Catégorie : ⚙️ Réformes

  • Le moment décisif arrive…

    On arrive au pied de la muraille. Le bras de fer a commencé entre le gouvernement et les différents représentants de l’immobilisme du monde universitaire. Certains syndicats (représentant les étudiants ou les directeurs d’universités, ou les professeurs) commencent à  jouer le bloquage, en refusant d’entendre parler de sélection, de prise d’autonomie des universités. La suite nous montrera ce qu’il en est : mais on peut déjà  craindre un peu que le projet ne s’amollisse et finisse par perdre de sa force si on évacue les notions qui fâchent (sélection et orientation, concurrence entre les établissements, financement privé de la recherche, évaluation des profs).
    Le seul sujet qui ne fâche pas les immobiles : celui des moyens. Et il est vrai que l’université en manque cruellement. Il suffit de lire l’article que Mme Canto-Sperber (directrice de l’ENS de la rue d’ULM) écrivait dans le Figaro il y a peu pour s’en convaincre : il faut plus de moyens, mais cela doit s’accompagner de réformes structurelles ambitieuses pour un système poussiéreux et sclérosé par des batailles de clochers, et des mandarins séculaires. Le California Institute of Technology (le fameux CalTech) dispose, pour un nombre d’étudiants et de profs comparables, d’un budget de fonctionnement 8 fois supérieur à  celui de la rue d’Ulm (pourtant un des pôles d’excellence en France, source de prix Nobel et de médailles Fields). Cela montre bien l’ampleur du chemin à  parcourir. Et on voudrait le parcourir en restant immobiles ?
    La négociation a été habile de la part du gouvernement sur le sujet de l’autonomie : comme les immobilistes sont également égalitaristes à  tout crin, ils ont préféré accepter une autonomie pour tous les établissements, plutôt que de voir la sacro-sainte égalité entre les établissement disparaitre. Plutôt bouger tous ensemble, plutôt que de créer une différence entre les volontaires et les autres. Pourquoi pas, du moment que ça bouge ! Le refus du mouvement aura été moins fort que celui de l’inégalité et de la concurrence. Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir d’un point de vue intellectuel ; espérons qu’au moins cela porte ses fruits et commence à  remettre tout ce petit monde en mouvement. Et qu’une fois en mouvement, il comprendra que la concurrence est une nécessité : il importe de l’intégrer dans la construction du système au lieu d’en nier l’existence…C’est le seul moyen d’en limiter les effets néfastes, et de profiter pleinement de ses effets positifs, sources de création de richesse – intellectuelle et matérielle – par l’émulation.

  • Le vent du changement…

    Après avoir reçu le compte-rendu du conseil des ministres, après avoir lu des extraits de l’intervention de Sarkozy auprès des députés UMP, et après avoir vu son interview sur TF1, j’ai eu le sentiment qu’enfin les choses vont bouger !
    Ce que je retiens de cette journée énorme, c’est avant tout deux choses :

    • L’extraodinaire force d’action et de volonté de Sarkozy ne faiblit pas : ce qu’il a dit, il va tout faire pour le mettre en oeuvre. Loin du politiquement correct, il est simplement dans l’action. Quel changement dans le discours, dans la manière de faire ! Certains voudront y voir un superprésident, qui prend toute la place (j’ai déjà  entendu des commentaires à  la radio allant dans ce sens) : cela ne sera que le reflet de leur immobilisme ! En effet, il faut quelqu’un avec une formidable volonté et une énorme énergie pour sortir de 20 ans d’immobilisme !
    • Enfin une approche globale de la réforme ! C’est la seule possible ! comment, en effet, peut-on vouloir changer d’abord le fonctionnement de la Police, sans changer aussi celui de la Justice, et donc également réformer le fonctionnement des prisons ? Comment peut-on vouloir changer le fonctionnement de l’école sans changer aussi les autres filières (apprentissage, université) ? Une société est un ensemble, et les réformes ne peuvent être menées qu’en parallèle : leur réussite dépend de ça ! Une réforme menée seule sans rien changer par ailleurs est vouée à  l’échec. Sarkozy et Fillon semblent avoir compris cela, et vouloir l’appliquer. Quel changement à  nouveau, dans la méthode, et dans l’efficacité qui va en découler !

