Catégorie : 🧠 Réflexions

  • Interview d'Alain Boyer

    Alain BoyerAlain Boyer est professeur de philosophie politique à  la Sorbonne, spécialiste de Karl Popper. Issu d’un milieu d’extrême gauche, il connait très bien la philosophie des idées politiques de l’extrême gauche au libéralisme. Début de la publication d’une interview « fleuve », qui donnera lieu à  des billets réguliers. Cette interview est exceptionnelle, parce qu’Alain Boyer est quelqu’un d’exceptionnel ! Grande gentillesse, grande culture, clarté des idées : je ne peux que vous inviter à  la lire, et à  la commenter !

    Ca y est ! J’ai presque terminé de transcrire l’interview d’Alain Boyer, professeur de philosophie politique à  la Sorbonne, et j’ai donc commencé à  lui envoyer, pour validation, les premiers morceaux de cette interview. J’ai déjà  raconté ailleurs les circonstances de notre rencontre, je n’y reviens pas. Elle a duré 3 h, et cela donne, une fois retranscrit à  l’écrit, une vingtaine de pages dans un éditeur de textes. Pas question de tout publier d’un coup, donc ! La première partie sera publiée vendredi, et je pense continuer à  publier les différents morceaux chaque vendredi. Je mettrais cet article à  jour au fur et à  mesure en rajoutant des liens vers les différentes parties de l’interview. Vous êtes donc ici sur la porte d’entrée pour l’interview d’Alain Boyer. Les questions abordées tout au long de l’interview sont la politique, la philosophie politique, Sarkozy, la gauche française, l’islam, Popper, entre autres. J’ai pris énormément de plaisir à  rencontrer Alain Boyer, et j’espère que vous en prendrez à  lire son interview !

    Articles de l’interview

    Les articles produits à  partir de l’interview sont les suivants :
    Première partie (en ligne) : parcours politique d’Alain Boyer, de ses débuts dans une famille de syndicalistes anti-totalitaires, en passant par les groupes d’extrême gauche en mai 68, jusqu’au PS de Michel Rocard en 1974.

    Deuxième partie (en ligne) : Suite du parcours. Réflexions sur le PS, l’économie de marché, le libéralisme, et les problèmes qu’a la gauche actuelle avec tout cela !

    Troisième Partie (en ligne) : Dans cette partie, Alain Boyer nous donne son point de vue sur le PS, sur le positionnement politique de Sarkozy (libéral ? pas libéral ?), et sur les réformes en cours.

    Quatrième Partie (en ligne) : Dans cette partie, Alain Boyer nous explique l’histoire (et le fond) de son article de soutien à  Sarkozy, paru dans le Figaro entre les deux tours de l’élection présidentielle.

    Cinquième Partie (en ligne) : Alain Boyer y décrypte son sujet de cours sur la tyrannie, pour mieux aborder la démocratie, les droits de l’homme, et les valeurs fondamentales qui seront toujours à  défendre. Contre les extrémistes de tout poil.

    Sixième Partie (en ligne) : Sont abordés ici, les questions épineuses des religions, de leur rapport avec la démocratie, et en particulier l’Islam (à  suivre dans la prochaine)

    Septième Partie (en ligne) : suite de la discussion sur l’Islam et les grandes religions monothéistes.

    Huitième Partie (en ligne) : On aborde Karl Popper, la science, la métaphysique…

    Neuvième Partie (en ligne) : Suite de la précédente, Alain Boyer raconte sa rencontre avec Karl Popper, les apports de ce dernier en philosophie politique. Au programme : démocratie, libéralisme, totalitarisme, utilitarisme : passionnant et clair !

    Dixième Partie (en ligne) : Toujours à  propos de la pensée de Karl Popper, nous abordons le marxisme, le rationalisme, le commerce, l’écologie. C’est l’avant dernier morceau de la série !

    Onzième et dernière partie (en ligne) : Les réformes de l’enseignement supérieur, et le sentiment d’Alain Boyer sur la possibilité de réformes en France. Cette partie clôt l’interview. Bonne lecture !

