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  • Les sauveurs criminels

    Les sauveurs criminels

    Il y a un tel effondrement du pays qu’il est difficile de rester serein. Entre le peuple qui n’a plus l’esprit critique pour résister au déferlement de semi-vérités, de faussetés, de mensonges, d’histoires que l’on fait passer pour des faits, et la caste politico-médiatique qui les produit et se moque ouvertement de nous, il y a de quoi désespérer. Charles Gave a raison, il n’y a que trois possibilités concernant nos dirigeants : soit ils sont incompétents/imbéciles, soit ils ont un plan caché inconnu de nous, soit ce sont simplement des crapules qui nous volent. Il n’est pas exclu que ce soit un savant mélange des trois à  la fois, selon les personnes et le contexte.

    Je voulais utiliser le titre « pompier pyromane », mais ça ne collait pas. Un pompier qui met le feu a les moyens de l’éteindre. Macron et sa clique de beaux-parleurs n’ont pas les moyens de stopper les problèmes qu’ils créent. Mais ça ne l’empêche pas de continuer les effets de manche pitoyables, ridicules, en jouant à  chaque fois du même mécanisme : j’agite une peur, une catastrophe, j’utilise les serviles caisses de résonance médiatiques pour marteler le message et amplifier l’émotion, et puis je me présente comme un sauveur supposément rationnel. Oh : ce n’est pas le seul bien sûr à  faire cela. Mais depuis son début de règne, il faut reconnaitre qu’il fait très fort. Soit les dangers sont de faux dangers, soit les solutions apportées sont ridicules…

    En guerre contre le COVID : deux ans d’aberrations en tous genres, dont nous n’avons pas fini de comprendre les ressorts. En guerre contre le réchauffement climatique : prenant la suite de ses minables prédécesseurs, il a acheté les voix des écolos en enclenchant la destruction de notre parc nucléaire pour des moulins à vent.En guerre contre le réchauffement climatique : prenant la suite de ses minables prédécesseurs, il a acheté les voix des écolos en enclenchant la destruction de notre parc nucléaire pour des moulins à  vent. En guerre contre le méchant Poutine : tout est bon pour se donner une stature présidentielle, et après les mises en scènes de pré-campagne, on ne peut que constater toute l’étendue de l’absence de stratégie diplomatique, qui se résume à  des coups de menton. En guerre contre la pauvreté et les inégalités : fabriquons donc de la monnaie et endettons-nous comme des malades sans investir, ça va être être probablement efficace pour gérer l’inflation. En guerre contre l’insécurité : mettons un wokiste à  l’Education Nationale, ça va forcer les racailles défrancisées à  rentrer dans le rang.

    Faux dangers

    Nous n’avons pas le pouvoir de changer cela. Nous pouvons par contre rester lucides et fermes sur la vérité, en commençant par réfuter les supposés désastres dont ces « sauveurs criminels » prétendent nous protéger. Le COVID ne méritait pas tout le délire que l’on a monté dessus. Les chiffres sont là , pour qui veut les voir. Les vaccins n’ont probablement pas servi à  quoi que ce soit, à  part peut-être pour les plus fragiles. Les confinements étaient inutiles, et contraire à  nos principes. La planète n’a pas être sauvée : le CO2 n’est pas un polluant, et il n’y pas de corrélation établie entre les niveaux de CO2 et la température de la planète. Encore moins si l’on considère le CO2 anthropogène. Les conflits entre la Russie et l’Ukraine ne nous concernent pas en direct, et il est ridicule de s’y jeter comme si nous n’avions pas à  défendre d’abord et avant tout nos intérêts. On peut condamner l’invasion de l’Ukraine, tout en rappelant le non-respect des accords de Minsk par les Ukrainiens. On peut réfléchir sur le sujet, sans avoir à  être supporter d’un ou l’autre de ces pays. On a bien le droit de préférer des manoeuvres de négociations ramenant la paix, plutôt que l’escalade vers une guerre élargie qui détruirait toute possibilité d’une vraie Europe.

