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  • Citation #111

    De bons amis, de bons livres et la conscience somnolente, voilà  le secret du bonheur.

    Mark Twain (1835-1910)
    Ecrivain, essayiste et humoriste américain.

  • Pas d’excuses : deux grands livres gratuits

    Pas d’excuses : deux grands livres gratuits

    C’est pour partager deux liens passionnants que je fais ce court article aujourd’hui. Plus que des liens, ce sont deux livres accessibles gratuitement en ligne. De grands ouvrages du libéralisme : Harmonies économiques (Bastiat) et L’action humaine (Von Mises). Les deux sont des ouvrages d’économie, mais pas d’économie au sens technique du terme. Non : simplement des ouvrages qui parlent de l’action humaine, et des choses que l’on sait sur cette action, sur les éléments qui influencent les choix des individus, et sur les phénomènes qui en résultent.

    Harmonies économiques : la valeur est subjective

    Le premier est le magnifique « Harmonies économiques« , de Frédéric Bastiat. Profond, enthousiaste, optimiste et écrit dans un français vraiment beau et précis. Dans cet ouvrage (mais il faut lire tout Bastiat), Bastiat livre sa vision de la société et pose les bases, en partie, de ce qu’on appellera par la suite l’école autrichienne d’économie. Quelques points saillants (communs aux deux auteurs je trouve, et c’est pourquoi ils sont dans une même école de pensée) :

    • la société est harmonique, c’est-à -dire qu’un certain nombre de mécanismes auto-régulent une bonne partie des phénomènes à  l’oeuvre dans une société de droit, pour autant que l’on respecte de manière stricte la liberté d’action (liberté étant entendu au sens de « libre dans le cadre de la loi »). Cette vision est explicitement opposée à  une vision socialiste ou communiste, et avant que Marx ne sévisse, Bastiat avait déjà  démonté une bonne partie de la doxa socialiste/communiste.
    • la valeur est toujours subjective : toute tentative pour décrire une valeur absolue est par principe vouée à  l’échec. La valeur, c’est ce que chaque individu va associer, dans un contexte donné, à  telle ou telle action ou choix. La valeur c’est toujours une préférence dans l’action. Rien d’immuable ou de constant ou d’objectif, donc. La valeur est subjective.

    L’action humaine, traité de praxéologie

    Le second livre est le non moins important traité de « L’action humaine« , de Ludwig Von Mises. Ce fabuleux livre, clair, concis et direct apporte des éléments fondamentaux pour comprendre ce qui distingue, comme science, l’économie des autres autres sciences. L’économie, ce n’est pas l’histoire, ce n’est pas la biologie, ce n’est pas la philosophie, c’est une science de l’action humaine (praxéologie).
    La praxéologie traite de l’action humaine en tant que telle, d’une façon universelle et générale. Elle ne traite ni des conditions particulières de l’environnement dans lequel l’homme agit ni du contenu concret des évaluations qui dirigent ses actions. Pour la praxéologie, les données sont les caractéristiques psychologiques et physiques des hommes agissants, leurs désirs et leurs jugements de valeur, et les théories, doctrines, et idéologies qu’ils développent pour s’adapter de façon intentionnelle aux conditions de leur environnement et atteindre ainsi les fins qu’ils visent.
    (Ludwig von Mises, L’Action humaine, 1949)

    Je ne saurais assez vous recommander la lecture de ces deux ouvrages. Commencez par le Bastiat, plus simple, et antérieur dans le temps. Harmonies économiques devrait être au programme d’étude du cycle normal de tout lycéen. Découvrir ce qu’est la valeur, l’échange, la monnaie, la propriété, au travers de textes courts, bien écrits, riches philosophiquement tout en étant limpides : voilà  une mission qui devrait être remplie par tout système éducatif bien pensé.
    Donc, vous ne savez pas ce qu’est l’économie, ni par où prendre le morceau ? Il y a des ressources merveilleuses en ligne, gratuitement accessibles: Pas d’excuses !

    >> Harmonies économiques
    >> L’action Humaine

  • En quoi je suis nul

    Décidemment ! Rubin est très en forme question « chaines », en ce moment[1. Bon, ce n’est pas de sa faute, c’est Manuel qui l’a invité, lui-même répondant à  l’invitation de Nicolas].
    Il vient très gentiment de m’inviter à  livrer au grand jour mes lacunes « culturelles », en matière de cinéma, littérature, géographie, mathématique, et cuisine…Je m’y colle avec plaisir : c’est tellement facile de trouver ce qu’on ne sait pas. Il n’y a que l’embarras du choix.

