Étiquette : COVID

  • Travail de mémoire

    Travail de mémoire

    Une macro-étude vient d’être partagée par Nicolas Hulscher sur son compte X (il est épidémiologiste à la McCullough Fondation) : elle reprend les chiffres de 99 millions de personnes ayant reçu l’injection contre le COVID. Les chiffres sont sans appel :

    1. Risque accru jusqu’à 610 % de myocardite après une injection sur plateforme ARNm.
    2. Risque accru de 378 % d’encéphalomyélite aiguë disséminée après une injection d’ARNm.
    3. Risque accru de 323 % de thrombose veineuse cérébrale après une injection de vecteur viral.
    4. Risque accru de 249 % de syndrome de Guillain-Barré après une injection de vecteur viral.

    Je me demande pourquoi ces faits ne sont pas partagés et discutés dans les médias français, qui ont passé tant de temps à nous énumérer le nombre de morts du COVID, et à se faire les agents de la propagande gouvernementale. Ce décalage de traitement m’inspire plusieurs remarques, sur des plans différents.

    Médias véreux

    Ce n’est pas une nouvelle bien sûr, mais ce qui se passe depuis que la période COVID s’est terminée, dans les médias, est assez étonnant. Le sujet n’existe presque plus. Deux années complètes de folie administrative et sanitaire, de la censure avérée, des mensonges avérés, des invectives, des gens suspendus, des réputations jetées en pâture, des injections quasi-obligatoires d’un produit mal testé : et puis, plus rien. Le rôle de « chiens de garde du pouvoir » des médias est plus que jamais flagrant. Circulez, il n’y avait rien à voir, et sauf contraints et forcés, les médias vous diront qu’il n’y a toujours rien à voir.

    Difficile apprentissage

    Ce qui est difficile, c’est de sortir de la logique de bouc-émissaire, et réfléchir à ce qui s’est passé, et comment on pourrait éviter de refaire les mêmes erreurs. Collectivement qu’avons-nous appris ? Comment cela se traduit-il dans des règles différentes de fonctionnement ? Sans partager les faits, il n’est pas possible d’apprendre. Sans revenir, et c’est difficile, sur ce qui s’est passé, sur ce qu’on savait à quel moment, etc. il ne sera pas possible de progresser. Les confinements étaient idiots, le Covid n’était dangereux que pour certaines personnes à risque, les « vaccins » n’ont pas été testé dans les règles de l’art et ne protégeaient pas du tout. La quasi-obligation vaccinale était une hérésie sanitaire, philosophique et politique. Ce n’est pas parce que tout le monde ou presque devient fou en même temps, que c’est moins fou. Je n’arrive pas à voir comment ce travail pourrait avoir lieu, si certains n’ont pas le courage de reconnaître des torts, des mauvais choix (quelles qu’en soient les circonstances atténuantes). Faute avouée, à moitié pardonnée, dit le proverbe.

    Chemins personnels

    Pour finir, il me semble que la racine du problème est individuelle. Quelles qu’aient pu être nos positions, convictions, efforts d’information, pendant cette période, il est dur de faire son introspection. Par exemple, j’ai accepté que mes enfants soient vaccinés, alors même que je pensais qu’il n’y avait aucun bénéfice à le faire (et c’était même plus grave, il y a avait un risque de conséquences plus grave que la Covid. Je regrette cela ; j’étais probablement plus informé que la moyenne, et je n’ai pour autant fait les bons choix. Je comprends que certains préfèrent oublier volontairement cette période et passer à autre chose. Mais je trouve cela d’une grande tristesse : vivre sa vie en escamotant une partie du réel, de nos choix individuels et collectifs, n’est-ce pas une manière, déjà, d’accepter de vivre dans la « Matrix » de l’Etat ? Car en faisant cela, ce n’est pas seulement nos erreurs, nos choix, nos hésitations, nos disputes, que nous effaçons, mais aussi les responsabilités, à commencer par la nôtre. Qui peut prétendre être libre, sans être responsable ?

