Finalement, personne n’est content de Sarkozy. Ceux qui criaient à la dictature sont déçus, car ils voient bien que Sarkozy n’est pas l’autocrate qu’ils craignaient de voir arriver au pouvoir. Et ceux (dont je suis) qui voyaient en lui un vrai politique capable de réformes courageuses sont pour le moins déçus après l’amoncellement de mesurettes dont l’année passée nous a gratifiés. Est-ce le signe d’un manque de courage politique, ou d’un manque de cohérence idéologique ? Peut-être un peu des deux…
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Auteur/autrice : BLOmiG
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La grande déception
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La règlementation dérégule le marché
A lire sur le site de l’Institut Hayek, un texte de Vincent Bénard (nouveau directeur de l’Institut Hayek) concernant « Les conséquences du conflit entre urbanisme réglementaire et droit de propriété ». Il y détaille les mécanismes qui – en France – font que le zonage réglementaire – loin de permettre une gestion harmonieuse du marché de l’immobilier – a conduit à nuire à l’intérêt des acheteurs au profit des vendeurs, et à permettre une corruption importante.
La conclusion :Le marché encadré par les droits de propriété, selon ses détracteurs, est supposé être moins « moral » et moins « soucieux de l’environnement » qu’un processus de décision issu de la démocratie représentative pour allouer les droits à construire. A la lumière des dysfonctionnements observés, il me semble au contraire qu’un mécanisme fondé sur les bases du droit de propriété, redonnant l’initiative de la construction aux propriétaires fonciers en les obligeant à tenir compte de la valeur de leur développement pour eux mêmes, et aussi pour les autres propriétaires, est infiniment plus moral et susceptible de préserver l’environnement qu’un processus de nature purement politique qui sécrète exclusion sociale, corruption, et n’évite en rien les dommages environnementaux.
Vincent Bénard, texte de l’allocution prononcée par V. Bénard lors de la conférence « Droits de propriété, économie et environnement » d’Aix en Provence (photo) – 26 au 28 juin 2006
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Citation #73
Il n’est pas difficile d’être malheureux ; ce qui est difficile c’est d’être heureux. Ce n’est pas une raison pour ne pas essayer ; au contraire : le proverbe dit que toutes les belles choses sont difficiles.
Alain (Emile Chartier, dit) (1868 – 1951) philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français
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Ecole : priorité aux élèves ou aux profs ?
Retour sur les réformes qui ont eu lieu en Finlande, et qui ont permis à son système éducatif de devenir en moins de 30 ans, l’un des premiers au monde. Pas de mystères : autonomie des établissements (mis ainsi en concurrence), choix des professeurs par le directeur d’établissement, élèves placés au centre du système, peu ou pas de notation, choix des élèves dans leur cursus, professeurs experts payés au mérite, et virables. Du bon sens : veut-on en France faire de la réussite des élèves la priorité, ou faudra-t-il encore supporter longtemps l’immobilisme protecteur des corporations ?
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La religion, facteur de santé ?
Retour sur les résultats d’une Enquête Santé Protection Sociale de l’IRDES, qui conclut qu’il vaut mieux être riche pour être en bonne santé. Aidé par deux études de Caldwell, Zorro montre qu’à niveau de vie égaux, des pays peuvent avoir des espérances de vie, et des taux de mortalité très différents. La richesse n’est donc pas forcément le facteur déterminant pour expliquer la santé d’une population. Le statut des femmes, et la place de la religion dans la société, semblent tout aussi importants. La question mérite d’être posée, et des études nécessitant des statistiques ethnico-religieuses sont nécessaires pour y répondre. C’est le quatrième article de Zorro sur Expression Libre.
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