Étiquette : Règles

  • Citation #172

    Citation #172

    Le concept central du libéralisme est que, par l’application de règles universelles de juste conduite, qui protègent un domaine privé individuel reconnaissable, un ordre spontané apparaitra de lui-même dans les affaires humaines, d’une complexité plus grande qu’aucun arrangement délibéré n’en aurait pu produire, et que, par conséquent, les actions coercitives de l’Etat doivent être cantonnées à l’application de telles règles.

    Friedrich Hayek (1899-1992)
    économiste et philosophe austro-britannique.

  • Politique personnelle

    Rubin vient de lancer, en parallèle de la réflexion que nous avons mise en place au sein de LHC sur le positionnement politique de nos blogs, une chaine visant à  préciser en 5 questions/réponses, notre positionnement politique.
    (suite…)

  • L'évolution corrélative de l'esprit et de la société : le rôle des règles

    Chapitre premier : « Raison et évolution »

    L’évolution corrélative de l’esprit et de la société : le rôle des règles

    La réalité, évidemment, est que cet esprit (l’esprit de l’homme. Ndr) est une adaptation à  l’environnement naturel et social dans lequel l’homme vit, et qu’il s’est développé en constante interaction avec les institutions qui déterminent la structure de la société. L’esprit est tout autant le produit de l’environnement social dans lequel il a grandi et qu’il n’a point fait, que quelque chose qui, à  son tour, a agi sur ces institutions et les a modifiées. Il résulte de ce que l’homme s’est développé en société et a appris celles des habitudes et pratiques qui augmentaient les chances de survie du groupe dans lequel il vivait. La conception d’un esprit déjà  complètement développé, ayant conçu les institutions qui rendaient la vie en société possible, est contraire à  tout ce que nous savons de l’histoire de l’homme.

    Hayek décrit ensuite le processus de formation des règles, et en décrit deux attributs essentiels à  ses yeux.

    Le premier attribut que la plupart des règles possédaient originellement est qu’elles sont observées dans l’action sans être connues de l’acteur sous forme de mots (« verbalisées » ou explicites). Elles se manifesteront dans une régularité d’action, qui peut être explicitement décrite, mais cette régularité d’action ne résultat pas de ce que les personnes qui agissent peuvent énoncer les règles en question. Le second attribut est que de telles règles viennent à  être observées par le fait qu’elles confèrent au groupe qui les pratique une puissance supérieure, et non pas parce que cette conséquence est prévue par ceux que ces règles guident. Bien que de telles règles finissent par être acceptées parce que leur application produit certaines effets, elles ne sont pas obéies avec l’intention de produire ces effets-là  — effets que la personne agissante peut aussi bien ignorer.

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