Auteur/autrice : BLOmiG

  • Le bonheur est-il une fleur ?

    Le bonheur est-il une fleur ?

    Regardez bien cette conférence de Srikumar Rao. Le propos est magnifique, et simple : Il faut sortir du paradigme consistant à  penser « si j’ai ça, alors je serai heureux ». Parce ce qu’on a, et qui est censé faire notre bonheur, on peut le perdre. Pour être heureux, il faut s’attacher au processus, à  la manière de faire, à  l’action, plus qu’au résultat de cette action. Mettre de la joie et de la passion dans ce qu’on fait, le faire à  fond.

    Voir la vidéo sur TED

    Le bonheur n’est pas un but qu’on poursuit âprement, c’est une fleur que l’on cueille sur la route du devoir. — John Stuart Mill

    C’est une conférence qui reste longtemps en tête après l’avoir vu. Le propos est incontournable, et juste : évidemment, mettre tout son bonheur dans ce que l’on a (enfants, femme, travail, maison, etc…), c’est accepter de perdre tout son bonheur en quelques minutes. Et oui, plus on arrive à  être pleinement dans ce que l’on fait, en se souciant uniquement de faire de son mieux, et plus on est heureux. Et oui : ce que nous maîtrisons, ce sont nos actions, pas le résultat de ces actions.

    Mais il y a une réflexion qui m’intéresse aussi : pourquoi faudrait-il toujours être heureux ? Pourquoi faudrait-il toujours maîtriser les choses ? Est-ce que le fait de vouloir placer son bonheur dans ce qu’on ne peut pas perdre n’est pas une manière de fuir ? De déformer le sens du bonheur, la manière de le penser pour pouvoir mieux s’y accrocher ?

    Si la sagesse est aussi d’accepter le monde comme il est, alors je crois qu’il faut aussi accepter de placer son bonheur dans des choses que l’on peut perdre : j’aime la vie, je suis donc condamné à  placer mon bonheur dans quelque chose que je peux perdre. Que je vais perdre, inéluctablement. Fuir le tragique ne rendra pas la vie plus supportable ; oui, nous, les humains aimons des choses qui meurent. Qui peuvent être balayées en quelques minutes par un drame, une maladie pourrie, ou un concours malheureux de circonstances.

    Le travail sur soi proposé par Srikumar Rao est indispensable : bien sûr, il ne faut pas rester bloqué sur une logique d’appropriation ; mais il y a un autre travail sur soi qui consiste à  accepter de mettre son bonheur dans des personnes et des choses que l’on peut perdre. Il faut accepter, ainsi, d’aimer infiniment ses enfants tout en sachant que le malheur peut s’abattre sur eux. Est-ce que pour autant on doit cesser de les aimer ? Non, bien sûr. Doit-on les aimer différement ? Je ne sais pas. Je veux continuer à  aimer les choses qui me plaisent. Je ne suis pas condamné, en fait à  les aimer : je veux les aimer. Je prends le risque.

    Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous éveille à  nous-même. — Alain

  • Cinématique – Adrien Mondot

    Je vous invite à  découvrir ce spectacle très beau. D’autres vidéos sont disponibles sur le site d’Adrien Mondot.

    Cinematique – trailer from Adrien M & Claire B on Vimeo.

  • Put it on – Bob Marley

    Put it on – Bob Marley

    J’ai commencé à  prendre des cours de chant. Je partagerai donc ici les chansons que je bosse avec mon prof. La première : Put it on, de Bob Marley.

    [Youtube https://www.youtube.com/watch?v=qdlZWQ-J92U]

  • Adapter l’école et les entreprises à  l’humain

    Adapter l’école et les entreprises à  l’humain

    J’ai trouvé cette animation magnifique par le biais de Presentation Zen. Les thèmes développés par Sir Ken Robinson rejoignent beaucoup ceux abordés par Seth Godin dans son livre Linchpin. En gros, le système éducatif, et beaucoup d’entreprises, fonctionnement encore de la manière dont fonctionnait le monde au moment de la société industrielle. Ces organisations loupent une bonne partie de la richesse de l’humain, et les gens sont étouffés par ces systèmes. Un appel vibrant, qui rejoint celui de Seth Godin. Chaque être humain est indispensable. Extrait (traduit rapidement, soyez indulgents) :

    Les arts, en particulier, touchent à  l’idée d’expérience esthétique. Une « expérience esthétique » est un moment pendant lequel vos sens fonctionnent à  plein régime. Un moment où vous êtes dans l’instant présent. Où vous résonnez joyeusement avec cette chose que vous vivez. Où vous êtes pleinement vivant. Une expérience « an-esthé(s)ique », c’est quand vous fermez vos sens, et que vous n’êtes plus ouvert à  ce qui arrive.

    Nous éduquons les enfants en les « anésthé(s)iant ». Et je pense que nous devrions faire tout l’inverse. Nous ne devrions pas les endormir, mais les éveiller à  ce qu’ils ont à  l’intérieur.

    Pour ceux que ça intéresse, j’avais déjà  renvoyé vers une conférence pour TED.com du même K. Robinson, parlant de créativité (il y a moyen de mettre des sous-titres en français).

  • Facteurs de succès des réseaux sociaux en entreprise

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    J’ai eu la chance, dans le cadre de mon changement de poste, de participer à un groupe de travail de l’ANVIE, animé par Richard Collin, et dont le thème était : « Réseaux sociaux en entreprise : de quoi parle-t-on vraiment ? ».

    Les intervenants étaient tous très bons, les exposés riches et stimulants. Il ne m’appartient pas de détailler tout ce qui a été mis en œuvre chez Bouygues Telecom, IBM, Renault, Danone, Crédit Agricole (c’était là les entreprises représentées), car je n’ai pas forcément les idées claires sur la manière dont ces sociétés souhaitent communiquer sur la question. Mais il me semble utile de partager ce que j’ai retenu de ces journées passionnantes, en termes de conduite du changement.

    Le défi auquel sont confrontés beaucoup de moyennes et grandes entreprises est le suivant : « Comment mettre de la conversation dans les processus ? ». Pas de travail efficace sans processus. Et pas de processus efficace sans garder en tête l’esprit du processus, qui est de faire travailler les gens ensembles, de les faire échanger les bonnes infos au bon moment.

    Les réseaux sociaux et les outils collaboratifs sont une partie de la solution à ce problème de gestion de la circulation de l’information. Voici les points communs entre quasiment tous les exposés :

    • L’introduction et la mise en œuvre des outils collaboratifs impliquent un changement culturel vers :
      • + de transparence dans les échanges d’information,
      • + de place donnée à l’individu (responsabilité/liberté pour chaque personne)
      • + de place donnée à l’autorégulation
    • Facteurs clefs de succès :
      • implication forte du haut management,
      • mise en place de community management,
      • introduction du web 2.0 par les usages et les besoins (et non pas par les outils)
      • règles clairement établies explicitant le nouveau cadre de jeu

    Qu’en pensez-vous ? Avez-vous eu à conduire ce genre de changement dans votre entreprise ?