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  • Retour au Meilleur des Mondes

    Retour au Meilleur des Mondes

    Grâce aux échanges sous la citation #167 (merci Gont!), je suis allé vérifier d’où elle provenait. Cette citation d’Aldous Huxley vient d’un petit essai intitulé « Retour au meilleur des mondes », écrit une trentaine d’années après son célèbre roman dystopique « Le meilleur des mondes ». Je l’ai commandé et je l’ai lu, et j’ai très bien fait : c’est une remarquable petit essai, dont le thème est la liberté et les dictatures. Le livre est passionnant, et j’y ai pioché pleins de citations. Voici quelques grands sujets abordés par Huxley dans cet essai (au passage, vous pouvez aller découvrir sa vie sur Wikipedia11. Lien wikipedia : faites attention à la qualité des informations que vous pouvez y trouver, notamment celles ayant des résonnances politiques., car elle n’est pas banale).

    Moyens de manipulations

    Après une introduction revenant sur les aspects ou non « prophétiques » de son Meilleur des mondes et du 1984 d’Orwell, Aldous Huxley expose sa vision : la surpopulation joue contre la liberté et la démocratie, car plus les populations sont nombreuses et plus il y a un besoin de structures de contrôle, qui entrent en résonance avec la passion des dirigeants (c’est une caractéristique du pouvoir) pour la domination et la main mise sur l’organisation sociale. Tout la grande première moitié du livre est l’analyse par Huxley des différents moyens de manipulations que les dictateurs peuvent utiliser (il revient en détail sur les techniques utilisées par Hitler) : jouer sur les émotions et les sentiments, utiliser la foule qui fait perdre la rationalité aux humains, les moyens techniques ou psychologique (hypnopédie, hypnose, drogues, propagandes variées). On y découvre un auteur très scientifique dans son approche : il a lu les travaux des psychologues, des neuroscientifiques, et il cite ses sources. On sent un homme profondément en recherche d’équilibre, amoureux de la liberté, et inquiet face aux différentes avancées des moyens de contrôle des populations. A la fin de cette partie, Huxley s’interroge sur l’équilibre qu’il faut trouver entre capacité d’autonomie des individus et capacité d’être influencé (suggestibilité) indispensable pour qu’un jeu collectif soit possible.
    La liberté individuelle est-elle compatible avec un degré élevé de suggestibilité ? Les institutions démocratiques peuvent-elles survivre à la subversion exercée du dedans par des spécialistes habiles dans la science et l’art d’exploiter la suggestibilité à la fois des individus et des foules ? Jusqu’à quel point une vulnérabilité excessive à ces sollicitations, mettant en danger la personnalité et la société démocratique, peut-elle être corrigée par l’éducation ? Dans quelle mesure l’exploitation de cette faiblesse par des politiciens, au pouvoir ou non, des hommes d’affaires et des ecclésiastiques peut-elle être contrôlée par la loi ?