    Irresponsables

    Toutes ces peurs agitées, toutes ces décisions absurdes prises par des gens déconnectés de leur peuple, minent le peu de confiance qui reste envers les institutions. Car, ne nous trompons pas : ils ne rendent jamais de compte à  personne, ni de leur mensonges, ni de leur incompétence, ni de leurs fautes stratégiques. Les maigres contre-pouvoir que je croyais en place ont montré à  plusieurs reprises qu’ils ne jouaient pas leur rôle. Les médias sont pour la plupart achetés par le pouvoir, soit financier, soit politique, et main dans la main avec les plateformes de réseaux sociaux cachent une partie du réel, au lieu de le montrer pour pouvoir l’analyser. Le Parlement ne contrôle pas l’action du gouvernement, ni le Sénat. Le Conseil constitutionnel sert de chambre d’enregistrement et de validation des conneries des autres. Toutes ces illustres sommités modifient la Constitution comme s’il s’agissait d’un vulgaire texte règlementaire : pas étonnant qu’on n’en respecte plus l’esprit. L’affaissement moral est profond : le mensonge et l’idéologie sont devenus les règles de la communication, l’irresponsabilité est devenue la règle de l’action. Ils ne seront jamais jugés. La justice a déjà  du mal à  condamner des racailles multirécidivistes étrangères, comment pourrait-elle s’attaquer à  un ministre de la santé véreux ? L’affaissement moral est profond : le mensonge et l’idéologie sont devenus les règles de la communication, l’irresponsabilité est devenue la règle de l’action. Espérons que cet affaissement n’est pas inexorable. Formons nos enfants à  l’esprit critique, et préparons-nous pour des temps difficiles, crépusculaires.

    Le pauvre peuple ronge son frein. Ces faux sauveurs, mettant en scène de faux dangers, sont de vrais criminels, qui détruisent le pays, et nuisant à  l’intérêt de la Nation. Rien que la loi de fermeture de 12 réacteurs nucléaires devrait conduire ses auteurs et promoteurs à  se faire lourder, car elle est bâtie sur des foutaises intellectuelles, des billevesées pseudo-scientifiques. Qui peut entamer une procédure de destitution de Macron ? Maxime Tandonnet a raison : cela rappelle bien malheureusement que nous ne sommes pas sorti de l’état d’esprit décrit par Marc Bloch dans L’étrange défaite, ou par Pierre Mari dans En pays défait. Nos « élites » sont minables, et anti-patriotiques.

  • Identité française

    Identité française

    Tournant ?

    Le discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme a marqué un tournant pour notre pays. Un tournant pourquoi ? Parce qu’enfin, le constat est à  peu près posé, du problème posé par l’islam dans notre pays. Je n’y reviens pas : progression de l’islam radical, infiltration des islamistes dans les services de l’Etat, communauté musulmane pressurisée par les plus radicaux. J’en ai parlé là , avec plein de liens vers les sources, rapports, etc… : Etat de guerre.

    Paroles, paroles

    Le problème, c’est que ce constat a déjà  été fait il y a longtemps. Il est vrai pas aussi clairement de manière officielle par un Président de la République. Mais si le problème était, aux yeux du gouvernement, aussi crucial que le disent les mots de ce discours, il aurait du être la priorité dès l’élection. Pourquoi pas plus tôt ? J’ai la faiblesse de penser que les politiciens sont avant tout des machines à  gagner des élections, et je vois dans ce discours, juste après celui sur la France, comme une entrée en campagne de Macron. J’en ai déjà  entendu des beaux discours (sincèrement). Je n’ai pas souvent vu les actes suivre.

