Je suis de prĂšs le formidable mouvement des gueux, initiĂ© par Alexandre Jardin, mais, comme il l’explique, dont il n’a Ă©tĂ© qu’un catalyseur. J’ai commandĂ© pour soutenir le mouvement le petit livre manifeste (premier chapitre en ligne si vous voulez dĂ©couvrir). C’est un formidable coup de gueule contre les Ă©lites dĂ©connectĂ©es, mĂ©prisantes, enfermĂ©es dans des dĂ©lires de communicants politiquement correct, dans le dogme climatique, et surtout dans la volontĂ© de se tenir bien loin du peuple des gueux.
Si vous n’avez rien suivi Ă ce mouvement, sachez qu’il est parti de l’opposition Ă une (nouvelle) rĂšglementation complĂštement idiote et liberticide (loi ZFE) qui, sous couvert d’Ă©cologie (mon Ćil), empĂȘchait tout bonnement des millions de citoyens de venir en ville, ou de vendre leur vĂ©hicule d’occasion. Ces citoyens – les Gueux! – que la rĂšglementation excluaient d’une vie normale ne l’ont pas entendu de cette oreille. Ils ont manifestĂ© pour dire leur colĂšre, avec le soutien des Maires.
AprĂšs une premiĂšre victoire (suspension de la loi ZFE), ils s’opposent maintenant Ă de nouvelles rĂšglementations totalitaires dans le mĂȘme dĂ©lire escrologiste (PPE3, qui va faire doubler la facture d’Ă©lectricitĂ© des français), et poussent pour que la dĂ©mocratie directe devienne la rĂšgle et non l’exception.
Pour qui était avec les Gilets Jaunes, et avec les @NicolasQuiPaie, ce mouvement est une formidable occasion de taper du poing sur la table de faire passer quelques messages à nos « élites » devenues folles. Rendez-vous le 10 septembre pour un mouvement national !
CatĂ©gorie : đïž Politique
-

Les gueux
-

Bureaucrature ?
Ce billet est une rĂ©action au dernier Edito de l’excellent Arthur de Watrigant (@WatrigantArthur) pour le magazine L’incorrect. Il se moque, Ă mon avis Ă tort, de ceux qui parlent de « dictature douce ».
Non, nous ne sommes pas en dictature. Von der Leyen a Ă©tĂ© Ă©lue avec les voix des LR, tout comme Macron dâailleurs et Richard Ferrand a rĂ©cupĂ©rĂ© le trĂŽne de Fabius au Conseil constitutionnel avec lâaccord du RN. (…) Mais voilĂ , la dictature nâest pas lĂ . Car les mots ont un sens, sâinscrivent dans une histoire et revĂȘtent une rĂ©alitĂ©.
Oui : bien sĂ»r, on peut toujours Ă peu prĂšs dire ce que l’on pense en France et en Europe. Mais l’Ă©dito appelle tout de mĂȘme deux remarques. La dĂ©finition mĂȘme de dictature (« RĂ©gime politique dans lequel le pouvoir est entre les mains d’un seul homme ou d’un groupe restreint qui en use de maniĂšre discrĂ©tionnaire ») rend tout Ă fait possible son utilisation lorsque les Ă©lus ne sont plus les reprĂ©sentants du peuple qui les a Ă©lus, mais simplement les dĂ©tenteurs d’un pouvoir arbitraire. Par ailleurs, le terme de dictature, puisque les mots ont un sens, n’est pas le bon, et permet de se moquer Ă bon compte de ceux qui dĂ©noncent les agissements d’une partie des dirigeants.
« DĂ©mocratie » n’est opposĂ© Ă dictature, mais Ă plutĂŽt au « non respect des intentions populaires exprimĂ©es par le vote ». On peut trĂšs bien ne pas ĂȘtre dĂ©mocrate (la dĂ©mocratie n’est pas sacrĂ©e), et respecter les droits et l’intĂ©rĂȘt du peuple. Tout comme on peut ĂȘtre Ă©lu, et se foutre royalement des intentions populaires. L’UE n’est pas une dictature, certes. Mais ses dirigeants, ses institutions, ses juges, empĂȘchent les peuples de s’exprimer, musĂšlent les opinions, utilisent leur pouvoir pour empĂȘcher la contestation. Elle est donc anti-dĂ©mocratique : ce n’est plus le peuple qui dirige et est souverain.
Qui dirige ? Une clique de bureaucrates aux commandes des institutions, dont la libertĂ© est la derniĂšre des prĂ©occupations. Ils se gavent sur notre dos, manipulent les opinions via des mĂ©dias de propagande (voir l’article Structures de propagande) en nous faisant fermer notre clapet (voir l’article Structures de censure), et en imposant des choix rejetĂ©s majoritairement (immigration massive, impĂŽts spoliateurs, wokisme institutionnalisĂ©, etc), en finançant des associations politisĂ©es. On pourrait appeler ça « bureaucrature », ou « administrature », ou « Absolutisme juridique », peu importe.
C’est pour cela que Trump/Vance/Musk sont intĂ©ressants. Ils ont renversĂ©s la bureaucrature, les petits hommes gris, le deep-state, et remis la volontĂ© du peuple au centre de l’action politique. On peut le dĂ©plorer, ou trouver excessif la comparaison de l’UE, en miroir, avec une dictature. Pour ma part, je crois qu’elle dit quelque chose de vrai. Que l’on demande aux roumains ce qu’ils en pensent : Ă©lections annulĂ©es arbitrairement, obstruction Ă la prĂ©sentation aux Ă©lections de CÄlin Georgescu (favori) : si ce n’est pas un comportement anti-dĂ©mocratique, et, oui dictatorial, alors les mots n’ont plus de sens. -

