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  • Bonne année 2008 !

    Il parait que l’on peut envoyer ses voeux jusqu’à  fin janvier…alors voici les miens, avec un peu de retard sur le début de l’année.

    Pour l’année 2008, je vous souhaite, au niveau personnel, le meilleur pour la santé. Le reste suivra, à  savoir suivre vos envies, avoir plein de joies, réaliser des projets. Plein d’amour, aussi. En donner et en recevoir.

    Au niveau collectif, je nous souhaite de vivre dans des société où les fous dangereux auront un peu moins de pouvoir, répandront un peu moins de peur et de haine, et où chaque être humain aura un peu plus la chance de pouvoir vivre pleinement sa liberté. En France, cela passe par une prise de conscience que l’organisation de la société de manière centralisée est certainement loin d’être optimale. Elle participe d’une illusion collective consistant à  croire que l’on peut, et que l’on sait, ce qui pourrait être bon pour des catégories de personnes. Et de laisser une minorité le décider pour les autres. Ce sont les fondements même du totalitarisme. Il n’existe que des individus, et la somme de leurs interactions constitue la société. Laissons les individus chercher leur bonheur, et leur intérêt où bon leur semble, dans le respect des droits de chacun. C’est à  cette condition qu’une société juste, pacifiée, pourra émerger.

    Arrêtons d’avoir la prétention de construire des « modèles » de société voués à  l’échec car trop généraux, et trop incapables de contenir la richesse et le potentiel de l’humanité. L’adaptation à  l’environnement, la créativité, sont des capacités humaines dont on ne peut prévoir les conséquences. Les risques font partie intégrante de la vie. Les choses formidables aussi. Gardons la tête froide pour continuer à  faire ce que l’humain sait faire : évaluer les gains potentiels, et les comparer aux risques associés. Ayons la sagesse de savoir douter, toujours, et surtout de la parole de ceux qui viennent nous asséner des grandes vérités, révélées ou non, censées nous expliquer le monde et la marche à  suivre. Surtout de ceux qui nous expliquent que les intérêts particuliers des être humains s’opposent et sont la source de tout les conflits. L’humanité est plus riche que cela, plus intelligente, et plus imprévisible.

    Bonne et heureuse année 2008 à  vous tous, chers lecteurs !

  • Monopoles légitimes et illégitimes

    Microsoft : monopole légitime ou pas ?Retour sur quelques notions libérales, et distinction entre monopoles illégitimes (obtenus par la contrainte) et légitimes (obtenu par l’échange libre). Ce qui différencie un vrai monopole d’un monopole légitime, c’est l’interdiction – ou non – à  des concurrents d’entrer sur le marché.
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  • Citation #58

    Il est aisé de deviner le rôle que le gouvernement s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. « Car, dira-t-il, n’est il pas bien naturel et bien juste que l’Etat contribue à  une oeuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire? »

    Première injustice : faire entrer de force dans la société, et par le côté des cotisations, des citoyens qui ne doivent pas concourir aux répartitions de secours. Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je?), il s’avisera de fondre toutes les associations en seule soumise à  un règlement uniforme. Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution, quand la caisse sera alimentée par l’impôt; quand nul, si ce n’est quelques bureaucrates, n’aura intérêt à  défendre le fond commun; quand, chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au Gouvernement? […]

    Bientôt qu’arrivera-t-il ? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’il administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à  peu, il s’accoutumeront à  regarder le secours en cas de maladie et de chômage non comme provenant d’un fond limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. Ils n’admettront pas pour elle, l’impossibilité de payer et ne seront jamais contents des réparations. L’état se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là , rencontrant l’opposition des commissions des Finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants, comme c’est l’usage, jusqu’à  ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à  compter avec une population qui ne sait plus agir par elle même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à  la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.

    Frédéric Bastiat, 1850, à  propos des caisses privées de l’époque

  • 4 axes pour réformer la France

    Ce billet juste pour vous signaler un article intéressant à  lire dans le Financial Times. Proposition de réformes libérales pour les pays du « noyau dur » européen (France, Italie et Allemagne) : libéraliser le marché du travail, réformer l’Etat, diminuer le poids fiscal et juridique qui freine l’entreprenariat et libéraliser l’Université. Tout un programme ! Mais utile et vivifiant à  lire pour sortir du son de cloche habituel de nos médias français, où tout est souvent dans une optique « interventionniste », et où les gens, réformateurs ou conservateurs, pensent toujours en terme d’Etat. Et si les individus – vous – étaient les seuls vrais acteurs de la société ? Et si on leur redonnait leur liberté d’action ?
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  • Citation #57

    Il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme universitaire pour être un sceptique, comme le montre bien le fait que tant de personnes peuvent acheter une voiture usagée sans se faire rouler. L’idéal que vise la démocratisation du scepticisme est au fond celui-ci: chacun devrait posséder des outils de base qui permettent d’évaluer rigoureusement et constructivement des propositions qui se donnent comme vraies. Tout ce que la science demande, à  ce niveau, est que l’on emploie partout le même degré de scepticisme que nous mettons en oeuvre lorsque nous achetons une voiture usagée ou lorsque nous jugeons de la qualité d’analgésiques ou de bières en regardant des publicités.

    Carl Sagan (1934 – 1996) scientifique et astronome américain.

  • Sources de visites pour 2007

    Vu sur Partageons mon avis !, une idée que je trouve très bonne et que je reprends : donner les noms des blogs qui nous ont apporté le plus de traffic en 2007 (pour moi, c’est de fin aout à  décembre). Voilà  donc les 30 blogs qui m’ont apporté le plus de traffic en 2007 (avec le nombre de visites qu’ils m’ont rapporté) :
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