    Le problème identitaire de la gauche

    Dans le discours, et c’est la cause de ma déception, on retrouve tous les points aveugles de la pensée de la gauche depuis longtemps. Le premier, très bien décrit dans l’article de H16, est de ne pas voir qu’un Etat dilué sur tous les sujets, faibles, est une cause de grand désordre par non application des Lois. Le blogueur libéral, comme souvent les libéraux, sous-estime totalement le problème intrinsèque du multiculturalisme, de l’immigration, et de l’absence de politique d’assimilation.
    Les mots d’intégration et d’assimilation sont absents du discours, ce qui montre que Macron, dans sa manière d’aborder le sujet, ne fait aucun lien entre séparatisme islamique, islam et immigration. Avant de vouloir réformer l’islam il faut commencer par fermer nos frontières à  l’immigration extra-occidentale.
    Comme le dit dans son excellente analyse Gilles-William Goldnadel :
    Symboliquement au moins, il a le mérite d’exister et de poser enfin un diagnostic juste sur une maladie jusqu’à  présent dissimulée. C’est déjà  cela, même si ce n’est que cela.(…) La principale, l’impardonnable [lacune], celle qui fait que ce plan est géométriquement biaisé, est de n’avoir pas dit un mot sur la nécessité existentielle de freiner l’immigration massive et illégale en train de détruire l’équilibre français. C’est cette invasion sans fin par une population, principalement islamique, qui empêche une bonne intégration et renforce ce séparatisme enfin reconnu comme maladie mortelle.

    Pour comprendre cela, il faut parler d’identité culturelle et civilisationnelle. Pour parler d’identité, il faut avoir en tête des modèles mentaux que l’on appelle Civilisations et Cultures. Notre pensée s’est tellement appauvrie, sous la pression du politiquement correct et de la non-discrimination, que ne nous sommes plus capables, collectivement, de comprendre que la civilisation islamique n’est pas une civilisation occidentale avec une religion différente. L’islam n’est pas qu’une religion. Il faut lire Levi-Strauss, Huntington, Heinich et Nemo. Sur un certain nombre de points majeurs, la civilisation islamique est incompatible avec la civilisation occidentale (liberté de conscience, droits humains universels, statut des femmes, pluralisme critique, etc…).
    Je m’insurge contre l’abus de langage par lequel, de plus en plus, on en vient à  confondre le racisme et des attitudes normales, légitimes même, en tout cas inévitables. Le racisme est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à  un ensemble d’individus l’effet nécessaire d’un commun patrimoine génétique. On ne saurait ranger sous la même rubrique, ou imputer automatiquement au même préjugé l’attitude d’individus ou de groupes que leur fidélité à  certaines valeurs rend partiellement ou totalement insensibles à  d’autres valeurs. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre et de la penser au-dessus de toutes les autres et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. Cette incommunicabilité relative peut même représenter le prix à  payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent, et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à  leur renouvellement. Si comme je l’ai écrit ailleurs, il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà  duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent non plus descendre sans danger, on doit reconnaître que cette diversité résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à  celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi : elles ne s’ignorent pas, s’empruntent à  l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité.
    Claude Levi-strauss

    En France, on parle français

    Un point qui symbolise, en mal, tout cela, c’est l’apprentissage de l’arabe à  l’école. François-Xavier Bellamy en a dit ce qu’il fallait. Renvoyer des enfants à  l’apprentissage c’est les désigner comme non-français. Les assigner à  résidence civilisationnelle islamique. Quel terrible aveu, dans un discours qui se veut lutter contre le séparatisme. L’assimilation doit être obligatoire. L’apprentissage (et la maîtrise) du français en fait partie. Assimiler les nouveaux arrivants, leur transmettre notre culture, notre langue, notre histoire afin qu’ils puissent se les approprier. Nous leur donnons en partage, et c’est le seul et le meilleur accueil que l’on puisse faire. Le reste, c’est du discours multiculturaliste et politiquement correct. Ce qu’au final, je crois, est le discours de Macron. Un habile positionnement sur un thème crucial, en disant des choses justes, mais en même temps en caressant la gauche dans le sens de ses vieux poils faussement universalistes (relativiste en fait). Un discours de campagne. Laissons le bénéfice du doute sur les actions qui suivront : pour les raisons expliquées ci-dessus, j’ai peu d’espoir.
    L’image qui illustre cet article, montrant Napoléon, a été choisi pour l’action de celui-ci sur le judaïsme à  l’époque (1806) en provoquant une sorte de grand Sanhédrin. C’est le niveau d’action nécessaire pour mettre sous pression les responsables religieux de l’islam.