Vu sur Partageons mon avis !, une idée que je trouve très bonne et que je reprends : donner les noms des blogs qui nous ont apporté le plus de traffic en 2007 (pour moi, c’est de fin aout à décembre). Voilà donc les 30 blogs qui m’ont apporté le plus de traffic en 2007 (avec le nombre de visites qu’ils m’ont rapporté) :
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Étiquette : En-Bref
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Sources de visites pour 2007
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Quelle fréquence pour la newsletter ?
J’ai encore besoin de votre avis, chers lecteurs ! Je me pose la question de la fréquence à laquelle vous préférez recevoir la newsletter ? Vous pouvez répondre en commentaire, ou directement dans le sondage placé en dessous à cet effet.
Merci d’avance !
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Quelqu'un peut m'expliquer ?
Quelqu’un peut m’expliquer ? Je ne sais pas pourquoi Ingrid Betancourt a pris ce statut de symbole, presque d’Icône ! Pourquoi ? Pour quelle raison ? C’est certainement une femme admirable, courageuse, mais le poids médiatico-politique qu’elle a pris depuis son enlèvement me semble tout à fait disproportionné. Mais j’ai certainement tort : c’est pour cette raison que je demande à toute personne bien intentionnée de m’expliquer le pourquoi du comment. Parce que pour l’instant, le focus mis sur son sort me semble incroyable, et il doit bien avoir quelque chose là -dessous. Que représente-t-elle ? pour qui ?
Personnellement, son sort ne m’intéresse ni plus ni moins que celui de toute personne retenue contre son gré par des révolutionnaires violents. -
La minorité sans tête
On savait depuis longtemps que les syndicats ne représentaient qu’une toute petite partie des salariés. Depuis quelques jours, on découvre en plus qu’ils ne représentent vraiment personne puisque les représentants syndicaux ne sont pas capables de discipliner leurs troupes. Il apparait, comble du comble, que ces mêmes représentants sont les plus modérés parmi les syndicalistes ! Il ne reste donc plus qu’à espérer, en serrant les dents, que le gouvernement tienne bon (j’ai abandonné l’espoir qu’il tape du poing sur la table), afin que cette ultra-minorité beuglante n’ait pas raison de la forte majorité qui s’est exprimé par les urnes, à quatre reprises, il y a 6 mois.
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La précarité de la vie
J’ai entendu aujourd’hui un débat à la radio où il était question des fameuses statistiques du chômage, et des différences entre les chiffres de l’INSEE et ceux de l’ANPE. Un des intervenants voulaient étendre le débat aux boulots mal payés, à toutes les situations précaires. Il s’est fait recadrer : ce n’était pas vraiment le débat…Mais la précarité est un mot à la mode en ce moment. Au point que certains en ont fait un blog collaboratif. Louable initiative. Il y aura toujours lieu de défendre ceux que la vie, le hasard ou la malchance (appelez ça comme vous voulez) a mis dans une situation difficile, précaire. Et il est peut-être même nécessaire que la puissance publique les aide, et les soutienne le temps qu’ils se remettent en selle.
La précarité, c’est la grande pauvreté. Est précaire, ce dont l’avenir n’est pas certain.
Et parmi ce concert de défenseurs des pauvres, je voudrais juste faire entendre un son un peu discordant, pour rappeler l’idée selon laquelle la vie est précaire. A force de montrer du doigt, à juste titre, la précarité comme quelque chose d’inacceptable, on prend le risque d’un glissement de sens, le risque de finir par accepter l’idée que toute précarité est inacceptable. Or la précarité, c’est aussi les évolutions du monde, jamais certaines. La précarité c’est aussi le risque, inhérent au monde même. Le monde change : comment pourrait-il en être autrement de nous, et de nos situations ? Si nous n’acceptons plus l’idée même de précarité, alors nous n’aurons plus droit qu’à une société statique, planifiée, morte. Sans liberté. La vie est précaire, ce n’est pas moi qui le dit, c’est Aragon :Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
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Trop d'ouverture conduit à la démagogie ?
Je voulais écrire un petit truc sur l’histoire de taxation des stocks options ; ça m’avait fait réagir quand j’ai entendu ça à la radio, en rentrant du boulot. Et puis, Yves de Kerdrel a écrit, beaucoup mieux que moi, ce que je voulais en dire, alors je vous donne un extrait de son excellent article :
Mais Philippe Séguin, dont Henri Guaino est très proche, et qui, de temps en temps, a peur qu’on l’oublie dans sa belle robe d’hermine et dans son bureau de la Rue Cambon où les bûches crépitent dans la cheminée Empire, a profité d’un constat dramatique sur les comptes sociaux pour rappeler que si les stock-options étaient soumises aux charges sociales, ce seraient 3 milliards d’euros supplémentaires qui viendraient éponger le déficit de la Sécu.
Ce débat est très intéressant dans le fond et dans la forme. Et le fait que l’idée ait tout de suite été retenue par le chef de l’État, grâce au relais d’Henri Guaino, montre à quel point notre classe politique est dans un état pathétique. Sur le fond, cela signifie quoi ? Cela veut dire que s’il n’y avait pas de dérapage des comptes sociaux, on n’irait pas chercher des recettes de poche. Mais le plan Douste-Blazy est un tel échec qu’il le faut bien. Alors vers qui se tourne-t-on ? Non pas vers ceux qui abusent des dépenses maladie (326 millions d’euros au profit des immigrés clandestins par exemple) mais vers ceux qui créent de la richesse, puisque leur régime fiscal est assez complexe pour évoquer une remise à plat et qu’il est plus commode de parler en France d’égalitarisme que du contraire. Ce qui est en soi une déformation terrifiante de l’esprit, et une nouvelle forme de « la trahison des clercs ». Dans la mesure où ceux qui tiennent ce raisonnement savent qu’ils sont dans l’erreur, mais le font uniquement pour flatter l’opinion. Il faut appeler un chat un chat et cela s’appelle clairement le retour de l’idéologie, aux dépens du pragmatisme.Ce que j’en retiens : c’est que si pendant toute la campagne on a accusé – à tort – Sarkozy d’être un démagogue, au motif qu’il parlait au peuple, il ne faudrait pas qu’il tombe dans l’excès consistant à vouloir flatter vraiment tout le monde – à tort-, c’est-à -dire à jouer le jeu des cons anti-capitalistes et anti-patrons.