Résultats de recherche pour « islam »

  • Gabegie généralisée

    Gabegie généralisée

    Le mot a été inventé, dirait-on, pour décrire la situation française actuelle :

    Gabegie subst. fém. : Désordre provenant d’une mauvaise gestion financière ou autre dans un pays, une administration ou une entreprise.

    Constat

    Je risque une image. Les politiciens sont comme des boulangers qui feraient un pain dégoutant, avec le monopole sur la ville, et qui trouveraient le moyen d’enguirlander les clients qui rentrent dans la boulangerie sur la couleur de leurs chaussures, ou le choix du journal qu’il tiennent à  la main. Le bon sens conduirait à  rapidement leur expliquer qu’ils pourraient commencer par faire du bon pain, et nous lâcher la grappe. Que les politiciens commencent par faire bien leur boulot, avant de donner des leçons de morale permanentes aux français ! Faire du pain, pour un politicien, c’est assurer de manière impeccables les fonctions régaliennes, centrales de l’Etat.

    • Sécurité : les actes de violences sont au plus haut. 120 attaques au couteau par jour en France. C’est la première des missions régaliennes : assurer la sécurité des citoyens. Et je ne parle pas des zones de non-droit.
    • Immigration : un des sujets majeurs pour l’avenir de la société. Toujours pas d’assimilation obligatoire, toujours pas de politique claire, toujours plus de clandestins, mineurs ou non, en droit d’asile ou non. Source de tension quotidienne, jamais pris en charge par les politiciens qui l’ont abandonné comme un thème maudit au Rassemblement National.
    • Justice : justice à  l’abandon, instrumentalisée par l’idéologie, sans aucun suivi dans le temps des peines. Toujours pas de place de prison construites, malgré le manque souligné 1000 fois.
    • Diplomatie & Défense : toujours moins de moyens pour l’armée, politique internationale illisible (on fait la fine bouche ou les malins avec la Russie et les US, ou encore Israël, qui sont tous nos alliés naturels et historiques, tout en s’acoquinant avec des dictatures sanguinaires, on déploie nos troupes là  où elle ne devraient plus être depuis longtemps)
    • Education : l’école publique est en ruine, avec des professeurs toujours plus mal payés, toujours moins nombreux relativement aux administratifs, et soumis, via l’immigration, à  des populations de moins en moins en capacité, et en volonté, d’assimiler les savoirs transmis.
    • Santé : j’ai déjà  parlé de la gestion de la crise du COVID, désastreuse, et axée sur la peur. Comte-Sponville en parle mieux que moi.

    Pour comprendre le niveau de gabegie, il faut écouter Charles Prats :

    Oui, vous avez bien entendu : des millions de fausses cartes vitales en circulation, la moitié des pensions de retraites versées à  des gens nés à  l’étranger, un des fondateurs de l’Etat islamique inscrit à  la Sécu Française avec des faux documents belges. Scandaleuse Gabegie.
    Il est temps de dire aux politiciens : « Faites votre boulot, et nous ferons le nôtre. »
    Où va l’énorme quantité d’argent prélevée aux français ?
    Si les membres du gouvernement se considèrent comme les représentants non plus des contribuables, mais des bénéficiaires de traitements, appointements, subventions, allocations et autres avantages tirés des ressources publiques, c’en est fait de la démocratie. Von Mises

    Diagnostic

    Comment tout cela est possible ? Je vois deux raisons majeures à  cette état de fait : le refus du réel, et le choix permanent du présent. Une logique d’enfant, en fait.

    Idéologie

    Le fond idéologique qui rend ces dérives possibles, c’est à  mon sens le refus du réel, et la crainte maladive de toute discrimination. Discriminer, c’est distinguer ce qui est différent. Par crainte d’être taxés de racisme, la classe politique et médiatique n’ose plus montrer les aspects négatifs de l’immigration et du multiculturalisme. Tout se vaut, tout devient interchangeable. Les idées sont molles, et ne se confrontent plus au réel. C’est l’idéologie dans toute sa splendeur. Posture, affichage. L’important est d’avoir l’air bien comme il faut. J’invite ceux que ça intéresse à  regarder l’excellent débat entre Zemmour et Bauer chez Christine Kelly. Ils reviennent sur cette lente dérive vers l’acceptation du multiculturalisme et la négation de nos racines. Si tout se vaut, notre culture ne vaut pas mieux ou pas moins bien que celle des algériens, ou des sénégalais.
    Refuser le réel, c’est aussi refuser la mesure du réel. Il n’y a pas d’évaluation des politiques publiques, ou alors elles sont mises au placard (celle de la Cour des comptes, notamment). Sans discrimination, discernement, et sans accroche avec le réel, la pensée est folle.

    Imprévoyance

    Le deuxième pilier de cette folie est un incroyable égoïsme. La rhétorique des politiciens trouve toujours une crise (financières, militaire, sanitaire, etc…) pour expliquer que la dette continue d’augmenter. C’est une savante (?) manière de cacher la triste réalité : nous faisons collectivement le choix du présent contre l’avenir. Nous voulons tout tout de suite, les suivants payeront. Cette rhétorique de la crise permanente, en plus de nous endetter, met également toujours au centre des discussions des maux, plus ou moins réels, et contribuent donc à  une ambiance délétère pessimiste au possible, centrée sur les problèmes et jamais sur ce qui fonctionne. En misant systématiquement sur ce qu’on peut faire tout de suite, même si on n’en a pas les moyens, on maintient le pays dans un état d’imprévoyance coupable, qui repousse sans cesse la résolution des problèmes.

    Traitement ?