  • L'échange crée de la richesse

    L'échange crée de la richesse

    Retour sur la notion de richesse, avec deux idées très importantes. La richesse est toujours créée, et l’échange libre est créateur de richesses. Pascal Salin est décidemment un penseur lucide et clair, éclairant même ! Voyons ça en détail.
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  • Libéralismes humaniste et utilitariste

    Chapitre deux du bouquin de Pascal Salin. Distinction entre deux libéralismes non compatibles : le libéralisme humaniste, qui place le respect de la liberté des individus et de leur nature comme valeur suprême, et le libéralisme utilitariste qui est plus proche d’une forme de pragmatisme, et donc d’arbitraire. Intéressante distinction, essentielle, pour qui veut comprendre ce qu’est le libéralisme.
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  • La précarité de la vie

    J’ai entendu aujourd’hui un débat à  la radio où il était question des fameuses statistiques du chômage, et des différences entre les chiffres de l’INSEE et ceux de l’ANPE. Un des intervenants voulaient étendre le débat aux boulots mal payés, à  toutes les situations précaires. Il s’est fait recadrer : ce n’était pas vraiment le débat…Mais la précarité est un mot à  la mode en ce moment. Au point que certains en ont fait un blog collaboratif. Louable initiative. Il y aura toujours lieu de défendre ceux que la vie, le hasard ou la malchance (appelez ça comme vous voulez) a mis dans une situation difficile, précaire. Et il est peut-être même nécessaire que la puissance publique les aide, et les soutienne le temps qu’ils se remettent en selle.
    La précarité, c’est la grande pauvreté. Est précaire, ce dont l’avenir n’est pas certain.
    Et parmi ce concert de défenseurs des pauvres, je voudrais juste faire entendre un son un peu discordant, pour rappeler l’idée selon laquelle la vie est précaire. A force de montrer du doigt, à  juste titre, la précarité comme quelque chose d’inacceptable, on prend le risque d’un glissement de sens, le risque de finir par accepter l’idée que toute précarité est inacceptable. Or la précarité, c’est aussi les évolutions du monde, jamais certaines. La précarité c’est aussi le risque, inhérent au monde même. Le monde change : comment pourrait-il en être autrement de nous, et de nos situations ? Si nous n’acceptons plus l’idée même de précarité, alors nous n’aurons plus droit qu’à  une société statique, planifiée, morte. Sans liberté. La vie est précaire, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Aragon :

    Rien n’est précaire comme vivre

    Rien comme être n’est passager

    C’est un peu fondre comme le givre

    Et pour le vent être léger

  • Il y a 6 ans aujourd'hui…

    attentatSix ans ! Le temps passe vite. Chacun se rappelle de ce qu’il faisait, d’où il se trouvait, et du choc en apprenant la nouvelle, le 11 septembre 2001. Attentats avec avions kamikaze sur NewYork. Le World Trade Center est touché. Peut-être le Pentagone. La Maison Blanche était visée aussi. En dehors du poids évident des symboles (la Religion qui détruit le Commerce, le début du millénaire), je retiens surtout des images de panique, de détresse, de mort. La rage qui prend aux tripes, et les larmes qui viennent en pensant aux innocents qui travaillaient dans ces tours, à  ceux qui étaient dans les avions, et qui n’avaient rien demandé à  personne.
    Et je veux me rappeler, toute ma vie, ce jour : des fous endoctrinés ont cru bon de se suicider en tuant des milliers d’innocents, pour une cause religieuse. Cette cause religieuse n’a qu’un but : étendre l’Islam pour lui soumettre le monde. Le pire est toujours possible. Il faut se le rappeler. La folie des hommes est sans limites. Chaque jour, pendant que certains oeuvrent pour améliorer leur sort, pour construire un monde un peu moins pourri, pour rapporter de quoi manger à  leur famille, chaque jour d’autres sont concentrés sur la destruction et le crime.

  • Peut-on être optimiste ?

    djihadEternelle discussion entre collègues, où je découvre que je dois être le seul être de la planète à  croire au progrès. Tout va mal, m’explique-t-on, et le pire est certain. Je sors donc mes rames, et explique que si le pire est toujours possible, il n’existe pas moins des raisons d’être optimistes. Et qu’il est très important de savoir distinguer ce qui va dans le mauvais sens de ce qui va dans le bon sens pour qu’une action efficace soit possible. Après le développement humain, exemple de la guerre…
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