    Alors voilà , j’étais content hier soir : content et soulagé de voir que Sarkozy va tout faire pour tenir parole, et porter le vent du changement dans tous les secteurs de la société française. De manière pragmatique, mais à  nouveau, c’est la seule manière intelligente de réformer…
    J’ai noté que dans son discours deux choses importantes : son sens de la justice sociale et du sort des plus démunis, et son sens de l’intérêt général, expression qu’on n’avait pas vu depuis longtemps, ni dans les discours ni dans les faits…! Ceux qui sont pour le changement soutiendront à  coup sûr Sarkozy ; c’est déjà  ce qu’ils ont fait dans les urnes…

  • Réforme de la fonction publique : sujet chaud !

    Dans les grands débats du mardi, sur BFM, Philippe Manière envisageait les réformes de la fonction publique accomplies dans les pays scandinaves, et notamment en Suède, et que Nicolas Sarkozy pourrait appliquer en France pour réduire les budgets de fonctionnement de l’Etat. Le débat était assez dépassionné, et pour cause les interlocuteurs n’étaient pas vraiment partie prenante, mais plutôt des analystes et des observateurs, suédois ou non. Il y avait dans cette discussion :

    Un relatif consensus s’est établi assez rapidement sur deux points :

    • la nécessité d’une grande transparence dans les finances de la fonction publique, préalable indispensable à  toute réforme juste, et appliquée de manière pédagogique
    • la nécessité de modifier le statut des fonctionnaires pour assouplir le fonctionnement et la qualité du service public, dans le souci de plus de justice (comment justifier que certains citoyens soient complètement protégés des contraintes économiques et d’efficacité responsable, tandis que d’autres les supportent quotidiennement?)

    Il y a avait un contraste assez frappant entre le ton assez tranquille avec lequel les invités tombaient d’accord sur ces sujets, alors même qu’ils sont (étaient?) systématiquement évités comme des tabous dans les médias français : les langues commencent à  se délier…!
    Pour preuve, lorsque le présentateur demande à  Falkehed de conclure en disant ce que selon lui Sarkozy peut faire pour mener à  bien ces réformes, la réponse tombe :

    N. Sarkozy devrait envoyer Philippe Séguin [Premier Président de la Cour des Comptes] faire les comptes des centrales syndicales, qui n’auraient plus qu’à  se taire, et les réformes passeraient en douceur !

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas de la langue de bois !

  • La bataille du service minimum aura-t-elle lieu ?

    Deux jours, deux interviews, deux phrases qui m’ont fait sursauter. J’ai entendu sur BFM hier après midi René Valladon, secrétaire confédéral de FO, et ce matin Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT. Bien sûr, la question du service minimum est rapidement tombée. Ce qui m’a fait sursauter, à  chaque fois, ce sont deux choses :

    • le niveau des réponses de ces représentants syndicaux
    • l’absence de réaction des journalistes face à  des contre-vérités énoncées devant eux