    Le problème le plus urgent de notre temps, pour ceux qui mettent en première urgence la préservation des institutions démocratiques, consiste à  restreindre le champ du processus d’achat des votes.
    W.H. Hutt (1899 – 1988) Economiste anglais

    La solution, simple sur le papier, est donc de faire revenir l’Etat sur ses missions régaliennes et limiter fortement son intervention dans tous les autres domaines. Il faut donc remettre sur la table les sujets suivants :

    • Où est la limite à  l’action de l’Etat ? J’attends de l’Etat qu’il assure ma sécurité (physique et au sens de défense de mes droits), mais pas qu’il me dise quoi consommer, ou avec qui et comment je dois vivre, ou comment je dois me protéger contre un virus.
    • Comment évaluer l’action de l’Etat, et responsabiliser ceux qui mettent cette action en oeuvre ? Un politicien peut endetter le pays, sans jamais en subir les conséquences…l’irresponsabilité ne peut plus être la règle.
    • Comment opérer la transition vers moins et mieux d’Etat ? Choc fiscal, ré-allocation des moyens entre les ministères, suppression des ministères inutiles, etc…

    L’ampleur du chantier semble incommensurable. Le premier pas, c’est de commencer à  dire les choses telles qu’elles sont, à  exiger des comptes de nos politiciens. La vérité avant tout. Pour sortir de la gabegie généralisée.

    A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.

    George Orwell (1903-1950)
    Ecrivain, essayiste et journaliste britannique.

  • Immigration

    Immigration

    Immigration, sujet tabou ?

    Au moment où le politiquement correct tente de museler l’Incorrect, à  l’heure où, pourtant, les violences ethniques font ressurgir la réalité des problèmes liés à  l’immigration, il est légitime d’aborder ce thème si « sulfureux ». Même, et surtout, si les gouvernants pratiquent l’a-plat-ventrisme pour tenter de calmer les racailles, en oubliant complètement leur rôle, et toute dignité.

    Pas pour tout le monde, heureusement

    Fort heureusement, le sujet n’est pas tabou pour tout le monde. Je vous invite, sur ce sujet, à  bien sûr acheter le dernier numéro de l’Incorrect, et à  aller lire la remarquable conférence donnée par Pierre Brochand (haut fonctionnaire, ancien patron de la DGSE), à  l’invitation de la Fondation Res Publica de J.P. Chevènement : « Pour une véritable politique de l’immigration« .

    Pour Pierre Brochand, l’immigration est LE sujet politique (je suis tout à  fait d’accord avec lui) :

    Tout simplement — autant mettre d’emblée les points sur les i — parce que je considère, en mon âme et conscience (et en espérant me tromper), que, de tous les énormes défis que doit affronter notre pays, l’immigration, telle qu’on l’a laissée se développer depuis près de 50 ans, est le plus redoutable. Pourquoi le plus redoutable ? Parce qu’il est le seul, à  mes yeux, susceptible de mettre directement en cause la paix civile, dans une société non seulement fragile mais volontairement aveugle à  ce danger. De sorte que, pour moi, une véritable politique de l’immigration est, d’une certaine manière, un préalable à  toutes les autres et que, faute d’en vouloir une, nous allons au-devant de grandes infortunes et de terribles déconvenues. (…) Je ne suis pas davantage un sociologue, un anthropologue, un démographe, un historien, un philosophe ou un économiste de métier. Seulement un citoyen inquiet, qui tire cette inquiétude de l’expérience d’une vie. J’ai servi l’État, dans sa dimension extérieure, pendant 45 ans. Durant ce demi-siècle, je me suis mis, avec dévouement et De tous les énormes défis que doit affronter notre pays, l’immigration, telle qu’on l’a laissée se développer depuis près de 50 ans, est le plus redoutable. Pourquoi le plus redoutable ? Parce qu’il est le seul, à  mes yeux, susceptible de mettre directement en cause la paix civile, dans une société non seulement fragile mais volontairement aveugle à  ce danger.conviction, au service de l’intérêt national, à  une époque où il était difficile de le distinguer de ce qu’il est désormais inconvenant de nommer, la préférence nationale. À cette école, j’ai vite compris que, par-delà  les discours, personne en ce monde ne faisait de cadeaux à  personne et que, si nous ne prenions pas en charge nos intérêts vitaux, nul ne le ferait à  notre place. Tout au long de ce parcours — coopérant en Afrique, boursier aux États-Unis, diplomate sur trois continents, responsable d’un Service de renseignement et même comme époux —, j’ai fréquenté infiniment plus d’étrangers que de Français. À l’occasion de ces milliers de relations de toutes natures, je n’ai eu d’autre objectif que d’entrer en empathie avec l’Autre, cet être énigmatique, qui n’est notre semblable que jusqu’au moment où il ne l’est plus. À son contact j’ai pu vérifier la pertinence de lieux autrefois communs : à  savoir que, si le biologique nous rassemble, le culturel interpose entre nous une distance variable, et parfois insurmontable. Il m’a aussi permis des observations que je ne saurais rapporter sans frissons, par exemple que rien n’est plus universel que la xénophobie et que les configurations « multi » (culturelles, nationales, ethniques) sont le plus souvent vouées au déchirement. Et j’ai même constaté, « horresco referens », que les « minorités » pouvaient être violentes et les « victimes » avoir tort. Par ailleurs, il m’est arrivé de pratiquer un métier — le renseignement —, qui est l’un des derniers où l’on est obligé d’appeler un chat un chat, où il est interdit — littéralement sous peine de mort — de prendre ses désirs pour des réalités, et où la compassion reste une vertu mais certainement pas une priorité.

