Étiquette : France

  • Quand la république se voile la face

    C’est chez Rioufol que j’en ai entendu parler. Et puis, j’ai vu chez Bivouac-ID que la vidéo était disponible. Alors, je me suis dit que c’était bien de la partager avec vous. Il s’agit d’une émission passée sur Arte, et parlant assez librement du problème posé par l’Islam en France.

  • Appel pour le Darfour

    Le collectif Urgence Darfour a lancé un appel sous forme de pétition pour éviter que le dictateur Omar El-Béchir (le président Soudanais, en grande partie responsable des massacres commis au Darfour) ne sauve sa tête.
    Rappel des faits :
    Le 14 juillet dernier, M. Moreno-Ocampo avait demandé un mandat d’arrêt contre l’homme fort de Khartoum, l’accusant de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et génocide commis sur les populations civiles du Darfour.
    Des sources sérieuses et non démenties font état de l’intention de la France et
    du Royaume-Uni de ne pas s’opposer au projet de suspension des poursuites
    judiciaires requises par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI)
    contre le président soudanais Omar El-Béchir.[…] Les gouvernements anglais et français ne peuvent ignorer que tout accord avec
    Béchir aboutit systématiquement à  un marché de dupes. Combien de fois n’a-t-il
    pas promis de dissoudre les milices janjawids ? Combien de fois n’a-t-il pas
    juré de faciliter l’aide humanitaire, laquelle est aujourd’hui encore attaquée,
    pillée, entravée ? Comment faire confiance à  celui qui prétend qu’il y a moins
    de 10 000 morts au Darfour alors que l’ONU en dénombre 300 000 ?

    Alors, n’hésitez pas : allez vous renseigner et allez signer cette pétition …!
    Si vous voulez en savoir un peu plus sur le régime soudanais, vous pouvez lire par exemple l’article suivant : Le régime génocidaire arabo-intégriste soudanais sur la sellette, par Moha Moukhlis.

  • Retour de vacances

    Comme vous avez pu le voir depuis lundi, je suis rentré de vacances. Les affaires reprennent !
    Je voulais vous informer, chers lecteurs, d’un point qui ne va pas forcément changer grand-chose au fonctionnement de ce blog, mais qu’il me semblait normal et utile de porter à  votre connaissance. J’avais rencontré Jean-Paul Oury (membre du comité de direction et responsable presse du parti Alternative Libérale) à  une République des blogs. Il m’a recontacté cet été, et m’a proposé de filer un coup de main pour organiser et animer la blogosphère libérale. J’ai accepté ce travail qui consiste, en gros, à  choisir parmi tous les articles de la blogosphère libérale ceux qui méritent d’être mis en avant dans le « digest« . Un petit travail de « rédac’ chef », en somme. Comme je partage la plupart des idées de ce parti, j’ai accepté. A la condition explicite que je conserve une totale liberté de parole ici, sur ExpressionLibre. Ce qui a évidemment été accepté.
    Je ne pense pas que cette nouvelle casquette aura un impact sur mes articles ici ; mais il me semblait indispensable d’être transparent avec vous sur cette participation à  la blogosphère libérale. Je ne sais pas pour l’instant si cela m’amènera à  participer plus ou moins activement à  la vie de ce parti. Je vous tiendrai bien entendu au courant.
    Et, puisque nous ne sommes pas ici chez Alternative Libérale, j’aimerais discuter avec vous de deux questions centrales concernant le libéralisme en France :

    • Ne trouvez-vous pas que la couleur violette choisie pour Alternative Libérale est moche ? :)
    • Pensez-vous que l’avenir du libéralisme en France passe par un parti « purement » libéral, ou par une promotion des idées libérales à  l’intérieur des grands partis (UMP-PS) ? Je penchais pour la deuxième option il y a plus d’un an, et maintenant, après m’être un peu « cultivé » sur la pensée libérale, je n’en suis plus si sûr.

    Qu’en pensez-vous ?

  • Pourquoi l’Etat ne peut que grossir

    La fiscalité, en France, est utilisée comme un moyen d’incitation et d’orientation des choix des contribuables. En taxant telle ou telle action, en supprimant les taxes sur telle ou telle autre, le gouvernement et l’Etat ont un moyen d’inciter les gens à  agir d’une manière ou d’une autre.
    Un gouvernement donné, les hommes et les femmes qui le constituent, comme le rappelle très justement un article de Pascal Salin paru dans les Echos :

    […] ne sont pas motivé par la recherche d’un hypothétique « intérêt général », qui conduirait à  n’édicter que des règles applicables à  tous. Ils ne sont pas différents des autres êtres humains et recherchent d’abord les moyens de réaliser leur propre intérêt personnel. Leur objectif est d’être élus ou réélus. Ainsi que l’a démontré l’économiste américain Mancur Olson, l’idéal est donc pour eux de trouver des mesures avec des bénéficiaires ciblés et repérables, alors que le coût de ces mesures est supporté de manière diluée par un grand nombre de contribuables inconscients du cadeau que l’Etat les oblige à  faire aux autres.