    Etre instruits pour être libre

    C’est le titre du remarquable chapitre 11 de l’essai, que j’aimerais pouvoir citer in extenso. Il y est question de faits et de valeurs, et d’éducation à l’esprit critique. En voici un passage concernant le langage et son utilisation.
    Dans le monde où nous vivons, ainsi qu’il a été indiqué dans des chapitres précédents, d’immenses forces impersonnelles tendent vers l’établissement d’un pouvoir centralisé et d’une société enrégimentée. La standardisation génétique est encore impossible, mais les Gros Gouvernements et les Grosses Affaires possèdent déjà, ou posséderont bientôt, tous les procédés pour la manipulation des esprits décrits dans Le Meilleur des Mondes, avec bien d’autres que mon manque d’imagination m’a empêché d’inventer. N’ayant pas la possibilité d’imposer l’uniformité génétique aux embryons, les dirigeants du monde trop peuplé et trop organisé de demain essaieront d’imposer une uniformité sociale et intellectuelle aux adultes et à leurs enfants. Pour y parvenir, ils feront usage (à moins qu’on les en empêche) de tous les procédés de manipulation mentale à leur disposition, et n’hésiteront pas à renforcer ces méthodes de persuasion non rationnelle par la contrainte économique et des menaces de violence physique. Si nous voulons éviter ce genre de tyrannie, il faut que nous commencions sans délai notre éducation et celle de nos enfants pour nous rendre aptes à être libres et à nous gouverner nous-mêmes.
    Cette formation devrait être, ainsi que je l’ai déjà indiqué, avant tout centrée sur les faits et les valeurs les faits qui sont la diversité individuelle et l’unicité biologique, les valeurs de liberté, de tolérance et de charité mutuelle qui sont les corollaires moraux de ces faits. Mais malheureusement des connaissances exactes et des principes justes ne suffisent pas. Une vérité sans éclat peut être éclipsée par un mensonge passionnant. Un appel habile à la passion est souvent plus fort que la meilleure des résolutions. Les effets d’une propagande mensongère et pernicieuse ne peu- vent être neutralisés que par une solide prépara- tion à l’art d’analyser ses méthodes et de percer à jour ses sophismes. Le langage a permis à l’homme de progresser de l’animalité à la civilisation, mais il lui a aussi inspiré cette folie persévérante et cette méchanceté systématique, véritablement diabolique, qui ne caractérisent pas moins le comportement humain que les vertus de prévoyance systématique et de bienveillance persévérante, elles aussi filles de la parole. Elle permet à ceux qui en font usage de prêter attention aux choses, aux personnes et aux événements, même quand les premières sont absentes et que les derniers ne sont pas en train de se passer. Elle donne de la netteté, de la précision à nos souvenirs et, traduisant les expériences en symboles, elle convertit la fugacité immédiate du désir ou de l’horreur, de l’amour ou de la haine, en principes durables réglant les sentiments et la conduite. (…)
    Dans leur propagande antirationnelle, les ennemis de la liberté pervertissent systématiquement les ressources du langage pour amener, par la persuasion insidieuse ou l’abrutissement, leurs victimes à penser, à sentir et à agir comme ils le veulent, eux, les manipulateurs.
    Apprendre la liberté (et l’amour et l’intelligence qui en sont à la fois les conditions et les résultats) c’est, entre autres choses, apprendre à se servir du langage.

    Dans le dernier chapitre, l’auteur s’interroge : nous connaissons des moyens d’instruire pour être libre, mais le voulons-nous vraiment ? Je lui laisse le mot de la fin avec un extrait de la fin de l’essai.
    Arrivés à ce point, nous nous trouvons devant une question très troublante. Désirons-nous vraiment agir? Est-ce que la majorité de la popu- lation estime qu’il vaut bien la peine de faire des efforts assez considérables pour arrêter et si pos- sible renverser la tendance actuelle vers le contrôle totalitaire intégral? Aux U.S.A. et l’Amérique est l’image prophétique de ce que sera le reste du monde urbano-industriel dans quelques années d’ici des sondages récents de l’opinion publique ont révélé que la majorité des adolescents au-dessous de vingt ans, les votants de demain, ne croient pas aux institutions démocratiques, ne voient pas d’inconvénient à la censure des idées impopulaires, ne jugent pas possible le gouvernement du peuple par le peuple et s’estimeraient parfaitement satisfaits d’être gouvernés d’en haut par une oligarchie d’experts assortis, s’ils pouvaient continuer à vivre dans les conditions auxquelles une période de grande prospérité les a habitués. Que tant de jeunes spectateurs bien nourris de la télévision, dans la plus puissante démocratie du monde, soient si totalement indifférent à l’idée de se gouverner eux-mêmes, s’intéressent si peu à la liberté d’esprit et au droit d’opposition est navrant, mais assez peu surprenant. (…)
    En attendant, il reste encore quelque liberté dans le monde. Il est vrai que beaucoup de jeunes n’ont pas l’air de l’apprécier, mais un certain nombre d’entre nous croient encore que sans elle les humains ne peuvent pas devenir pleinement humains et qu’elle a donc une irremplaçable valeur. Peut-être les forces qui la menacent sont-elles trop puissantes pour que l’on puisse leur résister très longtemps. C’est encore et toujours notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer à elles.