    Il n’est pas possible de résumer une conférence aussi dense en quelques lignes, mais sachez que vous y trouverez à  la fois une vision ample de la problématique, des constats très clairs sur la réalité des problèmes posés par le phénomène de l’immigration, et des mesures concrètes pour agir. Pour vous en donner un aperçu quand même, je partage deux thèses qui sous-tendent son propos (de manière très explicite). Les cultures différentes, ça existe – première thèse -, et – deuxième thèse – conséquence de la première, abandonner l’échelon de l’Etat Nation au profit d’une civilisation mondiale prétendument unie ou même possible, c’est une folie. Ces deux thèses me semblent difficilement contestables.

    La distance culturelle ça existe

    A la suite de Braudel, Huntington, ou encore Levi-Strauss, Pierre Brochand rappelle cette évidence : les cultures différentes, ça existe, et la distance culturelle aussi. Les civilisations, par ailleurs, regroupent des cultures qui sont, entre elles, moins éloignées que des autres appartenant à  un autre groupe civilisationnel. La coexistence entre cultures différentes, a fortiori provenant de civilisation différente est complexe, comme le rappelait Levi-Strauss (dans sa conférence Race & Culture, donné à  l’Unesco en 1971):

    Je m’insurge contre l’abus de langage par lequel, de plus en plus, on en vient à  confondre le racisme et des attitudes normales, légitimes même, en tout cas inévitables. Le racisme est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à  un ensemble d’individus l’effet nécessaire d’un commun patrimoine génétique. On ne saurait ranger sous la même rubrique, ou imputer automatiquement au même préjugé l’attitude d’individus ou de groupes que leur fidélité à  certaines valeurs rend partiellement ou totalement insensibles à  d’autres valeurs. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre et de la penser au-dessus de toutes les autres et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. Cette incommunicabilité relative peut même représenter le prix à  payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent, et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à  leur renouvellement. Si comme je l’ai écrit ailleurs, il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà  duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent non plus descendre sans danger, on doit reconnaître que cette diversité résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à  celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi : elles ne s’ignorent pas, s’empruntent à  l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité.

    Accepter une immigration extra-européenne, extra-occidentale, de masse, en pensant que cela ne posera aucun problème, c’est simplement idiot.

    La société mondiale ne peut se passer des Etats Nations

    Pierre Brochand livre ensuite un cadre intéressant d’analyse : la confrontation d’une Histoire Evolution et d’une histoire Evènement.

    Le tissu de l’Histoire est fait d’une double trame : « l’histoire de l’espèce », que j’appellerai Histoire Évolution, et « les histoires dans l’espèce », que je dénommerai Histoire Événement. L’histoire Evolution : l’auto-détermination linéaire et les trois strates. L’Histoire de l’espèce est linéaire et irréversible, car son moteur est la connaissance cumulative qui, en tant que régime de vérité validé par l’efficacité de la technique, se diffuse tôt ou tard à  l’ensemble de la planète. (…) L’Histoire Événement : le bruit et la fureur de la lutte cyclique pour le pouvoir. (…) En d’autres termes, donc, avec l’Histoire Événement, c’est le Réel sous ces deux aspects — « formes » archaïques et « contenus » séculaires — qui se rebelle contre l’Histoire Évolution, la machine qui travaille sans relâche à  sa disparition.

    Il distingue 3 strates dans l’Histoire Evolution, qui co-existent toujours :

    • S1 : les communautés naturelles, prémodernes, pré-politiques, hétérodéterminées,
    • S2 : l’État national moderne, berceau du politique, fruit de l’auto-détermination collective,
    • S3 : la Société des individus, hypermoderne, post-politique, issue de l’auto-détermination individuelle.

    L’histoire Evènement ramène toujours les strates S1, et S2, dans les pattes de S3. Et le Réel :

    En simplifiant, ces rétroactions de base — la revanche du Réel, les « éléphants dans le magasin de porcelaine » — sont au nombre de quatre. On peut les appeler les « quatre R » : le Rebond R 1, la Rente R 2, le Refus R 3, le Rejet R 4. Les deux premières — le Rebond économique sino-asiatique et la Rente, légale (notamment pétrolière et gazière) ou illégale, prélevée sur les flux — ne remettent pas en cause les principaux paramètres de la Globalisation, telle qu’imposée par l’Occident : elles contestent son unilatéralisme et visent à  une redistribution des revenus, et donc des pouvoirs, à  l’intérieur du processus. Les deux autres — le Refus (dont le porte-drapeau est l’Islam) et le Rejet (qu’exhalent les trous noirs creusés par les États les plus faillis) — remettent en question non seulement l’unilatéralisme occidental, mais aussi les fondements mêmes de la Globalisation, en raison d’écarts culturels insurmontables. Il va de soi que ces rétroactions se combinent pour former des variantes composites, l’une des plus congruentes avec notre sujet étant celle qui associe la Rente pétrolière au Refus musulman, pour favoriser l’expansion mondiale de l’islamisme, à  travers, notamment, les diasporas, dont je parlerai plus tard. En outre, ces quatre rétroactions, si différentes, se nourrissent d’un sentiment commun, le Ressentiment, qu’on pourrait dénommer R 5, né de cinq siècles de Colonisation directe ou indirecte. C’est pourquoi la Globalisation, en créant les conditions de sa propre contestation, marque, à  la fois, l’apogée et le commencement du déclin relatif de l’Occident, qui, l’ayant suscitée, va perdre, de son fait, sa suprématie absolue. C’est ainsi que notre planète change de visage. L’ordre occidental, après avoir bataillé pour imposer à  tous la même logique « progressiste » et « fonctionnelle » de l’Histoire Évolution, cède la place à  un multidésordre, « régressiste » et « dysfonctionnel », où l’Histoire Événement reprend la main, sans autre programme que la lutte pour un pouvoir remis en jeu.