  • Absurde et désobéissance

    Absurde et désobéissance

    Délire obsessionnel

    J’ai beau tourner le sujet dans tous les sens, le regarder sous différents angles : le gouvernement, et une partie de la population est en plein délire obsessionnel, encouragé en cela par la plupart des médias. Les décisions et les règles absurdes s’enchainent, au mépris des faits. Devrons-nous désobéir ? J’aimerais me tromper : j’aimerais comprendre qu’ils ont raison, que les mesures sont sensées, qu’on les évalue avec les bons indicateurs. Je voudrais croire que j’ai tort, et qu’ils ont raison. Cela me faciliterait la vie, et je m’en remettrai à  leur intelligence et à  leur bon sens. Mais ce n’est pas le cas.
    Avec le recul, nous savons maintenant que :

    • la COVID n’est pas une maladie grave pour la plupart des gens. Notamment les jeunes, chez qui elle n’a aucun caractère de gravité. Les plus impactés, et c’est bien malheureux, sont les malades et les vieux. Pourquoi s’exciter autant alors ?
    • les masques dans la rue ne servent à  rien : pourquoi continuer à  les imposer ?
    • la seule chose qui compte avec un virus et une maladie, c’est le nombre de morts par million d’habitant. Ou pour faire plus précis le taux de mortalité/létalité et le fameux R0 coefficient de transmissibilité. Pourquoi regarder un coup le nombre de morts, un coup le nombre de cas, un coup le nombre de gens en réa ? Pourquoi ne pas simplement montrer l’actualisation du taux de mortalité ?
    • les confinements ne servent à  rien, ou pas à  grand-chose (du côté des bénéfices), mais ils sont dévastateurs (du côté des risques) pour la liberté, pour l’économie, pour la psychologie, pour la sociabilité : pourquoi continuer à  en imposer malgré cette balance bénéfices/risques désastreuse ?

    Les émotions au pouvoir

    Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que les gouvernants soient malveillants. Je pense qu’ils sont incompétents, et qu’ils manquent de courage. Je pense qu’ils gouvernent presqu’uniquement en surfant et en jouant avec les émotions médiatiques, tant ils ont baissé les bras et renoncé à  se coltiner le réel. Autant de communication, et d’énergie, sur un sujet comme la COVID le montre assez : comme s’ils avaient été élu pour gérer une sorte l’hôpital géant à  ciel ouvert. Au passage, pas un n’en a profité pour souligner l’extrême désorganisation de l’hôpital et du système de soin français. Système où l’on laisse des cliniques privées vides tandis que les services de réa hurlent à  l’urgence, et où l’on écarte les traitements et les médecins libéraux pour tout envoyer à  l’hôpital, soi-disant déjà  surchargé.

    Une mauvaise histoire

    Il y a tant de postures, et si peu de recherche de vérité. L’opposition brille par son absence. A part quelques rares élus et responsables, la grande majorité d’entre eux se contente de critiquer la mauvaise gestion technocratique (pas assez de masques, pas assez de vaccins, pas assez vite), sans jamais remettre en question la narration du gouvernement. Car le sens est toujours histoire de narration. Celle de Macron est une catastrophe : « nous sommes en guerre ». Contre un virus, qui s’avère maintenant être peu dangereux. Ce serait drôle, si ce n’était pas aussi triste. L’armistice aurait dû être sonné depuis longtemps. Cette narration guerrière, outrancière, porte en elle tous les germes du jusqu’au-boutisme technocratique que l’on peut constater depuis. Et elle induit de fausses alternatives : le choix n’est pas entre « avoir vacciné tout le monde » ou « reconfiner ». C’est pourtant cette narration qui est reprise en boucle, par les médias, et par les gens. Reconfiner ne sert à  rien, et vacciner n’a de sens que pour ceux qui sont très à  risques.
    Je disais que le sens est toujours affaire de narration : le problème de nos politiciens actuels, encouragé en cela par le prisme d’immédiateté médiatique, c’est qu’ils ont l’outrecuidance et la bêtise de croire que l’histoire commence avec eux. La narration, pour le peuple français, commence à  différents moments de l’histoire lointaine, enracinés eux-mêmes jusque dans la plus ancienne antiquité. Quelle absurde et incroyable hybris, en 2020, de croire que l’histoire peut-être faite par quelques technocrates, s’occupant du nombre de lits d’hôpitaux disponibles, plutôt que du sort de la Nation. N’ont-ils donc dans leur entourage que d’affreux lèche-bottes qui les confortent en permanence dans l’espoir de grappiller un petit morceau du sacro-saint pouvoir ?

    Faut-il désobéir aux règles absurdes pour retrouver le sens ?