    Ce matin, Maryse Dumas nous a expliqué que « le service minimum est une atteinte au droit de grève ». Je comprends bien qu’il faut mettre le service minimum en place en faisant attention au droit de grève ; mais affirmer de manière aussi tranchée que les deux sont antinomiques, c’est un peu simpliste ! Et le droit des clients ? dans « service public », il y a « service » et « public ». Quel service public quand il n’y a plus de service ? La CGT doit se réunir dans les prochains jours pour envisager une « grève préventive »…
    Hier, René Valladon, intérrogé sur le même sujet, nous affirmait péremptoirement que « la première revendication des usagers, c’est d’être prévenu suffisamment longtemps à  l’avance [des grèves] » ! Là  encore, pas de réaction de la part du journaliste ! La première revendication des usagers (clients), ce n’est pas d’être prévenus à  l’avance, c’est d’avoir le service pour lequel ils ont payé ! Cette manière de parler à  la place des autres sans savoir ce qu’ils pensent (ou en feignant de ne pas le savoir) est assez insupportable ; en même temps, c’est normal pour un syndicaliste français en 2007 !
    Je ne m’amuse pas à  l’avance d’éventuels conflits dans les transports publics à  propos du service minimum : j’ai suffisamment galéré dans les grèves de métro pour vouloir les éviter à  ceux qui le prennent…Il me semble qu’il y a tout de même moyen de respecter les clients de ces services, tout en respectant le droit de grève. Ceux qui jouent le conflit ne doivent pas avoir le dernier mot. L’espoir ici est que les syndicalistes, visiblement insensibles à  l’intérêt général et assez peu intéréssés par un service public de qualité, ne soient pas suivis à  la SNCF et à  la RATP : ce qui n’est pas impossible vu le peu de gens qu’ils représentent !

    Evolution du taux de syndicalisation en France

    Légende : Evolution du taux de syndicalisation en France – de 1949 à  1993 inclus, estimation à  partir du nombre de cotisations syndicales (en déduisant les 20 % de cotisations correspondant aux salariés en retraite) [1] — de 1996 à  2004 inclus, estimation à  partir de l’Enquête Permanente sur les Conditions de Vie des Ménages de l’Insee.

    Et vous ? pensez-vous que le service minimum soit nécessaire pour la qualité du service public, ou pensez-vous que c’est une atteinte au droit de grève ?

  • L’hà´pital en France : le désastre …

    Expérience

    A l’occasion de l’accouchement de ma femme, nous avons découvert le fonctionnement d’une des maternité les plus réputées de France : celle de Cochin/Port Royal. Autant le dire tout de suite, nous avons été attérés par :

    • le niveau de l’accueil pendant la grossesse (quasiment aucune information, gynécologue à  la limite du désagréable)
    • le niveau de qualité de l’environnement après l’accouchement, qui fluctuait entre médiocre et pitoyable (informations contradictoires, bruits, taille des chambres, ronde du personnel en fin de garde qui réveille tout le monde, non-assistance à  ma femme lors d’une baisse de tension, locaux délabrés) : comment se reposer après avoir accouché dans ces conditions stressantes ?

    Questions directes

    Cela pose tout de suite deux questions :

    • où est cette super maternité que tout le monde vante ? est-ce cela le « super hôpital » français, que des réformes viendrait mettre à  mal ?
    • pourquoi ne pas faire payer aux clients de l’hôpital le service qu’ils utilisent, pour améliorer celui-ci ? cela n’empêche pas d’aider ceux qui n’ont pas les moyens, que je sache

    Réponse brutale ?

    Une voie me parait très efficace pour sortir de cet état désastreux : changer le statut des hôpitaux afin que chaque hôpital puisse être géré comme une entreprise autonome. Chaque client doit être rentable ; et les hôpitaux sont en concurrence les uns avec les autres…Bien sûr, une proposition ce style déclenche forcément des cris de chouettes « mais, c’est livrer la santé au marché ! » (comme si l’économie n’avait pas sa place dans la gestion des hôpitaux) ou « c’est exclure les pauvres et créer une santé à  deux vitesses » (comme si rendre les hôpitaux profitables excluaient d’aider ceux qui n’ont pas les moyens, et comme si la santé en France n’était pas déjà  à  deux vitesses…).