    Le cadre d’analyse est puissant, et utile pour penser le réel. Brochand détaille également les différentes vagues d’immigration, et les impacts qu’elles sont eues sur la société française. Pour la plupart négatifs, et souvent occultés par le politiquement correct et l’idéologie : manipulation, brouillage des faits, non-évaluation, voire mensonges. La population le sait bien, et il y a probablement là  une des puissantes raisons de la perte de confiance populaire dans les Elites.

    3 stratégies et des mesures concrètes

    En fin de conférence, on découvre les trois stratégies posées par l’auteur, qu’il pose pour détailler ensuite des mesures très concrètes et précises. Je lui laisse le mot de la fin : ceux que ces mesures intéressent iront lire cette admirable et indispensable conférence.
    Face à  ce bilan, à  mon avis peu glorieux, trois options restent ouvertes : 1) Poursuivre dans la voie du « panglossisme » : soit le choix de la théorisation de l’impuissance, dissimulée par un voile d’optimisme, choix le plus facile dans la mesure où il vaut à  ses tenants applaudissements et reconnaissance sociale, dusse la société en payer un jour le prix (stratégie du « wishful thinking »). 2) Estimer que la Globalisation est un bloc, une force irrésistible, dont l’immigration par le droit est une dimension, certes problématique, mais incontournable, dont il faut s’accommoder au mieux, en bricolant au jour le jour pour en limiter les dégâts et notamment en jetant de l’argent pas les fenêtres (stratégie du « damage control »). 3) Juger que le processus d’immigration incontrôlée peut très mal finir et que cette perspective exige impérativement de changer de cap. Ce qui suppose de tenir la Globalisation pour un ensemble sécable, au sein duquel les flux humains peuvent et doivent faire l’objet d’un traitement à  part des autres facteurs de production, en raison de leur impact direct sur la coopération sociale et, in fine, la paix civile (stratégie du « contre-courant »). On aura sans doute deviné que cette dernière option est la mienne, même si je n’exclus pas la deuxième comme une position de repli résigné, en cas d’impossibilité avérée de l’appliquer. À mes yeux, on PEUT et on DOIT FAIRE, comme nous le montrent certains pays qui ne sont pas tous des parias, à  commencer par le Danemark ou les pays d’Europe centrale et orientale, que je connais bien pour y avoir été en poste et qu’il serait aussi présomptueux qu’insultant de tenir pour moins « européens » que nous. Mais pour sortir des faux-semblants qui nous paralysent, et notamment le parallélisme mensonger qui voudrait que toute politique migratoire restrictive et sélective soit le signe d’un nazisme renaissant, il faudrait que les « dirigeants » (avec guillemets) que nous avons sous la main redeviennent, au moins sur ce plan, des dirigeants (sans guillemets), c.-à -d. n’hésitant pas à  rembobiner le film jusqu’aux années 70 et 80, quand leurs prédécesseurs ont jeté l’éponge du politique avec l’eau du bain de l’État national. Autrement dit aient le courage surhumain de prendre le contre-pied, au moins sur ce terrain de l’immigration, du credo autour duquel est structurée la Société des individus, pour renouer avec ces privilèges spécifiques du politique que sont la capacité de « dire non » et de prendre des décisions osant contrarier la norme, tout en cessant de raisonner comme si les marges étaient centrales. Je ne crois guère à  cette rédemption, dans la mesure où même des catastrophes, comme les émeutes de 2005, ou des cataclysmes, comme les attentats de masse, ne sont pas parvenus à  la susciter. Mais rien ne m’interdit de rêver à  tout ce qui pourrait et devrait être fait pour corriger une trajectoire, que je considère — personne ne peut m’en empêcher — comme périlleuse pour l’avenir de mon pays.

  • Êtes-vous populistes ?

    Êtes-vous populistes ?

    C’est quoi, un « populiste » ? Pourquoi les médias mainstream accusent certains dirigeants d’être des populistes ? Qu’est-ce qui permet de catégoriser comme cela ? Ce mot est-il une insulte, ou un qualificatif neutre ? La définition de « populisme » est simple : « Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu’entité indifférenciée. » C’est la référence au « peuple » qui fait le populiste, la racine du mot le dit bien.

    Au dictionnaire

    Il est donc utile d’ouvrir un dictionnaire pour comprendre les différents sens de ce mot, et avancer dans la réflexion. Un des très bons dictionnaires en ligne, que je vous recommande d’ajouter dans vos favoris, c’est le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL). Voici un condensé de ce qu’on peut trouver à  l’entrée peuple (j’ai trié et je n’ai gardé que ce qui semble alimenter la réflexion politique) :
    A.
    1. Ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes.
    2. P. ext. Ensemble de personnes qui, n’habitant pas un même territoire mais ayant une même origine ethnique ou une même religion, ont le sentiment d’appartenir à  une même communauté.
    B.
    1. (…)
    2. a) Ensemble des individus constituant une nation (…), vivant sur un même territoire et soumis aux mêmes lois, aux mêmes institutions politiques.
    b) [P. oppos. aux gouvernants] Partie de la nation soumise à  une autorité ayant le pouvoir politique.
    3. [Le peuple institutionnalisé et doté d’une physionomie juridique] Ensemble des citoyens d’un pays qui exercent le droit de vote pour désigner leurs gouvernants.
    C.
    1. Le peuple. L’ensemble des personnes qui n’appartiennent pas aux classes dominantes socialement, économiquement et culturellement de la société.♦ Péj. Ensemble de personnes caractérisées par la vulgarité, le manque de distinction des manières quelle que soit la classe sociale à  laquelle elles appartiennent.