    Et le plus absurde dans tout cela, c’est que nous avons tellement l’habitude de suivre les règles imposés – de force – par l’Etat, que nous suivons tout cela sans broncher. La désobéissance devrait s’imposer à  nous, devant tant d’absurdités et de délires. Mais nous obéissons, nous courbons l’échine, avec un mélange de crainte et de rage. Nous sommes nous-mêmes, en ne désobéissant pas à  des injonctions si débiles, promoteur de cet absurde qui contraint et tue le pays à  petit feu. C’est peut-être là  encore ce qu’il y a de plus absurde. La prise de position de Didier Maïsto me parait courageuse et salutaire. Qu’en pensez-vous ? Devrions-nous afficher des formes plus ou moins nettes de désobéissance pour contrer ce délire ?

    C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend.

    Etienne de La Boétie(1530 – 1563) écrivain humaniste et poète français

  • L’épidémie est terminée

    L’épidémie est terminée

    Depuis presque 2 mois, l’épidémie est terminée. Pourquoi continuons-nous donc à  porter des masques, et à  compter anxieusement le nombre de cas ? Le plus simple pour le comprendre est de regarder la réalité, et les données disponibles : une remarquable vidéo d’Ivor Cummins donne beaucoup d’éléments factuels et d’arguments.

    Folie sanitaire ?

    Depuis le début de l’épidémie, j’avoue que je regarde régulièrement (j’avais arrêté, et j’ai repris) le nombre de morts en France lié à  la COVID. Depuis fin mai, il est tombé presque à  zéro. Tout l’été, j’ai entendu des gens dans les médias prédire une « seconde vague », sans que jamais cela soit confirmé. L’augmentation du nombre de cas actuelle ne m’a pas inquiété : il parait logique lorsque l’on teste beaucoup, et que la population s’est « déconfinée », que le nombre de cas explose. Cela ne fait pas plus de morts pour autant, et c’est tant mieux ! Mais l’hystérie collective est très fatiguante, pesante même. Je me sens comme isolé de ne pas céder à  la folie. Je suis persuadé que les masques ne servent à  rien, et je trouve excessive les mesures sanitaires actuelles. Cela peut même devenir un sujet de conflit avec des proches, ou des collègues, en tout cas de désaccord. J’ai eu sur Twitter des désaccords avec des gens que j’apprécie par ailleurs, et dont je ne mets absolument pas en cause l’honnêteté intellectuelle. J’ai donc cherché un peu, et je suis vite tombé sur une vidéo qui regroupe plein de données, d’arguments, et qui les expose de manière simple et directe. Comme elle est en anglais, j’ai repris ici quelques éléments clés.

    Des faits, des faits, des faits !

    Vous le savez si vous lisez ce blog, je préfère réfléchir à  partir d’énoncés sur le réel, en tout cas en acceptant que mes idées et théories puissent être contredites par le réel.

    Voilà  une liste non-exhaustive de constats et d’arguments, basé sur des chiffres. Je suis prêt à  remettre en cause telle ou telle affirmation, mais c’est une bonne base pour échanger de manière rationnelle. Les chiffres entre parenthèses renvoient à  l’endroit de la vidéo concerné.