    Le problème, c’est que nous vivons dans un pays où on ne retire pas un avantage acquis (le mot « acquis » suffit d’ailleurs à  exprimer le fait qu’on ne revient pas en arrière). Comme par ailleurs la majorité au pouvoir change régulièrement, les cibles de redistribution changent également. Elles s’empilent, en fait. L’arbitraire règne dans ce domaine, et chaque nouveau gouvernement vient donc ajouter aux avantages acquis des nouveaux avantages acquis, financés par des taxes qui vont venir s’ajouter aux nouvelles taxes.
    Il faut beaucoup de fonctionnaires pour évaluer, gérer, organiser cet empilement abracadabrantesque. Cela coûte ; le jeu de la redistribution ne se fait pas en flux tendu : il y a ce qu’on prélève à  certains, il y a ce qu’on donne à  d’autres, et il y a ce qui est prélevé au passage pour faire tourner la machine.
    Tout cela mène à  un Etat qui grossit sans cesse, et qui a dévié de son rôle initial : il devient une machine à  créer de l’injustice. La redistribution fiscale, par son côté arbitraire, est à  l’opposé de l’idée de justice (basée sur l’idée d’une règle applicable à  tous de la même manière).
    Il faut pour sortir de cette spirale, un homme ou une femme politique capable de dire : STOP ! J’ai cru un moment que Sarkozy et Fillon en serait capable. Force m’est de reconnaitre que je me suis trompé. En grand. Sarkozy n’est effectivement ni Thatcher, ni Reagan. C’est bien dommage.


  • Mohamed Sifaoui est toujours là  !

    Mohamed Sifaoui, musulman laïc et démocrate, et connu pour son courageux combat contre l’islamisme, a vu sa protection policière supprimée au début de l’année. Il s’est fait agressé dans la rue le 13 juin dernier, en plein Paris (11ème), par plusieurs islamistes. Choquant, et incompréhensible…
    (suite…)

  • Citation #74

    Nous répétons encore que nous n’avons jamais demandé une réforme brusque et instantanée; nous désirons qu’elle s’opère avec le moins de dommage possible, en tenant compte de tous les intérêts. Sachons une fois où nous allons, et nous verrons ensuite s’il convient d’aller vite ou lentement.
    Partisans de l’affranchissement du commerce, si le sentiment de justice entre pour quelque chose dans vos convictions, levez courageusement le drapeau du Libre-Échange. Ne cherchez pas de détours; n’essayez pas de surprendre nos adversaires. Ne cherchez point un succès partiel et éphémère par d’inconséquentes transactions. — Ne vous privez pas de tout ce qu’il y de force dans un principe, qui trouvera tôt ou tard le chemin des intelligences et des coeurs. On vous dira que le pays repousse les abstractions, les généralités, qu’il veut de l’actuel et du positif, qu’il reste sourd à  toute idée qui ne s’exprime pas en chiffres. Ne vous rendez pas complice de cette calomnie. La France se passionne pour le principes et aime à  les propager. C’est le privilège de sa langue, de sa littérature et de son génie.
    La lassitude même dont elle donne au monde le triste spectacle en est la preuve; car si elle se montre fatiguée des luttes de parti, c’est qu’elle sent bien qu’il n’y a rien derrière que des noms propres. Plutôt que de renoncer aux idées générales, on la verrait s’engouer des systèmes les plus bizarres. N’espérez pas qu’elle se réveille pour une modification accidentelle du tarif. L’aliment qu’il faut à  son activité, c’est un principe qui renferme en lui-même tout ce qui, depuis des siècles, a fait battre son coeur. La liberté du commerce, les libres relations des peuples, la libre circulation des choses, des hommes et des idées, la libre disposition pour chacun du fruit de son travail, l’égalité de tous devant la loi, l’extinction des animosités nationales, la paix des nations assurée par leur mutuelle solidarité, toutes les réformes financières rendues possibles et faciles par la paix, les affaires humaines arrachées aux dangereuses mains de la diplomatie, la fusion des idées et par conséquent l’ascendant progressif de l’idée démocratique, voilà  ce qui passionnera notre patrie, voilà  ce qui est compris dans ce mot: Libre-Échange; et il ne faut point être surpris si son apparition excite tant de clameurs. Ce fut le sort du libre examen et de toutes les autres libertés dont il tire sa populaire origine.
    Ce n’est pas que nous soyons assez fanatiques pour voir dans cette question la solution de tous les problèmes sociaux et politiques. Mais on ne peut nier que la libre communication des peuples ne favorise le mouvement de l’humanité vers le bien-être, l’égalité et la concorde; et s’il est vrai que chaque peuple ait sa mission et chaque génération sa tâche, la preuve que l’affranchissement de l’échange est bien l’oeuvre dévolue à  nos jours, c’est que c’est la seule où les hommes de tous les partis trouvent un terrain neutre et peuvent travailler de concert. Gardons-nous donc de compromettre ce principe par des transactions inintelligentes, par le puéril attrait d’un succès partiel et prématuré. Vit-on jamais le système des expédients réaliser dans le monde quelque chose de grand ?

    Frédéric Bastiat, Le libre-échangeéconomiste, homme politique et penseur libéral français