Toucher le fond ?
Je suis en ce moment d’humeur sombre. Je pensais que l’expression « toucher le fond » portait en elle une forme d’espoir, puisqu’arrivĂ©s au fond, on peut s’appuyer dessus pour rebondir, repartir vers le haut. Ce que les dirigeants europĂ©ens et français nous dĂ©montrent depuis des dĂ©cennies, c’est qu’il n’y a pas de fond. Rien n’y fait : les chocs rĂ©pĂ©tĂ©s avec le rĂ©el ne les fait pas bouger d’un iota. Ils continuent avec arrogance Ă Ă©taler leur incompĂ©tence, leur idĂ©ologie, et leur totale absence d’intĂ©rĂȘt pour les peuples de leurs diffĂ©rents pays. A persĂ©vĂ©rer dans l’erreur.
Errare humanum est. Perseverare diabolicum.
Certes, on peut se réconforter en se disant que les peuples ont élus dans plusieurs pays européens des dirigeants un peu moins pervers, et que le mouvement enclenché aux USA va avoir des conséquences positives sur les lignes en Europe.
Mais force est de constater que plus les US montrent le chemin et plus les dirigeants europĂ©ens s’enfoncent. Il y a lĂ un spectacle particuliĂšrement difficile Ă supporter. Macron continue Ă faire de pitoyables reprĂ©sentations théùtrales, pendant que son sinistre de l’Ă©conomie, l’affreux communiste Lombard, explique qu’il faut continuer Ă saborder notre Ă©conomie, voler l’Ă©pargne des français, et que nous allons sauver la planĂšte. Rien que d’Ă©crire cela, et j’en ai des frissons de dĂ©goĂ»t : qu’avons-nous fait pour avoir Ă des postes ministĂ©riels de tels abrutis incultes ?
Les mĂ©dias mainstream comme on les appelle (mais que l’on devrait plutĂŽt renommer les raconteurs d’histoires) continuent leur sordide jeu de dĂ©sinformation systĂ©matique. L’excitation atteint son comble sur 3 minutes d’un Ă©change avec Zelensky et Trump/Vance : qui est allĂ© regarder l’Ă©change en entier ? Est-ce vraiment le sujet principal pour les EuropĂ©ens par ailleurs : quel mĂ©dia est allĂ© montrer et expliquer ce qui se passe en Roumanie (pour le coup, en Europe) ? Le refus de dĂ©mocratie est Ă son comble, la tentation censoriale est plus que jamais prĂ©sente parmi les Ă©lites paniquĂ©es, et rien ne semble indiquer que le peuple soit intĂ©ressĂ© par ces sujets. Les indignations sĂ©lectives, pilotĂ©es par le pouvoir, sont de plus en plus incroyables (au sens propre du terme), et sont pourtant reprises en boucle. Orwell n’est pas loin du tout : « on empĂȘche les Ă©lections de se tenir en Roumanie, c’est pour le bien de la dĂ©mocratie », « on continue Ă pomper tout le fric qu’on peut sans jamais arrĂȘter de dĂ©penser, c’est pour la prospĂ©rité ». « on va tout faire pour continuer Ă alimenter la guerre avec la Russie, c’est pour la paix ». « l’immigration musulmane massive depuis quarante ans n’a aucun lien avec les violences en hausse en France ». SincĂšrement ?
Le sentiment d’une chute inarrĂȘtable est permanent. Le RN est incapable de jouer un vrai rĂŽle d’opposition : soumis Ă la gauche intellectuelle. Si vous avez sur vous un peu d’espoir, je suis preneur. Je n’ai plus beaucoup d’Ă©chantillons sur moi. Je songe sĂ©rieusement Ă ce qu’il faudrait de plus pour me dĂ©cider Ă quitter ce si beau pays en train de sombrer, sans jamais toucher le fond. Quarante ans de socialisme auront-ils eu raison de nous ? -

