutumes dĂ©fient la loi. Les filles ont beau frĂ©quenter l’école de la RĂ©publique, elles sont excisĂ©es, voilĂ©es, mariĂ©es de force, violentĂ©es dans leurs choix les plus intimes. Pour celles-là  comme pour les autres, l’exemple de la France et surtout des pays scandinaves le prouve, seule la loi et son imprĂ©gnation dans le tissu social amĂ©liorent le sort des femmes. Il reste nĂ©anmoins beaucoup à  faire, ne serait-ce que pour exiger l’application effective de ce qui a Ă©tĂ© obtenu.

    Qu’il est monstrueux de penser qu’en France, en 2007, on n’applique pas la loi, pourtant garde-fou le plus Ă©lĂ©mentaire pour assurer l’intĂ©gritĂ© corporelle des personnes ! Comment accepter ça ?
    Il faut rappeler ce qu’est l’excision : une mutilation ! Comment peut-on mutiler sa propre fille ? Quelle tolĂ©rance est possible concernant celà  ?
    Il faut rappeler ce qu’est le mariage forcĂ© : un viol ! Comment peut-on livrer sa propre fille aux mains d’un vieillard qui a trois fois son Ăąge ?
    TrouvĂ© par le biais de l’article Femme de Wikipedia :

    L’excision est l’ablation de la partie externe prĂ©pondĂ©rante du clitoris et de son capuchon, et des petites lĂšvres (clitoridectomie). Elle est considĂ©rĂ©e comme une mutilation gĂ©nitale fĂ©minine (MGF) dans la plupart des pays du monde, y compris ceux oĂč elle est pratiquĂ©e. De nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale.

    Pour finir, l’ Espace Action sociale, IntĂ©gration et ParitĂ© du MinistĂšre de l’Emploi, de la cohĂ©sion sociale et du logement donne un Ă©tat des lieux qui rĂ©sume « bien » la situation chiffrĂ©e, sur la base d’estimations, de la situation des femmes en France sur ces sujets choquants :

    • Mariage forcĂ©s : 70000 jeunes filles concernĂ©es ou menacĂ©es / an
    • Polygamie : entre 8000 et 20000 foyers concernĂ©s
    • Mutilation sexuelle fĂ©minine : 30000-35000 fillettes excisĂ©es ou menacĂ©es

    Les chiffres parlent d’eux-mĂȘmes…
    En fouinant sur Internet, je suis tombĂ© sur un article extrĂȘmement choquant du Monde Diplomatique : sous prĂ©texte que les chiffres ne sont que des estimations, l’article conclut, en substance, que ceux qui colportent ces chiffres sont simplement des islamophobes ! Quand bien mĂȘme tous les chiffres ci-dessus seraient divisĂ©s par deux (et ils semblent ĂȘtre plutĂŽt sous-Ă©valuĂ©s), qu’est ce que ça changerait à  la rĂ©alitĂ© de l’horreur dont on parle ici ? Refuser à  ce point de regarder la rĂ©alitĂ©, c’est au mieux de l’aveuglement, au pire de l’idĂ©ologie forcenĂ©e et capitularde.
    Quittons ces intellectuels parisiens, et allons donc voir du cĂŽtĂ© de celles(ceux) qui connaissent le terrain, et la rĂ©alitĂ© de ces rĂ©gressions sociales insupportables (2 associations parmi d’autres) :

    Pour finir cet article déjà  trop long, une citation de la présidente de Regards de Femmes, MichÚle VianÚs, pour nous rappeler à  la vigilance, et ne pas laisser la tolérance devenir une faiblesse dangereuse :

    Imposer dans l’espace public la nécessité pour les « bonnes musulmanes » de se cacher, donc une séparation visible dans l’espace commun, entérine l’idée d’une différence fondamentale entre les « bonnes musulmanes » et les autres. Cela engendre des représentations des femmes, aussi bien par les filles que par les garçons, totalement contradictoires avec le principe constitutionnel d’égalité entre les hommes et les femmes. Cela enferme les personnes dans une unique identité religieuse. Les ravages de cette séparation sont dramatiques dans les pays multiculturalistes, tels la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, qui voudraient dorénavant affirmer un socle de valeurs communes. Si les intéreÌ‚ts particuliers priment sur l’intéreÌ‚t général, comment s’étonner ensuite de l’absence de lien social avec la communauté nationale, du non-respect des reÌ€gles essentielles du vivre ensemble dans la République? Le port du voile manifeste un pur et simple refus des principes républicains et une tentative de désintégration de l’espace commun.