    • Dans les pays européens, l’épidémie est terminée depuis juin. Le nombre de morts liés à  la COVID est tombé presque à  zéro (2:03)
    • Il est très important de ne pas regarder uniquement le nombre de morts liés à  la COVID, mais également le nombre de morts total par rapport au nombre de morts « habituels ». Il apparait que pour pas mal de pays, l’hiver avait été plutôt clément en termes de victimes de la grippe saisonnière, et la COVID a donc eu un impact « de rattrapage » : les populations les plus faibles qui n’étaient pas mortes en hiver ont été les premières emportées par l’épidémie. (4:31 et 8:44)
    • Toutes les prévisions faites par les « experts » sur la base de modèles au début de la pandémie étaient outrageusement exagérées (au moins un facteur par rapport à  ce qui s’est passé) (5:45)
    • Il faut remettre en perspective l’épidémie de COVID par rapport aux nombres de morts des autres épidémies, ou des fluctuations habituelles saisonnières. Le pic de la COVID est à  peine distinguable sur la courbe de temps long : oui, on peut maintenant dire qu’il s’agit d’une épidémie de type « grippe sévère » (je ne prétends que l’on pouvait le dire en mars) (8:03)
    • Il est fort peu probable que les mesures de confinement et de port de masque dans l’espace public aient un quelconque impact sur la COVID (13:21, 15:35 pour le tableau récap des arguments, 19:50 pour la comparaison de pays qui ont confiné et d’autres non)
    • Il y a des différences d’allure des courbes d’épidémie en fonction de la latitude. La courbe pour les régions tropicales est plus étalée. Cela permet de très bien décrire les courbes des pays d’Amérique du sud, et même d’analyser la courbe des USA, qui comporte deux bosses : c’est la superposition de la courbe habituelle (nord des USA) et celle plus étalée typique du sud (Sud des USA) (21:00)
    • Dans tous les pays, nous assistons maintenant à  une « épidémie de cas » (casedemic) : le nombre de cas explose, mais sans aucune mortalité associée. L’épidémie est finie, et le virus continue de circuler, sans faire de victimes (France : 28:00)
    • Sur un exemple, l’auteur montre comment la seconde vague tant « attendue » est probablement le fait de revenir sur les nombres normaux de morts à  cette époque de l’année (31:52). Il est possible que ces mesures jamais vues auparavant (confinement, masque, etc.) aient également, une fois l’hiver arrivé, des effets négatifs : en empêchant la circulation habituelle des virus dans la population, nous avons peut-être aussi diminué la production de défense immunitaire habituelle par brassage. Si cette hypothèse est vraie, les pays les moins observants devraient être moins touchés cet hiver…

    Tous ces éléments conduisent à  penser qu’il faut garder la tête froide, et revenir à  une vie normale. Pourtant, ce n’est pas le cas, et il semble même, au vu des mesures sanitaires actuelles, que c’est l’inverse.

    Pourquoi ?

    J’ai regardé pas mal de choses à  droite à  gauche. Je dois reconnaître que les médias ont plutôt fait leur job. Les contradicteurs ont eu la parole, et on trouve beaucoup de propos de bon sens sur les réseaux sociaux, repris des médias main-stream. Je crois que nous sommes plutôt en face d’une forme de prophétie auto-réalisatrice : j’oblige le port du masque pour une supposée épidémie en train de repartir, et comme il y a des masques partout il parait évident à  tous que l’épidémie n’est pas terminée. Pourquoi porter des masques sinon ? Voici quelques causes possibles à  cette manière de fonctionner :

    • Le principe de précaution n’a pas de limite : on peut toujours faire plus pour se protéger. Ce qui compte, c’est la balance bénéfice/risque. La vertu de prudence, je le rappelais ici, devrait pourtant nous inciter à  agir de manière raisonnée
    • La peur est un puissant levier ; personne n’a envie de mourir, ou de mettre en danger ses proches, ou les plus fragiles. Il est donc facile d’adopter des comportements peu contraignants dans cet objectif louable (ce n’est pas si grave de porter un masque). Il me semble que c’est, à  nouveau, oublier de prendre en compte les impacts négatifs sur l’économie et le moral de toutes ces mesures de confinement, port de masques, interdiction de ceci et de cela, qui n’ont aucune assise rationnelle…Elles avaient un sens en mars, car nous ne savions pas à  quoi nous avions affaire, elles n’en ont plus aucun désormais.
    • Je me rends compte, en discutant à  droite à  gauche, que la plupart des gens ne prennent pas la peine de s’informer, de lire, de comprendre, de douter. Il y a pourtant pleins de gens qui déploient des trésors d’intelligence, et d’esprit critique, dans leur travail quotidien, et qui pour la marche du monde prennent sans discuter ce que leur sert le 20h.
    • Le noeud du problème réside à  mon sens dans une forme de soumission du politique à  des experts politisés. Ce qui est vrai pour l’environnement l’est tout autant pour la santé : il suffit pour s’en convaincre de lire la tribune de 35 chercheurs, médecins, universitaires qui demandent la dissolution du fameux Conseil Scientifique COVID Nous appelons également le gouvernement à  ne pas instrumentaliser la science. La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l’absence de conflits d’intérêts. Le Conseil scientifique du Covid-19 ne respectant pas l’ensemble de ces critères, il devrait être refondé ou supprimé.

    J’espère que ces réflexions vous donneront matière à  relativiser ce qui nous arrive. Une épidémie de COVID nous est tombé sur la tronche en mars. Depuis juin-juillet cette épidémie, en France, est terminée. Les faits le montrent. Si vous avez des faits montrant le contraire, je suis preneur.