  • Citation #169

    Au cas où mon opinion aurait quelque poids, la voici : l’utilité de l’histoire de la technique est de toute, celle qui est la plus fondamentale pour la philosophie naturelle et la plus proche des racines de celle-ci. Je parle d’une philosophie naturelle qui ne s’évanouira pas dans les brumes de la pure spéculation, subtile, sublime ou délectable, mais d’une philosophie naturelle qui sera opératoire, qui bénéficiera à la vie de l’Homme et la dotera de richesse.

    Francis Bacon (1561-1626),
    scientifique, philosophe et homme d’État anglais.

  • Humanidée

    Humanidée

    « Je peux être qui je veux, ou ce que je veux ! » pourrait être le mot d’ordre qui va avec cette deuxième « fable immorale » de la série. Voyons donc quelle est sa structure de base, et en quoi elle est immorale.

    Humanidée

    Cette fable pourrait être résumée ainsi :

    Les humains du XXe siècle avaient franchis des étapes majeures dans la connaissance scientifique de la nature. L’homme avait une connaissance presqu’infinie du cosmos. Il restait un domaine où les limites n’avaient pas été repoussées aussi loin que les autres : le vivant. Comment admettre que nous soyons capables de comprendre l’atome, les quarks et les trous noirs, mais que nous soyons incapables de mieux nous protéger des aléas de la nature : malformations, maladies, handicaps, accidents, mort ?
    Les scientifiques, les médecins, les spécialistes du génome, les biologistes, les datascientists, et bien d’autres étaient déjà au travail pour oeuvrer à cette convergence NBIC visant à articuler des domaines du savoir jusque là séparés. Quelques grincheux opposaient des arguments philosophiques ou spirituels à ces manipulations du vivant, mais ils étaient heureusement inaudibles : les sciences avaient de tout temps permis à des dispositifs techniques de réparer ou d’augmenter les humains : prothèses, dentiers, lunettes, greffes, pacemakers, stents. Les humains continuaient simplement leur prise en main de la nature en jouant avec les gènes, ou en permettant à certains de devenir ce qu’ils voulaient vraiment être, ce qu’ils auraient dû être, ou ce qu’il est possible d’être. L’humain devenait peu à peu maître de la nature : choix des enfants à naître, correction de ce qui ne va pas (apparence, génome, médecine régénératrice, conditions de la mort), choix de son genre et de ses attributs sexuels. Il devint même envisageable d’envisager la fin de la mortalité. Les tranhumanistes, en pointe de ce combat, sont les précurseurs de cette nouvelle aube. Enfin : l’humanité aura les moyens de se penser et se transformer elle-même, selon ses besoins propres, à son idée. L’human-idée, c’est l’humanité débarrassée des limites de la nature.

    Modèles mentaux

    Quels sont les schémas mentaux véhiculés ou utilisés par cette « fable » ? Ils sont multiples, et sur des registres variés :

    • Il existe de nombreux dysfonctionnements biologiques conduisant à des problèmes physiques ou psychologiques pour les humains
    • Combattre les maladies et les causes de handicaps est une noble activité
    • Ce qui est rendu possible par la science doit pouvoir être utilisé au bénéfice des humains
    • Le progrès des sciences a rendu envisageable une vie sans maladie, plus longue
    • Un humain est un individu autonome, ou qu’il faut chercher à rendre autonome, et il a donc son mot à dire sur ce qu’il est
    • Nos connaissances de la nature sont presque complètes
    • Transformer l’humain est possible, et souhaitable
    • Les comités d’éthique garantissent que l’on ne commettra pas d’excès dans la manipulation du vivant humain
    • Un être humain est « vierge » à la naissance : sa nature est purement de l’ordre de l’acquis et du construit. Il peut donc choisir ce qu’il est. Il n’y a pas de nature humaine.
    • Toutes les limites que la nature impose à l’homme sont mauvaises et méritent d’être repoussées