    Si je résume : le sens A est le peuple au sens anthropologique, le sens B est le peuple au sens juridique et politique et le sens C, prolongeant une nuance déjà  un peu comprise dans le sens B (l’opposition entre les gouvernants et le peuple), est le peuple au sens marxiste, c’est-à -dire pensé dans un rapport de domination (opposition classes dominantes/classes dominées).

    Qu’est-ce donc qu’un populiste, qui se réclame du peuple, ou qui est déclaré tel par ses adversaires ou ses soutiens ? Cela peut prendre, au vu de la définition, plusieurs sens. Ils sont tous susceptibles d’être pris négativement ou positivement, selon le point de vue adopté. J’essaye de dérouler ces possibilités ci-dessous, n’hésitez pas à  réagir en commentaire pour prolonger la discussion. Le mot « populisme« , dans ses racines littéraires et historiques, résonne avec les sens B et C : description des milieux populaires en littérature (au sens de milieux pauvres/non dominants), et mouvement de la paysannerie contre le pouvoir tsariste.

    Civilisations vs Multiculturalisme

    Sur le plan anthropologique (sens A), il me semble clair qu’un populiste sera celui qui défend d’abord les intérêts d’un peuple particulier, d’une civilisation. Dès lors, il aura pour adversaire ceux qui défendent une autre civilisation, ou ceux qui pensent qu’il n’y a qu’une civilisation mondiale, et que les civilisations sont miscibles. Pour caricaturer, en France, quelqu’un qui se positionnerait pour défendre la culture française et la civilisation occidentale avant toute chose, aurait sur le dos les islamistes et autres particularistes, et la clique de diversitaires multi-culturalistes. Un populiste sur cette maille là  est quelqu’un qui reconnait à  sa culture propre et à  sa civilisation des caractéristiques, des particularités, qui lui paraissent importantes à  conserver, et à  transmettre. Sur ce plan, il me semble assez sain d’être populiste.

    Citoyens vs Dirigeants

    Au sens juridique (sens B) et civique, le populiste sera celui qui veut parler au nom d’un peuple définit par le fait d’être soumis aux mêmes lois et aux mêmes institutions. Il aura comme adversaire ceux qui veulent, dans la communauté nationale, vivre avec d’autres lois, d’autres institutions, ou ceux qui pensent que les institutions actuelles sont tellement mauvaises, qu’il faut complètement en changer. Il aura donc sur le dos, les islamistes – encore eux -, les séparatistes, et les « révolutionnaires » partisans de la table rase. Selon la définition, il sera aussi le porte-parole des citoyens, par opposition aux gouvernants. Le populiste aura, potentiellement aussi comme adversaire, les actuels tenants du pouvoir (quels qu’ils soient). Sur ce second plan, juridique, il me semble aussi assez sain d’être populiste.

    Plèbe vs Elites

    Le sens C de la définition, marxiste, repose sur l’opposition, ou le rapport de force/domination entre les élites et le reste du peuple, la plèbe. Dans ce sens, le peuple c’est tout le monde, moins ceux qui ont une place dominante dans la société (sociale, politique, intellectuelle, économique, financière, etc..). Le populiste, dans ce sens marxiste, est celui qui se présentera comme parlant au nom des dominés, de ceux qui ne sont rien, par opposition aux élites. Cette forme est devenue présente, en partie je crois à  cause de la diminution progressive du mérite des élites, et en partie à  cause de la perte de mobilité sociale. Quand quelqu’un est en situation privilégiée, grâce à  ses efforts, à  ses qualités, et à  son exemplarité, cela ne suscite en général, à  part chez les jaloux et les marxistes, pas de colère parmi le peuple. Quand les plus démunis, peuvent, par leurs efforts, espérer progresser dans la société, et s’y faire une place, les élites ne sont pas uniquement les rentiers de leur naissance. Mais quand ceux qui profitent d’une situation plus que favorable sans que la justification de cette situation soit évidente, alors les autres, le peuple, se rebellent et y voient une forme de domination abusive, d’autant plus que ces situations leurs sont inaccessibles. Le populiste, dans ce sens, aura comme adversaires les fausses élites, les planqués du système, et les apparatchiks. Cette déception légitime a été très bien décrite par Ivan Rioufol, et par Pierre Mari. Je n’y reviens pas ici. Ce sens du mot populisme, à  nouveau me parait légitime.

    Je suis populiste

    Même si je ne partage pas cette grille de lecture marxiste de la société, force est de reconnaitre que notre société est noyautée par une classe dominante qui ne comprend plus les aspirations du peuple. La crise des Gilets Jaunes l’a montré. Une partie des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des dirigeants d’entreprise ne vit plus, et ne voit plus, la réalité du pays et des problèmes concrets que rencontrent leurs concitoyens. Il est temps de voir surgir un populiste qui parle, au nom des citoyens, d’identité, de culture française et occidentale, d’immigration, de l’extension abusive de la place de l’Etat, de la perte de souveraineté nationale. Si le populiste est celui qui a comme adversaires les islamistes, les révolutionnaires, les multi-culturalistes, les diversitaires, les élites partisanes du statu-quo social, alors je suis populiste.

    Beaucoup d’autres pays, en proie aux mêmes problèmes, ont vu émerger des dirigeants populistes. A quand pour la France ?

