La longue tradition, échelonnée sur deux millénaires et demi, des œuvres des utopistes, étonnamment semblables, jusque dans les moindres détails, dans leurs prescriptions en vue de construire la Cité idéale, atteste une vérité : la tentation totalitaire, sous le masque du démon du Bien, est une constante de l’esprit humain. Elle y a toujours été et y sera toujours en conflit avec l’aspiration à la liberté.
— Jean-François Revel
Il arrive également que celui qui sait où il va, arrive finalement ailleurs. Cet écart, ce déplacement, ce pas de côté est souvent riche d’enseignements.
salut Jean-Marc, merci pour ton commentaire. Oui :au delà de la boutade on peut utiliser cette phrase pour parler d’inconnu, de surprise, d’exploration. C’est pour cela qu’elle me plait. Et ta remarque me permet de voir ce que j’y trouve aussi d’intéressant : on arrive toujours ailleurs, même quand on sait où l’on va. C’est la fameuse phrase d’Héraclite (on se baigne jamais deux fois dans la même rivière)…
https://www.blomig.com/2009/11/01/source-detonnement/