Auteur/autrice : BLOmiG

  • La beauté, c’est ce qui reste

    La beauté, c’est ce qui reste

    En écoutant ce matin le « Clavier bien tempéré » de J.S. Bach, je me suis fait la réflexion que je ratais certainement plein de choses géniales qui sortent en ce moment. Et aussitôt, je me suis dit que ce n’était pas bien grave : le temps et les hommes feront leur travail de tri naturel, d’émergence lente, et l’on saura bientôt ce qui, au final, aura été nouveau et intéressant.

    Le volume d’oeuvres produit chaque année rend-il ce tri plus difficile qu’avant ? Je ne le pense pas, car la diffusion et l’accès aux oeuvres a dans le même temps été amélioré, et continuera de s’améliorer.
    Les génies de ce jour seront reconnus comme tels rapidement, et je pourrai les découvrir tranquillement dans quelques années.

    Le nouveau, et la beauté, c’est ce qui reste. Les tableaux de Vermeer de Delft, plus de 350 ans après, continuent d’avoir cette force d’émotion incroyable qui est le propre des grandes oeuvres artistiques.

  • Interview de Pascal Salin 3/3

    Interview de Pascal Salin 3/3

    Troisième et dernière partie de l’interview de Pascal Salin. Avoir avoir abordé la crise, puis le libéralisme, nous discutons pour finir de la mise en œuvre du libéralisme, et de diverses questions d’actualités.

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  • Interview de Pascal Salin 2/3

    Interview de Pascal Salin 2/3

    Dans la deuxième partie de l’interview de Pascal Salin, nous abordons le libéralisme. Au menu : principes moraux de la philosophie libérale, place de l’Etat, contrat social, utopie réaliste.

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  • Interview de Pascal Salin 1/3

    Interview de Pascal Salin 1/3

    Voici la première partie de l’interview de Pascal Salin. Au programme : crise financière, réglementation étatique, système bancaire et monétaire, responsabilité. Le point de vue d’un économiste de l’école autrichienne sur la crise : décapant, puissant parce que basé sur une vraie connaissance, stimulant. Réjouissant ! Enfin un peu de raison dans le bruit médiatico-politique.

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  • Blog pour les nuls #6

    Blog pour les nuls #6

    Je n’avais plus alimenté cette rubrique depuis longtemps. Je la reprends, car j’ai eu l’occasion de donner récemment des conseils à  quelqu’un qui voulait ouvrir un blog : cela m’a forcé à  formaliser les quelques conseils les plus importants. Ce ne sont que des bases de blogging, mais pour cette raison justement, elles ont toute leur place dans cette série ! (suite…)

  • Vérité partagée, ou solidarité volontaire ?

    En tenant un blog politique, on apprend à  découvrir une vérité simple : la discussion requiert des points de vue variés pour vivre et exister, tandis que l’action nécessite de plutôt se retrouver avec des gens qui pensent la même chose. Les deux situations extrêmes à  éviter sont bien sûr, pour la discussion, de laisser la porte ouverte à  tous les points de vue, ce qui conduit à  un pugilat très peu constructif, et pour l’action, de ne se regrouper qu’avec les gens qui pensent exactement la même chose, ce qui conduit au dogmatisme. Le rapport à  la vérité diffère, d’ailleurs, dans ces deux situations. Dans la discussion, la vérité se construit à  plusieurs, ou au moins nécessite de confronter son point de vue à  celui des autres pour le faire naître, pour lui donner forme. Même en cas de désaccord, la discussion permet de construire des raisonnements, de peaufiner des arguments, de faire ses armes rhétoriques. La vérité se partage, s’explicite. Dans l’action, la vérité est acquise – en partie au moins – et devient plus forte avec le nombre. La logique n’est pas de construire, mais de gagner en puissance, d’influencer. Les opposants et les contradicteurs se transforment en ennemis, même figurés. Mais, et c’est important, les partenaires dans l’action deviennent des amis, au sens où l’on fait ensemble. Finalement, je préfère – dans mon rapport à  la vérité – celui que permet la discussion et l’échange, et le désaccord. La vérité personnelle, mais partagée, et sans cesse confrontée à  l’avis des autres. Et je préfère – dans mon rapport aux autres – celui que permet l’action commune. L’intérêt commun bien compris, la solidarité volontaire. J’ai bien de la chance de pouvoir faire les deux – échanger, agir – avec les mêmes personnes.