    • Cinéma : bouaf. Moi j’aime surtout les films américains, ce qui suffit déjà  à  me placer dans le camp des gros beaufs. J’aime les polars/thriller, j’aime les comédies romantiques, j’aime la science-fiction, j’aime les séries, j’aime les comédies. Le gros beauf de base, quoi. J’ai quand même vu quelques vieilleries (dont certaines m’ont plu), mais d’une manière générale si vous me parlez de Fritz Lang je vais vous demander s’il s’agit du frère de Jack, et si vous me demandez ce que je pense de Pasolini ou de Fellini, je vous avouerai sans vergogne que leurs films me font chier bailler. Je préfère infiniment Clouzot.
    • Littérature : J’ai failli vomir d’ennui en lisant « Un coeur simple » de Flaubert, et « Le rouge et le noir » a failli finir au feu. Heureusement, j’aime les livres. Je n’ai quasiment aucune connaissance en littérature. J’ai au moins le mérite d’avoir lu quelques classiques français, mais sorti de là …Je ne lis presque plus de romans, donc ça ne va pas s’arranger avec le temps. Le dernier que j’ai lu, c’est un Harlan Coben (Hold Tight – Titre français : « Sans un mot »), ce qui renvoie à  mon niveau général concernant le cinéma.
    • Géographie : Là , la honte commence à  être difficilement soutenable. Je suis une véritable brêle en géographie. C’est un des cours qui m’a – presque – toujours servi d’exutoire à  l’école, et j’ai donc développé, patiemment mais sûrement, de graves lacunes. Enfant, j’avais bien fait, avec mes frangins, un carnet avec les pays et leurs capitales. Outre que j’ai en oublié une bonne partie, j’avais arrêté de le remplir avant d’avoir fini l’Amérique du Sud et l’Afrique, ce qui fait que je serais bien infoutu de placer le Zimbabwe sur une carte.
    • Mathématique : bon, là , du fait de ma formation, j’ai un niveau tout de même bien supérieur à  la moyenne nationale, ce qui n’est pas dur, et je n’en tire aucune fierté. Je ne vais donc pas faire semblant d’être une quiche. Même si j’avoue que je n’ai jamais appris à  me servir des tenseurs, et que je le regrette.
    • Cuisine: je m’efforce d’apprécier les vins que je goute, mais j’avoue ne pas reconnaitre grand-chose. En matière de cuisine, sorti des deux plats que je sais faire, c’est le néant absolu. Mais j’aime prendre le temps de cuisiner. C’est-à -dire jamais, en fait.

    Je passe maintenant le relais aux victimes suivantes : Flaconhill Falconhill, Monsieur Pingouin et Aymeric. Chacun son tour, de se foutre la honte !


  • Chaine de Noël

    Je viens d’être invité par Rubin à  poursuivre une petite chaine consistant à  donner six livres. Six livres ? Les meilleurs ? ceux qu’on emmènerait sur une île déserte ? les 6 derniers à  nous avoir intéressés ? Bon, j’imagine un peu de tout ça, mais je retiens surtout l’idée de conseiller 6 livres qui nous ont marqué, et qu’on relit avec plaisir.

    Je passe à  présent le relais à  Criticus, à  Mathieu L., à  Sheiro, à  Internecivus Raptus, à  René Foulon, à  Aymeric I et à  Aymeric II, et enfin à  M. Pingouin. J’ai hâte de découvrir quels livres ils vont nous conseiller. En ces périodes de pré-fêtes de Noël, ces listes de livres vont être bien utiles…!

  • "Droit, Législation et Liberté", de Friedrich Hayek

    Ce billet servira de point central pour les différents articles que j’écrirai au fur et à  mesure de ma lecture de « Droit, Législation et Liberté » de Friedrich Hayek. Ces articles seront principalement composés de larges extraits de ce texte. Je trouve ce livre riche d’idées fortes et stimulantes, et c’est une source de réflexion énorme.
    Je me base sur l’édition que je lis : Edition Quadrige en 1 volume, aux Presses Universitaires de France, novembre 2007.

    Sommaire

  • Droit, Législation et Liberté

    J’avais commandé quelques bouquins l’autre jour sur Amazon. Parmi eux, un gros pavé intitulé « Droit, Législation et Liberté« , de Friedrich Hayek. J’ai lu une centaine de pages, et déjà  je sais que ce livre fera partie des deux ou trois livres majeurs que j’aurais lu. Hayek est un grand philosophe : limpide, rigoureux, humble et puissant. Quand on sait que ce livre est considéré partout dans le monde comme la « bible » du libéralisme, et quand on voit la profondeur de ce livre, sa simplicité, on ne peut qu’être surpris et choqué de constater que l’on peut faire toute sa scolarité en France sans en avoir entendu parler.
    Je pense que je vais régulièrement revenir ici sur des idées que l’on y trouve : elles sont passionnantes. J’ai commencé le livre avec un crayon à  la main, pour souligner les passages intéressants : il y a du crayon sur presque toute les pages. Les idées s’enchainent de manière lumineuse, toujours nuancée. Un grand livre, que j’ai envie de partager avec vous. La forme reste à  déterminer : de cours extraits, pour lancer la discussion ? des passages plus longs et plus fouillés ? Pourquoi ne pas se servir de la zone de commentaires, d’ailleurs, pour donner votre avis sur la question ?