Pendant que les journalistes de délectent des petites phrases assassines qui fusent entre Jospin et Royal, et au sein du PS, ils oublient de poser la seule question pertinente : comment appelle t’on quelqu’un qui, après avoir soutenu publiquement la candidature d’une personne à l’election présidentielle d’une grande nation, critique sa compétence ? Un menteur. Il l’a donc soutenu pour des raisons idéologiques, ou de copinage, ou de calcul politique, ou les trois à la fois. Et il la descend maintenant pour des raisons d’image, ou de copinage, ou de calcul politique. Lionel Jospin se fout donc continuellement de notre gueule. Mais ça, on le savait déjà , puisque c’est lui, avec Mme Aubry, qui a mis en place les 35 heures.
Étiquette : En-Bref
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Faciliter le licenciement est dans l'intérêt des salariés
Une pensée toute simple qui est visiblement difficile à exprimer dans les médias. Une des principales causes du chômage en France est l’excès de protection contre le licenciement. Il est tellement coûteux et long pour un employeur de licencier, qu’il y regarde à plusieurs fois avant d’embaucher quelqu’un. Rien de choquant dans cette idée, pourtant. Il suffit de se mettre à la place, de temps en temps, de celui qui embauche. Mais ça, les journalistes – pour la plupart – n’aiment pas le faire : ce serait se mettre dans la tête du grand méchant loup, ou en d’autres termes servir la soupe aux patrons, servir les intérêts du grand capital. Manière vicieuse de penser, qui laisse croire que les intérêts du patron et ceux des salariés sont divergents en tout point.
Il faut réaffirmer cela souvent, à l’inverse de ce que les syndicats font à longueur de journée : les intérêts des patrons et des salariés sont conciliables, et convergents. Sur le licenciement : si, en parallèle d’autres réformes bien sûr, on facilite le licenciement, et que cela participe à faciliter l’embauche en contrepartie, on aura bien – en créant les conditions du plein emploi – amélioré le sort des salariés comme des patrons. Faciliter le licenciement est dans l’intérêt des salariés. Le chômage n’est plus un problème quand on peut retrouver facilement du travail. Voilà une lapalissade qu’il serait bon de rappeler plus souvent, je trouve. -
Autoriser les vélos sur les trottoirs !
Une petite réflexion, concernant la Loi, et plus particulièrement le Code de la Route : pourquoi les vélos ne peuvent-ils par circuler sur les trottoirs ? En l’absence de pistes cyclables, il me parait infiniment moins dangereux, pour la société, de permettre aux vélos de rouler sur les trottoirs. Qu’est-ce qui est plus dangereux ? Une voiture pour un vélo, ou un vélo pour un piéton ? La réponse est évidente, et je trouve scandaleux et incompréhensible qu’on verbalise les vélos circulant sur le trottoir. Scandaleux, parce que le but du code de la route est de mettre en place des règles limitant les risques d’accident, et incompréhensible parce qu’à l’évidence le risque est bien plus grand avec des vélos sur la route que sur le trottoir. Je n’arrive pas à comprendre la raison de cet état de fait. Pour protéger les piétons d’un risque mineur, on fait courir aux automobilistes et surtout aux cyclistes un risque énorme. Cyclistes, circulez sur les trottoirs ! Au lieu de risquer votre vie, vous risquerez une amende, ce qui, tout bien pesé, est préférable !