    La morale de la fable jamais tout à fait explicitée est très claire : Chacun doit pouvoir être qui il veut, sans autres limites que celles de notre connaissance et de nos capacités scientifiques et techniques.

    Séparer le vrai du faux

    Les trois premiers points de ma liste sont vrais. Les autres contiennent tous des approximations, ou de franches faussetés. Le principal problème de cette fable tourne autour de la question des limites. Les limites ne sont pas toutes mauvaises. La plupart du temps ce sont même des guides d’action particulièrement utiles. Vouloir s’émanciper des déterminismes naturels est tout à fait normal, mais il est crucial de le faire sans nier qu’ils existent, et qu’il en existera toujours. Sans nier non plus le temps et les efforts que cela demande. Les progrès de la médecine, de l’hygiène, de l’alimentation ont conduit à une augmentation de l’espérance de vie. Mais la maladie a-t-elle disparut ? Non. On a simplement d’autres maladies. Il est probable que ces progrès continueront, et qu’il n’est pas idiot d’imaginer des humains « augmentés », régénérés, modifiés, réparés,1Sur ce sujet, je vous recommande l’excellente conversation scientifique d’Etienne Klein avec Raphaël Gaillard : « Allons-nous nous adapter à ce que nous nous ajoutons ? » qui pourront vivre 200 ans. Mais les humains resteront mortels. Car les humains, et l’humanité, ne sont pas que des idées. Ce sont avant tout des organismes vivants, incarnés dans un corps biologique, déterminés en partie par leur génome et leurs conditions de vie, soumis à un certain nombre de lois naturelles, en interactions permanentes avec leur environnement et en recherche d’équilibre et de survie. Un organisme humain, c’est à la fois un esprit et un corps. Cette séparation est fallacieuse et est à la racine de cette « humanidée ». La séparation est fausse, et limitative. On ne peut pas penser un humain comme un esprit habitant un corps. De même on ne peut pas penser un humain comme un organisme solitaire, une sorte de machine physico-chimique particulière. Ce matérialisme de bas étage oublie, au moins, les dimensions psychologiques, culturelles et spirituelles des êtres humains.

    Pourquoi est-ce immoral ?

    C’est une honte morale également car cette fable s’appuie sur une vision totalement délirante de la puissance de l’homme (« nous pouvons changer l’être humain »)22. La démesure grecque ou Hybris : Elle désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l’orgueil et l’arrogance, mais aussi l’excès de pouvoir et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d’abord connaissance de soi et de ses limites., en créant de facto une angoisse insurmontable (en rendant les gens responsables d’un truc auquel on ne peut en partie pas grand-chose). Cette immoralité est visible dès maintenant pour ceux qui veulent ouvrir les yeux. Le Wokisme et le transgenrisme en sont des bons exemples : sous couvert d’émancipation et de libre détermination, nous laissons des pauvres enfants et des adolescents être maltraités par leurs parents, par le corps médical et par la société. Au lieu de prendre en charge leurs interrogations, leur mal-être, leurs troubles identitaires, nous permettons à de véritables atrocités d’avoir lieu : les opérations chirurgicales, les bloqueurs hormonaux, et autres folies visant à favoriser cette « humanidée » sont des abominations dignes du professeur Mengele. Autoriser des choses irréversibles à des âges où tout est en construction et en mouvement, c’est nier la nature humaine, nier la souffrance et la nécessaire prise en charge de cette souffrance, et c’est se comporter en affreux démiurge.