    Avantages d’un peu de libéralisme … intelligent

    Détaillons un peu les avantages d’un système un peu plus libéral :

    1. amélioration sensible de la qualité du service (public) rendu : c’est le but même. Pour rendre un service correct, il faut avoir les moyens de le financer, et un mode de fonctionnement dont le but est de l’améliorer ! C’est le seul moyen pour replacer le patient au coeur des préoccupations de l’hôpital.
    2. diminution des coûts indirect liés à  ce service : si le client paye directement l’hôpital, il n’y plus besoin d’utiliser des fonctionnaires pour collecter les impôts liés à  la santé, ni pour redistribuer cet argent
    3. meilleure justice globale du système : au lieu d’aider tout le monde mal pour un service médiocre, on pourra aider ceux qui en ont besoin, bien, et pour un service de qualité ! Nous avons payé, alors même que nous avons un niveau de vie comfortable, la même chose à  l’hôpital qu’une personne seule qui touche le Smic ! Où est la justice ?
    4. Payer mieux le personnel hospitalier : si l’hôpital redevient rentable, le personnel sera mieux payé, mieux formé, et aura plus de perspectives d’évolution

    Mon père, qui connait bien le milieu hospitalier, m’a expliqué à  cette occasion que l’hôpital n’est pas organisé pour les patients, mais pour le corps médical ! Peut-être un peu provocateur, mais cela correspond à  ce qu’on y a vu : quand vous venez de réussir endormir votre bébé, qu’il est 1h du matin, que vous avez accouchée la veille, et qu’une infirmière débarque dans la chambre en réveillant tout le monde pour demander si le bébé a mangé, il y a tout de même lieu de se demander si sa préoccupation principale est le repos de la mère, la nourriture du bébé ou la fin du tour de garde de l’infirmière avec l’esprit tranquille !
    Il y a du boulot, mais c’est possible : il suffirait (quels sont les freins à  celà  ?) de rendre chaque hôpital autonome financièrement, et responsable de ses résultats. Si chaque patient est un client qui paye, il sera en droit d’être exigeant quant au service rendu, non ?

    Quelques constats de J. Marseille

    Dans son excellent – et flippant – livre « Le grand gaspillage« , Jacques Marseille donne quelques exemples et explications du dysfonctionnement de l’hôpital, dans le chapitre « Le gaspillage de l’Etat médecin ». En très gros résumé (il faut lire ce livre absolument!) :

    • la France dépense 10% de son PIB dans la santé, contre 8% en moyenne dans les autres pays de l’UE. La France a donc le meilleur système de santé ? non : une étude comparative avec le Danemark, la Suède, l’Allemagne et la Grande-Bretagne montre, sur un panel relativement large de pathologie fréquentes, que la France est la moins bien dotée…les principales raisons sont :
      • surconsommation de médicaments
      • nombre élévé d’actes chirurgicaux
    • le système de santé français, malgré ce que peuvent en dire les farouches défenseurs de l’immobilisme, est injuste et répartit mal son effort selon les classes sociales et selon les régions : que ce soit pour la mortalité, ou pour l’accès aux soins il y a de très fortes inégalités dans le système français (pour une dépense donnée, l’ouvrier a quatre fois moins recours à  un spécialiste que le cadre sup)
    • le système français favorise, par sa non distinction, les comportements à  risques : le fumeur alcoolique qui roule bourré le soir paye la même chose que la mère de famille sage qui mène une vie rangée et peu risquée

    Il faut lire ce livre, qui détaille tous les audits réalisés sur le système de santé (Cour des Comptes et Inspection générale des affaires Sociales), et donne beaucoup de chiffres choquants, symptomatiques du gaspillage organisé qu’est le système de santé public en France. Un exemple, 56 administratif pour 100 lits sur les grands hopitaux parisiens, et pourtant – dixit la Cour des Comptes, parlant de l’Assistance Publique – Hopitaux de Paris – l’AP-HP:

    …gestion peu rigoureuse sans clarté comptable, marchés publics illégaux, budget d’exploitation gonflé artificiellement de plusieurs milliards, gestion stratégique absente, fragilité périlleuse…

    Pendant ce temps les internes bossent 60h par semaine, payé 1500€ !
    Après avoir listé et passé en revue les gaspillages et les fraudes, J. Marseille conclue (c’est moi qui met en gras):