  • Hygiène des rues

    Hygiène des rues

    Nettoyer les rues

    Je suis souvent choqué, presque quotidiennement, par l’état dans lequel nous acceptons, collectivement, de laisser les rues. Les rues à  certains endroits sont sales, à  d’autres remplies de mendiants, ou de familles de migrants illégaux. Les rues sont par ailleurs, dans certains quartiers, laissés aux mains des racailles islamisées. Et parfois, temporairement, aux mains des gauchistes violents. Toutes ces situations sont inacceptables, moralement et juridiquement. Et pourtant nous nous y sommes presque habitués. Il faut nettoyer les rues. Je ne comprends pas pourquoi cette mesure populiste, ou de bon sens, consistant à  « nettoyer les rues » n’est pas mise en avant par les différents candidats et partis politiques. Nettoyons les rues de la misère qui s’y amoncelle. Rendons l’espace publique à  son usage habituel : un lieu collectif, impliquant respect des autres, politesse, propreté, application stricte des règles communes. Désolé de faire mon Suisse.

    Il ne s’agit pas de kà¤rcher, les humains n’étant pas des moisissures, ni des scories que l’on peut balayer avec un jet d’eau. Non : il s’agit de dignité, et de solidarité. Les propos de Sarkozy, à  l’époque, n’étaient pas choquants : c’est de ne pas les avoir mis en oeuvre qui a choqué les français.

    La rue, l’espace public, sont par définition du domaine collectif. Il est donc de notre responsabilité collective de changer les choses, c’est-à -dire que cela est dans le champ du politique (sauf à  revenir à  des « milices » de quartier qui seraient en charge de gérer une rue, ou un bloc de maisons). Il est anormal de ”laisser » des gens ”vivre » dans la rue. Au-delà  des émotions, et de la compassion, que chacun peut ressentir devant un tel spectacle, il y a là  un phénomène que nous devons rejeter, de toutes nos forces, à  titre individuel comme de manière collective.

    Miroir d’une société malade

    Cet espace public est aussi un miroir de ce qu’est notre société. Ce miroir qui est nous est tendu renvoie une image terrible. Il nous renvoie à  notre propre incapacité à  traiter le problème, il nous donne une image particulièrement sordide (qu’est ce qu’une société où des enfants trainent dans la rue à  mendier au lieu d’être à  l’école ?). Et il nous montre l’impéritie crasse de nos dirigeants à  simplement faire appliquer la Loi (allons-nous nous faire croire que nous ne savons pas loger, et forcer l’intégration de ce mélange de SDF et de migrants plus ou moins légaux ?). Il faut refuser l’image de ce miroir, et la réalité qu’il montre. Les français sont solidaires, le niveau de prélèvement obligatoire consenti suffit presque à  le montrer. Personne ne se satisfait par ailleurs de cette situation : ni les mendiants, ni les citoyens, ni les bénévoles, ni les responsables d’associations, ni les responsables politiques.

    Pas de traitement de faveur pour les fragiles ?

    Mais le politiquement correct est ainsi fait : on ne doit forcer personne, surtout pas des catégories fragiles. Ce serait discriminant ? Soutenons l’inverse : il faut aider les plus démunis, même malgré eux. Il faut réintégrer de force ces enfants des rues dans des écoles, apprendre à  parler à  leur parents (ou les foutre en taule), forcer les sans-emplois et les laissés-pour-compte à  être pris en charge pour se re-socialiser. Coûte que coûte. Ce n’est pas une question de moyens, ni de capacité, c’est une question de dignité et de volonté politique. Je suis convaincu qu’un homme politique qui proposerait de nettoyer les rues marquerait des points auprès de nombreux citoyens. Parce que les français sont solidaires, amoureux de la dignité des personnes, et fier de leur pays, qu’ils ne supportent plus de le voir peu à  peu se transformer en pays du tiers monde.

    Vivons heureux, vivons confinés ?

    J’ai une petite théorie sur le confinement, qui permet d’expliquer pourquoi un peuple aussi rebelle que les français se sont si facilement laissé enfermer chez eux. Je crois que cela a permis a beaucoup de monde de ne plus « voir » cette affreux chemin que nous avons pris, en n’allant plus dans la rue. Les médias tournant en boucle sur le COVID, ça a permis de ne pas trop voir les assauts de « migrants » contre la Grèce, la situation pré-insurrectionnelle dans les « banlieues ». Il est temps de retourner dans la rue, et d’accepter cette réalité que l’on ne veut plus nommer, ou voir. Cela nous empêche de nous attaquer aux problèmes.

    Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.Charles Péguy

  • Etat de guerre ?

    Etat de guerre ?

    Un meurtre au sein des renseignements, c’est grave. Il est temps de prendre la mesure du problème auquel la France est confrontée (l’islamisation), et de sortir de l’inhibition de l’action. Nous sommes – devrions – être en état de guerre, et utiliser les outils adéquats pour lutter idéologiquement et sur le terrain.

    La réalité de l’islamisation

    La vie médiatique et politique est ainsi faite qu’elle se concentre souvent sur le temps court, et se focalise d’avantage sur les histoires de femmes voilées au Conseil Régional, plutôt que sur les faits récents d’un attentat commis au sein de la DRPP. Cet attentat est pourtant infiniment plus grave, et important pour ce qu’il dit de la situation du pays. De fait, il est maintenant de notoriété publique que l’infiltration des islamistes a pris une ampleur sans précédent. En témoigne la mission d’information sur les services publics face à  la radicalisation dont le rapport est accessible à  tous (Rapport Diard & Poulliat).

