Retour sur les rĂ©sultats d’une EnquĂȘte SantĂ© Protection Sociale de l’IRDES, qui conclut qu’il vaut mieux ĂȘtre riche pour ĂȘtre en bonne santĂ©. AidĂ© par deux Ă©tudes de Caldwell, Zorro montre qu’Ă niveau de vie Ă©gaux, des pays peuvent avoir des espĂ©rances de vie, et des taux de mortalitĂ© trĂšs diffĂ©rents. La richesse n’est donc pas forcĂ©ment le facteur dĂ©terminant pour expliquer la santĂ© d’une population. Le statut des femmes, et la place de la religion dans la sociĂ©tĂ©, semblent tout aussi importants. La question mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e, et des Ă©tudes nĂ©cessitant des statistiques ethnico-religieuses sont nĂ©cessaires pour y rĂ©pondre. C’est le quatriĂšme article de Zorro sur Expression Libre.
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CatĂ©gorie : đ„ SantĂ©
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La religion, facteur de santé ?
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La santé, une question d'argent ?
DeuxiĂšme article de Zorro dans la catĂ©gorie « Bas les masques ». Retour sur un article paru dans le Panorama du MĂ©decin (5/11), intitulĂ© « La santĂ©, Une question d’argent ? ». Analyse de la conviction sous-jacente Ă ce titre efficace mais manipulateurâŠ
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PensĂ©e du matin : le meilleur des mondes n’est pas loin !
Alors que Sanofi-Aventis
s’est vu refuser son nouveau mĂ©dicament (l’Acomplia, ou Zimulti aux USA) contre l’obĂ©sitĂ© par la Food&Drug Admnistration aux USA, le jeu Ă©conomique est rude pour le groupe pharmaceutique. Visiblement, cet Ă©chec va lui faire perdre son avance sur ses concurents amĂ©ricains (Pfizer notamment). Le mĂ©dicament en question semble avoir des effets secondaires psychiques importants (pensĂ©es suicidaires..).
Alors que l’obĂ©sitĂ© progresse (aux USA comme en France), on en vient donc Ă Â inventer des mĂ©dicaments contre l’obĂ©sitĂ©. PlutĂŽt que de prĂ©venir l’obĂ©sitĂ©, par la nutrition, par la sensibilisation aux comportements addictifs que la nourriture peut provoquer, par la pratique rĂ©guliĂšre d’un exercice corporel, on va fabriquer des pillules pour aider les obĂšses Ă Â maigrir. Je ne connais pas les mĂ©canismes exacts de ce mĂ©dicament mais, visiblement il bloque des rĂ©cepteurs spĂ©cifiques prĂ©sents dans le cerveau, les tissus adipeux et le foie, et le mĂ©dicament joue donc sur le mĂ©tabolisme du glucose et des lipides, c’est-Ă Â -dire sur la façon dont le corps utilise ou stocke les sucres et le graisses, et sur la sensation de satiĂ©tĂ©.
On va donc pouvoir bouffer comme des gorets, car une pillule magique viendra modifier la maniÚre dont notre corps va stocker tout ça. Bouffons du sucre et de la graisse !
Et puis les effets secondaires semblent liĂ©s Ă Â une augmentation des pensĂ©es suicidaires chez les utilisateurs. Mais ça ne change pas grand chose : l’obĂ©sitĂ© n’est-elle pas une forme de suicide Ă Â la bouffe, comme la cigarette peut l’ĂȘtre avec la nicotine et les goudrons. Dormons tranquilles, la pharmacie veille sur notre bien-ĂȘtre ! Ne perdons pas trop de temps Ă Â rĂ©flechir au mal-vivre qui cause l’obĂ©sitĂ©, puisque nous saurons bientĂŽt en soigner les symptĂŽmes.