    Autant dire qu’il n’exite aucune contradiction entre la volonté de diminuer les gaspillages et celle d’assurer la santé et la solidarité des Français. Mais, dans ce système à  guichet ouvert qu’est devenue la « Sécu », trop d’intérêts poussent à  l’augmentation de la dépense : les présidents des conseils d’administration des hôpitaux, qui sont les maires de leurs communes, soucieux, à  ce titre, de maintenir l’emploi et de satisfaire lerus électeurs ; les directeurs d’hôpitaux qui s’opposent à  la fermeture des établissements vétustes ou inutiles (le dixième d’entre eux) qu’ils dirigent ; le patronat, soucieux du devenir des cliniques privées et de l’avenir des industries pharmaceutiques ; les médecins qui confondent trop souvent contrôle des dépenses et atteint à  l’éthique médicale; les syndicats de salariés, majoritaires aux conseils d’administration de la CNAMTS et qui y placent leurs permanents, multipliant les stages de formation dont nous avons vus au chapitre précédent à  quoi ils servaient réellement […les milliards collectés pour la formation professionelle servent largement à  financer les organisations syndicales…]. « Médecine à  deux vitesses », « rationnement », « tiers payant inflationniste », « défense des personnels de santé », autant de formules creuses et incantatoires qui masquent l’alliance contre-nature des syndicats de salariés et des médecins libéraux pour s’opposer à  un réel débat démocratique, celui qui porterait sur la nécessité de garantir le droit aux soins tout en contrôlant l’usage des prélèvements qui pèsent sur les assurés et les contribuables.

  • Propositions de réformes pour l’école : à  lire !

    Dans une lettre ouverte sur l’injustice scolaire, et cosignée par plusieurs associations (tendance école libre), Anne Coffinier et Marc Gaucherand proposent – après avoir dressé un bref état des lieux catastrophique de l’école en France – des réformes pleines de bon sens pour améliorer le fonctionnement de l’école en France. Je pense qu’elle valent le coup d’être lues. D’abord parce qu’elle montrent des pistes de progrès intéressantes, et d’autres part parce qu’elles montrent, indirectement, que tous ces points ne sont pas encore d’actualité. A discuter pendant les débats pré-présidentielles, ou est-ce là  un sujet trop important pour que les candidats prennent le risque de s’y aventurer ?
    Selon les auteurs, il faut donc que l’Etat accepte de :

    • Promouvoir l’initiative des professeurs
    • Reconnaître leur entière liberté pédagogique, pour qu’ils puissent s’adapter aux réalités et innover
    • Les évaluer non sur leur docilité à  appliquer les instructions pédagogiques mais sur les progrès des élèves
    • Les laisser libres de choisir leur établissement
    • Re­connaître l’autonomie de gestion des établissements
    • Reconnaître la li­berté du directeur de l’école à  constituer et « manager » librement son corps enseignant, sous le contrôle de son conseil d’administration, afin de garantir l’indispensable cohérence de la communauté éducative
    • Financer tous les établissements au prorata des élèves qui y sont librement inscrits ;
    • Responsabiliser les familles
    • Permettre à  chaque famille de choisir l’école de ses enfants au sein de l’ensemble des écoles publiques ou privées existantes, afin de favoriser son implication dans l’établissement et le parcours scolaire
    • Adapter le financement pour que les choix soient finan­cièrement équivalents
    • Diversifier l’offre scolaire
    • Encourager les partenariats entre établissements scolaires et collectivités locales, entreprises ou instituts de recherche, pour permettre le développement d’établissements à  forte identité aussi diversifiés que possible, qui constitueront autant d’atouts cultu­rels et économiques pour leur région
    • Supprimer le monopole de la collation des grades par l’État et reconnaître la diversité des diplômes et des formations
    • Favoriser l’ouverture de nouveaux établissements, là  où le besoin s’en fait sentir, grâce à  un financement assoupli
    • Défiscaliser les investissements au profit des écoles
    • N’envisager le maintien ou la fermeture d’écoles qu’en fonction des résultats

    Voilà  à  mon sens de bon conseils, emprunts de trois qualités qui manquent souvent à  l’Etat lorsqu’il devient gestionnaire : la souplesse, la culture du résultat, et l’amour de la liberté individuelle.