Quand ?
Je ne mets aucune prĂ©caution oratoire pour me mettre Ă distance de Trump, du personnage, ou de son action : il a jouĂ© une formidable campagne, courageuse, et ce qu’il met en place me parait frappĂ© au coin du bon sens. Je rĂȘve que nous puissions faire la mĂȘme chose en France.
Quand on regarde ce qui se passe aux USA depuis son arrivĂ©e, on ne peut qu’ĂȘtre impressionnĂ© par la prĂ©paration, la force et la rapiditĂ© avec laquelle ils font bouger les lignes. Et ils ont bien raison : les choses sont dites, les abus et la gabegie dĂ©noncĂ©s et stoppĂ©s partout oĂč c’est possible, les agences de propagande fermĂ©es. Les Etats hors-la-loi pointĂ©s du doigt et remis dans le rang. La bureaucratie sommĂ©e de se mettre au boulot, partout, et justifier de ses missions. L’immoralitĂ© du wokisme explicitĂ©e, dĂ©noncĂ©e au plus haut niveau. Les intĂ©rĂȘts du pays remis au cĆur de l’action politique, la visĂ©e affichĂ©e de faire cesser des conflits scandaleux qui n’auraient jamais du exister (je pense Ă l’Ukraine), et on pourrait continuer la liste. La sortie des « fumisteries » internationales : OMS, Accord de Paris sur le « Climat ».
Bien sĂ»r, nous ne sommes pas amĂ©ricains. Mais Ă peu de choses prĂšs, toutes ces actions, dans une forme ou une autre, devront ĂȘtre mise en Ćuvre en France et en Europe : je n’ose imaginer ce qu’on va trouver sous le tapis tant la gabegie est gĂ©nĂ©ralisĂ©e, et la corruption, et le vol. Un exemple rĂ©cent : plus de la moitiĂ© des piĂšces du Mobilier National, du Quai d’Orsay a tout bonnement « disparu » (comprendre : volĂ©e par les dignes reprĂ©sentants du peuple et les fonctionnaires). Je ne parle mĂȘme pas de la spoliation fiscale qui a atteint des sommets, et rend impossible la vie de beaucoup de français, et le dĂ©veloppement d’une Ă©conomie prospĂšre.
La seule question qui devra trouver une rĂ©ponse pour sortir de tout cela, nous aussi, c’est quand ? Quand aurons-nous enfin ce grand mĂ©nage de la clique de parasites socialistes qui pourrissent le pays depuis quarante ans ? La rĂ©ponse est toute trouvĂ©e, et il n’y en a qu’une : le plus vite possible. Du coup, passons Ă la suivante : comment ?
Les USA nous montrent quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses, dont un me parait central. Pour pouvoir faire ce mĂ©nage, qui va bien entendu trouver une forte opposition auprĂšs de tous ceux qui directement ou indirectement se gavent sur le systĂšme, il faut pouvoir dire les choses, jusqu’au bout. On le voit avec les problĂšmes que connaĂźt le mĂ©dia FrontiĂšres (et d’autres avant eux) en ce moment : il faut garantir la libertĂ© d’expression. Nous n’avons pas le 1er amendement US (dommage!), mais nous pourrions comme le suggĂ©rait Philippe Nemo commencer par abroger les lois de censure. Et, complĂ©ment indispensable, couper toute forme de subventions Ă des mĂ©dias (et aux associations Ă visĂ©es politiques). Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que ce qui se passe aux USA pourrait se produire en France ? -

Climat : le film
En terminant mon article prĂ©cĂ©dent, je me suis plongĂ© dans les « Community Notes » sur X, et de fil en aiguille je suis tombĂ© sur ce film trĂšs bien fait « Climate : the movie » (rĂ©alisĂ© par Martin Durkin), Ă cĂŽtĂ© duquel j’Ă©tais passĂ©. Je ne peux rĂ©sister au plaisir de le partager ici. C’est un film avec des intervenants scientifiques trĂšs intĂ©ressants (et courageux). Comme Steven Koonin.
Et, en regardant le film, j’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur les auteurs de l’article sur l’impact du soleil sur le climat terrestre, Svensmark & Shaviv (autour de la 58Ăšme minute dans le film).
Et de fil en aiguille, je suis tombĂ© sur cette interview du remarquable Lindzen (dont je vous avais dĂ©jĂ parlĂ© ici). Que je ne rĂ©siste pas non plus Ă partager ici. On y apprend beaucoup de choses, notamment (ce que je n’avais jamais entendu avant) que l’effet de serre dĂ©termine le climat seulement dans la partie Ă©quatoriale de la Terre et beaucoup moins ailleurs. DĂ©solĂ©, celle-ci est en anglais non sous-titrĂ©…
