
Ce petit article pour vous signaler un test sympa à faire : Etes-vous un libéral qui s’ignore ?. En une vingtaine de questions, vous saurez comment vous vous positionnez par rapport au libéralisme. Rapide et instructif, voire pédagogique…(trouvé par le biais de Jean-paul Oury). J’ai eu 19/20 à mon examen, trop fort ! Au passage, j’ai déjà signalé à Jean-paul Oury que la manière dont sont formulées les réponses donnent un biais à ce questionnaire : pour chaque question, vous avez le choix entre « tout à fait d’accord », « plutôt d’accord » et « pas d’accord ». Selon moi, il faut autant de réponses négatives que positives (symétriques) pour que le test prenne de la valeur…un détail.
Cela permet en tout cas de se positionner par rapport au libéralisme, et cela change de l’éternel (et vide de sens) débat gauche / droite. Un test en ligne, Politest, basé sur ce clivage gauche / droite m’amène au résultat suivant :
Vous vous situez à droite, même si certaines de vos positions sont marquées à gauche. Le parti dont vous êtes le plus proche : Alternative Libérale
Voilà les résultats ridicules que l’on peut obtenir lorsqu’on cherche à utiliser des catégories peu claires pour évaluer les choses.
Bien plus pertinent, le test chez L’ami du laissez-faire (dont j’avais déjà parlé), basé sur l’évaluation de l’importance accordée à la liberté individuelle et à la liberté économique.
On y trouve cette question très juste (avec laquelle on doit donner notre niveau d’adhésion) :
La « justice sociale » est réalisée lorsque la distribution des richesses se confond avec leur production, c’est-à -dire dans une société qui ne connaît pas le vol ni l’impôt. Par rapport à l’immense fortune de Bill Gates et Madonna, il n’existe que deux catégories de gens : ceux qui n’achètent pas les logiciels de Microsoft ou les disques de la chanteuse ne peuvent pas se dire lésés, ils n’ont rien payé. Et ceux qui, au contraire, achètent ces produits ne peuvent pas se plaindre d’une fortune qu’ils ont contribuée à édifier. Si personne n’est lésé, où est donc l’injustice ?
Ce test est tiré du super quiz que l’on peut trouver et faire sur The Advocates. Mon résultat est le suivant (point rouge):

Et la définition des libertariens qui accompagne le graphe de résultats :
Libertarien
Les libertariens sont pour un maximum de liberté au niveau individuel, comme sur les questions économiques. Ils défendent un Etat beaucoup plus restreint ; un Etat dont l’étendue serait limitée par la protection des individus contre la coercition et la violence. Les libertariens sont pour la promotion de la responsabilité individuelle, contre la bureaucratie étatique et les impôts, pour la charité privée, tolérant pour les différents modes de vie, pour le marché libre, et défenseurs des libertés civiques.

A plusieurs reprises, dans le passé, l’humanité ne frôla des découvertes essentielles que pour renoncer à les poursuivre. Observons ce qui s’est produit il y a 2500 ans dans les îles grecques. En Ionie, à la croisée des civilisations perse, phénicienne, grecque, égyptienne, Hippocrate a créé la médecine, Anaximandre a tracé la première carte des constellations, Empédocle a pressenti l’évolution des espèces, Pythagore a fondé l’arithmétique, et Thalès la géométrie, Démocrite eut l’intuition de la structure atomique de la matière. Néanmoins, un siècle plus tard, les forces de l’obscurantisme l’emportèrent et il fallut attendre 2000 ans pour retrouver cette première ébauche de la science moderne.
Un petit nombre de règles universelles sont nécessaires et suffisantes pour qu’une société soit une société libre: la reconnaissance des droits de propriété, la liberté contractuelle (qui en est une conséquence naturelle) et l’exercice de la responsabilité qui est rendu possible par la détermination antérieure des droits de propriété.
Vous pouvez, jusqu’à un certain point, organiser d’en haut la concurrence entre les entreprises collectives, les contraindre à la rentabilité (calculée comment ?) ; vous pouvez décentraliser les décisions, « responsabiliser » les gestionnaires et les travailleurs: vous n’obtiendrez jamais la vraie concurrence, donc la vraie compétitivité, donc la vraie modernisation. Pour une simple raison : la concurrence n’est jamais voulue. Elle n’est pas agréable. La preuve en est que les entreprises concurrentes s’efforcent souvent de la neutraliser par des tarifs concertés et des ententes. Pour que la vraie concurrence existe, il faut qu’elle soit imposée par l’infrastructure de la propriété ; tout marxiste devrait le comprendre.