    En entendant Alain Bauer, Zineb El-Rhazoui (menacée de mort par les islamistes), et le juge Bruguière débattre de tout cela, j’ai eu le sentiment que l’on se perd un peu dans les – salutaires et louables – précautions propres aux états de droit. Cela sent la technicité, le sens de la précision, l’esprit de justesse. Et cela donne l’impression d’une forme d’impuissance. J’ai pourtant la conviction qu’il faut simplement comprendre que les outils sont là  : il suffit de prendre la mesure de ce que signifie être en guerre. En effet, la question n’est plus là  : ce sont nos ennemis, en nous menaçant, qui choisissent pour nous. Nous sommes en guerre parce que nous sommes attaqués, pas parce que nous aimerions la guerre.

    Etat de guerre

    Il existe un certain nombre de dispositions dans notre Constitution (l’article 16 précise les mesures exceptionnelles lorsque l’on est en état de guerre), ou dans notre droit (état de siège et état d’urgence).

    La difficulté est connue : il s’agit de positionner le curseur entre deux risques. Celui de stigmatiser l’ensemble des musulmans comme de potentiels terroristes, et celui d’être perméables aux combattants infiltrés de l’islam politique. Le curseur est clairement, pour le moment, beaucoup trop près de la naïveté que de la dureté excessive. Combien d’attentats encore, avant de prendre la mesure du réel ?

    Il ne s’agit pas d’un complot. Un complot, c’est secret. Il s’agit d’un projet à  dimension internationale. Une action coordonnée et officielle de l’ensemble des pays musulmans : Stratégie de l’action islamique culturelle à  l’extérieur du monde islamique. Le financement d’associations fait clairement partie de ce projet, pour pouvoir renforcer l’identité musulmane – notamment des enfants – vivant en Occident. Je n’ai pas à  juger de la légitimité de ce projet. Je sais seulement qu’il contrevient à  la conservation de l’identité française.

    Alexandre Del valle le dit très bien : il y a les coupeurs de têtes (les terroristes), et les coupeurs de langues (tous ceux qui braient à  l’islamophobie quand la moindre critique de l’idéologie et du mode de vie islamiques est avancée). Il faut continuer de dire les choses. Il faut déclarer l’état de guerre. Nommer l’ennemi : l’islam politique radical. Pas les musulmans, qui doivent être dans ce combat avec tous les amoureux de la liberté. Des mesures fortes doivent être prises. Des mesures de lutte idéologiques d’une part, et pratiques d’autre part. Il faut lutter, dans le monde des idées, et sur le terrain. Sortir du politiquement correct.

    Lutte idéologique

    Comme toujours le combat des idées se joue beaucoup sur les mots. A titre personnel, je m’oppose aux pièges sémantiques/idéologiques suivants :

    • l’Islam n’est pas qu’une religion. Dans notre culture, le mot religion désigne depuis longtemps les aspects spirituels et rituels, sans la politique. Ce n’est pas le cas avec l’Islam : l’Islam est à  la fois religieux, politique et juridique
    • il faut réaffirmer notre culture et notre civilisation occidentale. Il faut sortir du relativisme consistant à  faire croire que toutes les cultures se valent, ce qui conduit au multiculturalisme. Affirmer la valeur de sa culture n’est pas nier celle des autres, c’est rendre possible une forme de dialogue. Je suis attaché à  la liberté individuelle, à  la tolérance, à  l’égalité devant la Loi : rien de tout cela n’existe vraiment dans les pays non-occidentaux. Cela ne permet probablement pas de les juger pour cela (jugement nécessairement ethnocentrique), mais j’ai bien le droit d’affirmer une préférence. A mes yeux, la culture occidentale vaut mieux que les autres. Ce n’est pas parce que les droits humains sont bafoués dans certains pays, ou que le droit positif de ces pays est en contradiction avec le droit naturel, qu’il faut s’en accommoder sur le plan des idées. Ces cultures sont dans le faux, éthiquement. Il convient de dénoncer ces atteintes aux droits humains. Ce n’est pas faire preuve d’ethnocentrisme que de dire que les droits des femmes en terre d’Islam sont bafoués, c’est rappeler que les humains en terre d’islam sont nos frères et nos soeurs en humanité, et qu’à  ce titre nous les créditons des mêmes droits naturels que nous.
    • Je refuse de me laisser piéger par l’expression « extrême droite » qui sert simplement aux tenants de l’idéologie diversitaire pour tenter de museler leurs adversaires. Le RN, ou ceux qui se retrouvent affublés de cette étiquette n’ont en général rien à  voir avec l’imaginaire de violence, de racisme, d’anti-parlementarisme, ou de néo-nazisme que le mot véhicule.

    Lutte armée

    Il faut bien sûr, en parallèle, lutter contre les combattants. Voici une liste non exhaustive de ce qu’il faudrait au minimum faire pour lutter efficacement contre l’islamisation (un certain nombre de ces actions sont probablement en cours) :

    • rétablir l’ordre dans les banlieues islamisées et vivant du trafic de drogue
    • interdiction des financements étrangers des mosquées ; menace de rupture des relations commerciales avec les pays ayant signé le fameux plan d’islamisation
    • déclarer les Frères musulmans comme organisation terroriste (c’est déjà  le cas de la Russie, des émirats-arabes, de l’arabie saoudite et de l’égypte
    • fermer toutes les mosquées salafistes/radicales
    • expulser les étrangers fichés S, ou connus pour leur appartenance à  l’islam radical
    • reprendre la main sur le monde associatif (supprimer les associations qui ne sont que des chevaux de troie de l’islam, nettoyer le monde du sport, etc..)
    • surveiller toutes les mosquées, et forcer l’utilisation du français dans les lieux de cultes
    • prohiber les tenues islamistes dans tout l’espace public (arrêtons de faire les autruches et de croire que le voile n’est pas un étendard politique)
    • pénaliser toutes formes d’accointances avec la mouvance islamiste radicale (sites, associations, réseaux, mosquées). Cela s’appelle l’intelligence avec l’ennemi
    • stopper l’immigration depuis les pays musulmans
    • refaire de l’assimilation le seul mode d’accession à  la nationalité, et faire de l’acquisition de la nationalité la fin d’un processus, non son point de départ. Malika Sorel a tout dit dans ses livres

    Ces actions demanderont un courage politique hors du commun, dont le seul moteur doit être la préservation de la France : de son mode de vie, de ses institutions, de sa paix, de l’unité de son peuple.

