Catégorie : 📷 Photo

  • Robert Doisneau : saisissant

    Robert Doisneau : saisissant

    J’ai eu la chance d’aller avant-hier dĂ©couvrir l’exposition consacrĂ©e Ă  Doisneau au MusĂ©e Maillol. Plusieurs centaines de photos y sont exposĂ©es, par grandes thĂ©matiques (l’enfance, les ateliers d’artistes, les Ă©crivains, Renault, les troquets, etc..). Bien sĂ»r, les photos sont pour un grand nombre d’entre elles très belles, formellement, mais ce n’est pas ce qui ressort, je dois dire, de l’exposition. Doisneau n’est pas un photographe qui structure autant sa toile photographique qu’un Cartier-Bresson, par exemple. Deux autres choses m’ont frappĂ©es, et c’est ce qui a rendu l’exposition passionnante, et saisissante.

    Monde disparu

    La première, c’est que le monde photographiĂ© par Doisneau a quasi-disparu. C’est logique, d’ailleurs, puisque cet homme Ă©tait Ă  peu près de la gĂ©nĂ©ration de mes grands-parents : les premières photos de l’expo, datant d’avant la seconde guerre mondiale, montrent un monde dans lequel mes propres parents n’Ă©taient pas encore nĂ©s. Mais au fil de l’expo et des thèmes, on arrive dans le monde oĂą je suis nĂ© (en 1974), et ce monde lĂ  aussi a disparu. Les dĂ©cors, les voitures, les habits, les attitudes, tout semble venir d’un passĂ© très lointain. Il est vrai que je ne suis plus tout jeune. Mais la technologie, le grand remplacement, le fait que chacun maintenant ait un appareil photo dans sa poche a changĂ© le monde, notre regard sur celui-ci et notre regard aussi sur ceux qui capturent des images. MĂŞme les photos des annĂ©es 80 semblent vraiment tirĂ© d’un monde très ancien. J’imagine que c’est le propre des photos que de montrer et faire ressentir le temps qui passe et les choses qui ne seront plus jamais les mĂŞmes…

    Regard tendre

    L’autre point très marquant des photos de Doisneau c’est le regard incroyable qu’il pose sur les gens qu’il photographie. Les sujets sont parfois difficiles, mais on sent, et on voit, qu’il a la confiance des gens qu’il a immortalisĂ©, et toujours la photo montre leur dignitĂ© et leur humanitĂ©. Souvent avec tendresse et humour. C’est assez incroyable, et je pense que ça dit beaucoup de la relation qu’il devait tisser avec eux avant de les photographier. Ce monde Ă©trange et poĂ©tique des banlieues en pleine construction avec leurs terrains vagues, des bistrots de quartier, des cercles d’artistes et d’auteurs, de gueules cassĂ©es, de pauvres gens, ce monde de la haute sociĂ©tĂ© aussi quand il travaillait pour Vogue, est un monde profondĂ©ment humain, plutĂ´t joyeux, jamais misĂ©rabiliste, parce que visiblement Doisneau n’a jamais regardĂ© quelqu’un avec pitiĂ© mais toujours avec respect, en cherchant Ă  montrer la dignitĂ© et l’Ă©trangetĂ© de ses congĂ©nères. Chapeau le journaliste reporter photographe.

  • Chema Madoz : le rĂ©el dĂ©calĂ©

    Chema Madoz : le réel décalé

    Connaissez-vous Chema Madoz ? C’est un photographe espagnol (nĂ© en 1958). En voyant passer sur Twitter un lien vers une photo très bien faite, j’ai eu envie de retourner voir ses photos. Sincèrement, si vous ne connaissez pas, courez les dĂ©couvrir, c’est magnifique. DĂ©tournement des objets, mise en dĂ©calage de la rĂ©alitĂ© de manière simple et puissante, en noir et blanc. Sublime !

  • Le temps qui passe en deux photos

    Le temps qui passe en deux photos

    C’est un collègue qui m’a fait dĂ©couvrir le travail d’Irina Werning. Retour vers le futur, c’est une super idĂ©e de photographe ! Prendre des photos anciennes dont les propriĂ©taires sont toujours vivants, et les faire reposer exactement dans la mĂŞme posture, au mĂŞme endroit, avec les mĂŞmes habits. L’effet est saisissant, et par moment très Ă©mouvant. Foncez !

  • Incroyable mais vrai : les grottes de Naica

    Je ne résiste pas au plaisir de partager ici ces images extraordinaires – c’est Max (décidemment) qui m’en a parlé l’autre jour – il s’agit d’un reportage sur les grottes de Naica, découverte dans une mine au Mexique. Il y dans cette grotte des cristaux géants magnifiques, et des conditions infernales d’humidité et de température (45°C et 100% d’humidité) ! Vous trouverez plus de détails ici, et bien sûr dans la vidéo qui suit.

    Je me suis rendu compte dans la foulée que ce sujet touche mon imaginaire assez profondément : entre la lecture de Voyage au centre de la terre (Jules Verne) et de L’énigme de l’Atlantide (Black & Mortimer), les explorations souterraines renvoient, dans la mémoire comme dans l’ordre du symbolique, au passé et à beaucoup d’émotions…enfouies.

  • La rĂ©volution mobile

    La révolution mobile

    J’ai le souvenir d’avoir publiĂ© un message sur ce blog, il y a trois ans, avec le tag « moblog » (pour mobile blogging). C’Ă©tait une galère, sur un BlackBerry, sans photos.
    Quelques annĂ©es seulement après, l’Ă©volution est Ă©norme : sur un iPhone 4, j’ai pu faire les fiches des personnages de mon roman, uploader des photos vers Zenfolio depuis le jardin en Bretagne, mitrailler et partager mes photos en ligne avec Instagram. Oui, ce ne sont pas des paroles de marketeux : l’ère du mobile est bien là  !

  • La colère de Dieu

    La colère de Dieu

    Je vous recommande d’aller admirer les magnifiques photos de l’Ă©ruption du volcan Eyjafjà¶ll, que l’on peut voir chez Marieaunet (trouvĂ© via Smashing Magazine).