    Mais la réalisation de la nature des êtres n’est pas ce qui leur tient à cœur, bien sûr. Cette visée émancipatrice est un masque qui leur sert – bien mal – à dissimuler leur totalitarisme auto-destructeur, manipulateur, suicidaire, qui inculque à nos enfants des angoisses infondées, et une détestation générale de la nature et de l’action humaine. Cette fable est immorale. Bas les masques.

  • Citation #168

    Il ne faut pas pleurer pour ce qui n’est plus mais être heureux pour ce qui a été.

    Marguerite Yourcenar (1903-1987)
    Femme de lettres française.

    Merci à l’ami Jean-Marc pour cette belle citation !

  • Dune

    Dune

    Cela faisait longtemps que je voulais lire Dune, de Frank Herbert (1920 – 1986)11. Lien wikipedia : faites attention à la qualité des informations que vous pouvez y trouver, notamment celles ayant des résonnances politiques.. Sa réputation, et son statut d’ouvrage de SF le plus vendu au monde, ne sont pas usurpé. C’est avant tout un extrêmement bon roman, nerveux, très imaginatif, avec une intrigue très prenante, et des personnages posés d’une manière super talentueuse : en quelques lignes parfois, et au fur et à mesure des intrigues, chaque personnage a une vraie personnalité, juste marquée comme il faut pour être reconnaissable, et suffisamment en nuance pour garder la complexité, et les émotions.
    L’histoire n’est probablement plus à raconter, tant elle est connue ? Sachez qu’il s’agit d’une aventure politique et familiale sur une planète lointaine, dont l’importance est capitale car c’est celle où l’on extrait l’épice, une matière permettant de rallonger la vie, sorte de drogue étrange, trouvée dans les sables des déserts de Dune. L’histoire de Paul Atréides, héritier de sa famille qui débarque sur cette planète, truffée de pièges par les Harkonnens préalablement en charge de l’exploiter, est celle d’un jeune adulte propulsée plus vite que prévu dans l’action, dans le fait de devoir sauver sa peau, et qui est doué d’une sorte de pouvoir mystérieux entrant en résonnance avec des prophéties anciennes présentes sur cette planète, notamment le peuple des Fremens, qui vivent dans le désert, auprès des dangereux vers géants des sables.
    C’est du super space opéra, prenant. J’ai dévoré le premier tome et je suis plongé dans le deuxième. A lire, pour tous les amateurs de SF, mais au-delà, par tous les amateurs de bon romans d’imagination.

  • Le règne animal

    Le règne animal

    Cela faisait bien longtemps qu’un film français ne m’avait enthousiasmé à ce point, alors je ne résiste pas au plaisir de vous le conseiller. C’est un film très dynamique qui décrit l’histoire d’une famille, dans un monde où un mystérieux phénomène de mutation des humains en animaux a pris place.
    Les acteurs sont formidables – Paul Kircher absolument magistral dans son interprétation bestiale au sens noble du terme -, et l’histoire ne souffre d’aucun temps mort. Tout y est en place, tous les seconds rôles et les personnages périphériques sont pensés, et bien traités. Et le scénario est absolument impeccable : toutes les thématiques contenues dans le thème y sont au moins brossées, sinon au centre de l’action (l’altérité, le parcours initiatique, la séparation entre l’enfant et son foyer, la transformation adolescente, la difficulté à communiquer, la part de bête dans l’homme – pour le meilleur et pour le pire -, le rapport à la nature).
    J’ai fini en larme, je l’avoue, car le cinéaste – Thomas Cailley – a réussi à en plus faire une montée en puissance du récit jusqu’à la toute dernière seconde du film. Du très grand art. A voir et à revoir.
    note : je ne mettrai plus de lien vers Wikipedia dans mes articles, suite à la découverte que, comme beaucoup d’entreprises et d’associations, la fièvre gaucho-wokiste en a pris possession.