    Je veux croire que la très grande majorité des français, musulmans comme non musulmans, soutiendra ces actions.

  • Gilets jaunes : insaisissable peuple ?

    Gilets jaunes : insaisissable peuple ?

    Comme tout le monde en France, je me suis interrogé sur la signification du mouvement des gilets jaunes. Je m’efforce d’écrire ce billet pour me forcer à  résumer ce que j’en pense. Je ne prétends pas apporter un regard nouveau ou original sur le sujet.

    En préambule : je précise que je ne parle que des Gilets Jaunes. Pas des insupportables racailles de banlieues qui viennent systématiquement utiliser les rassemblements pour piller et agresser la population. Ni des Black-blocks, que je mets dans le même panier. La place de tous ces haineux est en prison.

    Qui sont ces Gilets jaunes ?

    Cela étant posé, il est vrai que le mouvement est difficile en partie à  saisir : protéiforme, multi-revendications, très suivis donc en train de subir des tentatives de récupérations de tous les côtés de l’échiquier politique. C’est intéressant, car le soutien de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles au mouvement permet de se rendre compte de certaines caractéristiques intrinsèques. Ce mouvement a démarré par une exaspération liée à  la hausse des taxes sur le carburant. C’est un mouvement populaire, spontané. Le Manifeste des gilets jaunes pour la France, qui circule sur Facebook me semble en saisir assez bien l’essence (« Marre du mépris »): rejet des élites (politiques et médiatiques), affirmation d’un peuple et de son identité, des terroirs, rejet de l’immigration massive et subie, rejet de la finance mondialisée. J’y retrouve assez bien le peuple que l’on ne voit pas dans les éternelles discussion entre « centre ville » et « banlieues ». Le peuple des moyennes et petites villes, le peuple de la campagne. Le peuple qui parle de quelque part, ancré.

    Bien sûr, il y a de multiples modèles mentaux, et perspectives, pour analyser et comprendre ce qui se joue. Bien sûr, chacune est en partie réductrice. Mais, voilà , j’ai à  vous proposer une analyse toute bête qui simplifie la question. A vous de me dire en commentaires si elle est simpliste ou non, et sur quels points…

    La colère est légitime

    Ma théorie est simple : la colère qui s’exprime dans le mouvement des gilets jaunes est une colère légitime, et qui parle du réel. Elle est en opposition avec des « élites » qui, avec tout un enrobage rhétorique, sont dans une forme d’idéologie permanente, d’utopie. Les gilets jaunes expriment une colère qui n’est pas neuve : elle couve depuis des dizaines d’années. Et j’ai la faiblesse de croire que deux éléments de la réalité rattrapent simplement le monde politique, via la colère des gilets jaunes, et le bon sens populaire. Je soutiens sans réserve les gilets jaunes, au titre de ces deux éléments, qui sont deux sujets connus de tous, mais qu’il est de bon ton de ne pas trop évoquer en société : c’est grossier de dire la vérité. Je vais donc l’écrire de manière très basique, très simple. Tout cela est connu, il y a des tonnes de livres et d’articles qui décrivent ce réel depuis longtemps. Ensuite, il y a ceux qui veulent voir, et ceux qui ne veulent pas voir.

    Identité vs multiculturalisme

    Le peuple a compris que le multiculturalisme est une impasse. On ne peut pas construire de force une culture abstraite, qui nie l’histoire, les traditions, les coutumes, des peuples. Se cristallisant par moment – et pour cause ! – sur l’islam politique, ce débat est plus vaste, et concerne simplement notre identité française. Nous sommes un pays occidental, judéo-greco-romano-chrétien. Nous sommes libéraux et universalistes. Dans notre pays, on est tolérants, libres de croire ou de ne pas croire, et les citoyens sont égaux devant la Loi. C’est simple, mais ça nous a pris plus de 2500 ans pour en arriver là . Ceux qui n’aiment pas ce qu’est la France sont libres d’aller vivre ailleurs. Il est temps de lire Levi-strauss, Braudel et Huntington.

    Liberté vs constructivisme

    Le peuple sait bien que l’Etat occupe une place beaucoup trop importante, délirante, dans la vie des citoyens. Réglementations étouffantes, fiscalité confiscatoire et incohérente, dépenses publiques mal évaluées, endettement honteux, nombres de fonctionnaires délirant. Cela nuit à  la liberté d’action, au niveau de vie du pays, cela créé du chômage, cela empêche la prospérité. La société ouverte et libre, c’est une société de coopération généralisée, via la division du travail et le partage du savoir. Il est grand temps que les idéologues/parasites qui veulent imposer un ordre social aux autres, d’en haut, disparaissent du jeu politique. Il est grand temps de comprendre que Von Mises et Hayek sont des penseurs mille fois plus justes que Marx.

    Fin du coup de gueule.

    Le peuple n’est insaisissable que l’on si l’on ne veut plus le regarder en face, ainsi que la réalité dans laquelle il est plongé. J’espère sincèrement pour Macron, et son gouvernement, que son allocution de ce soir sera pertinente, et parlera de ces deux éléments de la réalité, frontalement, sans faire du bla-bla de politicien. Je n’en suis pas sûr du tout.