Ily a des matins, où la manière dont sont traités les infos par les journalistes, et la manière dont sont traités les problèmes par les politiciens, donnent un sentiment de bataille perdue d’avance, de gâchis et de mission impossible. Et puis, heureusement, des textes lus à droite à gauche me permettent de voir que je ne suis pas seul. A trouver l’intervention omniprésente de l’Etat déprimante, alarmante même. A trouver le niveau d’éducation de mes concitoyens tout aussi alarmant. Aujourd’hui, c’est la tribune de Guy Sorman que j’aurais aimé écrire. A défaut d’avoir son talent et sa compétence, je vous la recopie ici.
On devine, bien entendu, que le Français rêve d’un monde plus prévisible ; mais plus d’Etat serait à l’expérience, moins de croissance, pauvres mais égaux. La grande illusion est tout de même, de croire que l’Etat est plus rationnel et rassurant que le marché : c’est historiquement faux. Le marché fait des bulles mais les Etats font la guerre.
A lire également, La folie injectrice chez Franck Boizard, et Si on apprenait enfin l’économie ?, tribune d’Yves de Kerdrel.
Bien vu. On n’est pas seul, mais on n’est quand même pas beaucoup écouté…
Je pense que trois de ses mots résument mon sentiment face aux conséquences des actions étatiques : « pauvres mais égaux ».
salut les amis,
merci d’être passé laisser un petit mot…
Oui je crois qu’on est tout de même un peu seul ; D’accord avec toi, AsTeR : pauvres mais égaux, c’est bien ce vers quoi nous mènent tous les étatistes. En pensant simplement viser l’égalité, et sans se rendre compte qu’ils construisent en même temps une société figée, égalitariste, désincitative. Morte ?
Bon article de Guy Sorman en effet.
Je pense juste que pour être moins seuls, il faudrait dire « l’Etat prend chaque mois la moitié du salaire de chaque français » plutà´t que « le taux de prélèvement public est parmi les plus élevés en Europe et dans l’OCDE, supérieur à 50% » ce dont tout le monde se fout et se foutera toujours (car dans la tête des gens, peu importe que l’Etat prenne beaucoup pourvu qu’il leur donne beaucoup).
salut Christophe,
oui tu as raison, c’est certainement plus marquant, et plus facilement compréhensible. La pédagogie fait partie de l’effort qu’il faut faire.
à bientà´t, merci pour ton commentaire !