L’homme d’Etat qui tenterait d’ordonner les capitaux des particuliers, non seulement se chargerait d’un soin trĂšs superflu, mais encore assumerait une autoritĂ© qui ne pourrait ĂȘtre confiĂ©e avec sĂ»retĂ© Ă Â aucun conseil ni sĂ©nat, et qui ne serait nulle part si dangereuse qu’entre les mains d’un homme assez fou et assez prĂ©somptueux pour se croire capable de l’exercer.
CatĂ©gorie : đŹ Citations
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Citation #52
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Citation #51
RĂ©sistance et obĂ©issance, voilĂ Â les deux vertus du citoyen. Par lâobĂ©issance il assure lâordre ; par la rĂ©sistance il assure la libertĂ©. -
Citation #50
Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiĂ©tude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous Ă©veille Ă Â nous-mĂȘme. -
Citation #49
Je conçois le principe du libre-Ă©change comme moralement aussi fondamental que lâest en physique la loi de la gravitation. Le libre-Ă©change rĂ©unit lâhumanitĂ©, Ă©carte tout antagonisme de race, de credo et de langue, il est la condition dâune paix Ă©ternelle entre les hommes. Je crois que le libre-Ă©change aura pour effet de changer la face du monde dans la mesure oĂč les systĂšmes de gouvernement que nous connaissons en seront bouleversĂ©s. Je crois que la volontĂ© de construire des super Ătats, des armĂ©es gigantesques va disparaitre alors que lâhumanitĂ© ne deviendra quâune seule famille dont chaque individu pourra librement Ă©changer les fruits de son travail avec ses frĂšres humains.
Richard COBDEN (1804-1865) industriel et homme d’Ătat radical et libĂ©ral britannique -
Citation #48
Si la tolĂ©rance naĂźt du doute, quâon enseigne Ă Â douter des modĂšles et des utopies, Ă Â rĂ©cuser les prophĂštes de salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos voeux la venue des sceptiques sâils doivent Ă©teindre le fanatisme.
Raymond Aron (1905-1983) philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français.
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Citation #47
Le libĂ©ralisme est rationaliste. Il soutient qu’il est possible de convaincre lâimmense majoritĂ© que la coopĂ©ration paisible dans le cadre de la sociĂ©tĂ© sert mieux leurs intĂ©rĂȘts justement compris que des batailles mutuelles et la dĂ©sintĂ©gration sociale. Il a pleine confiance dans la raison de lâhomme. Il se peut que cet optimisme ne soit pas fondĂ© et que les libĂ©raux se trompent. Mais alors il ne reste plus aucun espoir pour l’avenir de l’humanitĂ©.
L’homme d’Etat qui tenterait d’ordonner les capitaux des particuliers, non seulement se chargerait d’un soin trĂšs superflu, mais encore assumerait une autoritĂ© qui ne pourrait ĂȘtre confiĂ©e avec sĂ»retĂ© Ă Â aucun conseil ni sĂ©nat, et qui ne serait nulle part si dangereuse qu’entre les mains d’un homme assez fou et assez prĂ©somptueux pour se croire capable de l’exercer.