Auteur/autrice : BLOmiG

  • "Droit, Législation et Liberté", de Friedrich Hayek

    Ce billet servira de point central pour les différents articles que j’écrirai au fur et à  mesure de ma lecture de « Droit, Législation et Liberté » de Friedrich Hayek. Ces articles seront principalement composés de larges extraits de ce texte. Je trouve ce livre riche d’idées fortes et stimulantes, et c’est une source de réflexion énorme.
    Je me base sur l’édition que je lis : Edition Quadrige en 1 volume, aux Presses Universitaires de France, novembre 2007.

    Sommaire

  • Citation #87

    Il n’y a rien dans les principes du libéralisme qui permette d’en faire un dogme immuable ; il n’y a pas de règles stables, fixées une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : à  savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanées, et recourir le moins possible à  la coercition.
    Friedrich Hayek (1899-1992)

  • Calendrier Humain

    Calendrier Humain

    Un site sympa découvert dans la sidebar de Polluxe : Human Calendar. Je trouve l’idée excellente, et la réalisation très belle.
    Comme il parait qu’une image vaut mille mots, je me tais…
    Il est possible d’insérer un morceau du calendrier humain sur son site / blog…

  • Insupportable

    J’ai voulu rebondir sur les faits divers d’enfants oubliés dans une voiture au soleil, pour vous présenter les chiffres de l’enfance maltraitée, pour le monde et pour la France. Histoire de se rendre compte de la situation. Des solutions existent pour permettre de sortir du cercle infernal : éloigner les enfants maltraités des parents qui ne peuvent pas leur donner un environnement stable et affectivement sécurisant.
    (suite…)

  • Réformes, triangles d'or et calculs politiciens

    Le temps manque, souvent, pour aller se renseigner sur tout ce qu’on voudrait. C’est le cas de la réforme constitutionnelle que les parlementaires et les sénateurs vont voter aujourd’hui. J’ai suivi de loin les tractations concernant le vote, qui va être tendu. Sur le fond, quelques grandes lignes m’ont convaincues que ça allait plutôt dans le bon sens. Je me retrouve dans les arguments que l’on peut lire sur Echo Politique, par exemple.
    Dans la manière de mener un changement, on apprend en formation que ceux sur qui il faut s’appuyer pour convaincre les « mous », les « indécis » et les « passifs », sont les « triangles d’or ». Les « triangles d’or » sont ceux qui fonctionnent sur un mode d’esprit critique, d’analyse sceptique des éléments. Ce sont des « raisonnables », « factuels ». Et si eux participent à  convaincre que le changement est bon, alors ils auront un vrai poids dans les discussions : on ne peut pas les soupçonner d’être acquis à  une cause, ou convaincus à  l’avance.
    C’est l’impression que m’ont donné plusieurs tribunes où des esprits lucides ont choisi de dire pourquoi ils voteront oui, malgré des positions éloignées de celles du gouvernement. De la majorité, ou de l’opposition. Citons les radicaux de gauche[1. Gérard Charasse, Paul Giacobbi, Annick Girardin, Joël Giraud, Dominique Orliac et Sylvia Pinel] :

    Et il faut bien reconnaître que de nombreuses dispositions contenues dans cette réforme contribuent à  rénover le système actuel. Le nier serait faire preuve d’irresponsabilité et d’un manque certain de discernement. Il est toujours dangereux, sur un texte qui engage l’avenir de nos institutions, d’opter pour une grille de lecture uniquement partisane et s’inscrivant dans le seul court terme. Il faut se projeter et imaginer l’opposition d’aujourd’hui devenir majoritaire. Quand il s’agit de la Constitution, cet exercice, certes pas facile aujourd’hui, est toutefois indispensable.

    […] Notre vote n’est en rien un vote de soutien à  la politique du président de la République. Depuis le début de cette législature, nous n’avons cessé de nous opposer à  ses projets et à  ses choix.

    Pour ceux qui veulent lire le texte complet des articles modifiés qui sont soumis au vote du Congrès, c’est là  : Le texte des articles modifiés sur Le Monde.
    Je reprend, en guise de conclusion, l’article de Brice Couturier : il n’y a rien à  ajouter.

    Pourquoi édulcorer un pouvoir dont on peut s’emparer ?

    Les hommes de parti, quelques pures que leurs intentions puissent être, répugnent toujours à  limiter la souveraineté. Ils se regardent comme ses héritiers, et ménagent, même dans la main de leurs ennemis, leur propriété future. (Benjamin Constant)

    Voilà  pourquoi la majorité du PS refusera, en Congrès, les réformes constitutionnelles proposées par le gouvernement. Même s’il se trouve que nombre de ces réformes sont réclamées à  corps et à  cris depuis des années par la gauche libérale. Pourquoi l’opposition contribuerait-elle à  rogner les pouvoirs exorbitants de l’exécutif, alors qu’elle sait qu’elle a de bonnes chances de l’emporter dans moins de 4 ans ? A-t-on vu que l’auteur du ”Coup d’Etat permanent » ait renoncé en quoi que ce soit aux prérogatives ahurissantes accordée au président de la République, une fois élu ? Le pouvoir de nomination, en particulier, est, dans notre pays, scandaleux. On a vu l’usage qu’en ont fait et Mitterrand et Chirac en fin de mandat pour caser ou remercier leurs amis.


  • Ce que l'Occident doit savoir à  propos de l'Islam


    Vidéo trouvée chez Alain Jean-Mairet, dans un billet avec d’autres excellentes vidéos.