Et aprĂšs tout, quâest-ce que la Concurrence? Est-ce une chose existant et agissant par elle-mĂȘme comme le cholĂ©ra? Non, Concurrence, ce nâest quâabsence dâoppression. En ce qui mâintĂ©resse, je veux choisir pour moi-mĂȘme et ne veux pas quâun autre choisisse pour moi, malgrĂ© moi; voilĂ Â tout. Et si quelquâun prĂ©tend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. OĂč est la garantie que les choses en iront mieux? Il est Ă©vident que la Concurrence, câest la libertĂ©. DĂ©truire la libertĂ© dâagir, câest dĂ©truire la possibilitĂ© et par suite la facultĂ© de choisir, de juger, de comparer; câest tuer lâintelligence, câest tuer la pensĂ©e, câest tuer lâhomme. De quelque cotĂ© quâils partent, voilĂ Â oĂč aboutissent toujours les rĂ©formateurs modernes; pour amĂ©liorer la sociĂ©tĂ©, ils commencent par anĂ©antir lâindividu, sous prĂ©texte que tous les maux en viennent, comme si tous les biens nâen venaient pas aussi.
Frédéric Bastiat
CatĂ©gorie : đŹ Citations
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Citation #72
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Citation #71
LibĂ©ralisme et intervention de l’Ătat ne sont pas contradictoires ; aucune libertĂ© n’est possible si l’Ătat ne la garantit pas.
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Citation #70
Les esprits sains discutent des actes, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes.
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Citation #69
LâintĂ©rĂȘt particulier abandonnĂ© Ă Â lui-mĂȘme produira plus sĂ»rement le bien gĂ©nĂ©ral que les opĂ©rations du gouvernement, toujours fautives et nĂ©cessairement dirigĂ©es par une thĂ©orie vague et incertaine.
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Citation #68
Nâattendre de lâĂtat que deux choses : libertĂ©, sĂ©curitĂ©. Et bien voir que lâon ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisiĂšme.
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Citation #67
Ce qui produit le profit d’un homme dans le cours des affaires dans une sociĂ©tĂ© libre de marchĂ©, ce n’est pas la misĂšre et la dĂ©tresse de son concitoyen, mais le fait qu’il allĂšge ou enlĂšve complĂštement ce qui cause la sensation de gĂȘne de son concitoyen. Ce qui fait souffrir le malade, câest la peste, pas le mĂ©decin qui traite la maladie. Le gain du docteur n’est pas le rĂ©sultat des Ă©pidĂ©mies, mais de l’aide quâil apporte Ă Â ceux qui sont affectĂ©s.