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  • Wafa Sultan : courageuse !

    C’est juste pour partager cette vidéo déjà  un peu vieille, mais si parlante et si crue. On y voit Wafa Sultan discuter ferme avec un docteur de la Foi, ou je ne sais comment on doit appeler ça. A regarder jusqu’au bout, intéressant et fort, je trouve.

    et une autre, interview de Wafa Sultan :

  • Interview de Sabine Herold

    Sabine HeroldAprès l’interview d’Aurélien Véron, j’ai le plaisir de vous présenter l’interview de Sabine Herold, candidate pour être présidente d’Alternative Libérale. Elle a gentiment accepté de répondre à  mes questions (par écrit), et je publie donc cette interview inédite en espérant qu’elle vous intéressera. Il est à  noter qu’Aurélien Véron et Sabine Herold sont les porteurs des deux listes en concurrence pour la présidence d’AL.

    (suite…)

  • O๠se situe votre blog ?

    Je me suis amusé à imaginer une manière graphique de classifier les blogs. J’ai retenu deux critères (pour les deux axes) :

    • Le nombre moyen de commentaires par article : permettant d’évaluer l’interaction, et l’échange qui prend place sur chaque billet
    • Le nombre d’abonnés (RSS & mail) : qui permet d’évaluer la fréquentation du blog, et son audience.
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    On peut donc positionner quatre types de blogs :

    • les blogs qui débutent : peu d’abonnés, et peu de discussions. C’est le point de départ de tout nouveau blog (même s’il n’y reste pas longtemps)
    • les blogs de discussions : entre passionnés d’un sujet. Ils n’ont pas nécessairement beaucoup d’abonnés, mais chaque billet suscite un grand nombre d’échanges, de discussions
    • les blogs d’information : beaucoup d’abonnés, mais pas forcément beaucoup de discussions. La quantité d’informations y est importante (news, scoop) sans forcément créer de la discussion
    • les blogs influents : ils combinent beaucoup d’abonnés et beaucoup de discussions. Ce sont les « top » blogs.
    • J’ai placé mes deux blogs sur la carte. Ils sont au milieu. Mais l’évolution dans le temps de ces deux indicateurs (abonnés et nombre de commentaires) permettra de voir quel style de blog ils évoluent.
      Qu’en pensez-vous ? Où se situe votre blog ?

  • Citation #66

    Referme ton Coran. Pense et regarde librement le ciel et la terre.

    Omar Khayyâm

  • Le bon citoyen depense du "pouvoir d'achat"

    Comment appelez-vous ce que vous gagnez avec votre travail ? De l’argent ? Du pognon ? Du flouze ? Des thunes ? Moi aussi. Or il semble que depuis quelques mois, nous ne gagnons plus de l’argent en travaillant, mais du pouvoir d’achat.
    S’il n’y avait là  qu’une histoire de mots, il n’y aurait pas de quoi fouetter un matou. Mais ça n’est pas qu’une histoire de mots. L’argent dont vous disposez, vous pouvez en faire ce que vous voulez : le dépenser (acheter) ou le mettre de côté (épargner).
    Utiliser une expression comme pouvoir d’achat véhicule donc l’idée – implicite – selon laquelle l’argent ne sert qu’à  acheter. L’épargne est la source des créations de richesses observées dans les sociétés capitalistesC’est le dogme bien connu de l’économie qui tourne grâce à  la consommation. C’est une erreur fondamentale. L’économie tourne grâce à  la consommation, mais aussi et surtout grâce à  l’épargne. Sans épargne, pas d’investissement. Sans investissement, pas de prise de risque, et pas de création d’emplois nouveaux. L’épargne est la base du capitalisme, et la source des créations de richesses observées dans toutes les sociétés capitalistes. On peut être contre cela, mais il faut alors afficher clairement sa position idéologique.
    On retrouve tout et n’importe quoi dans les discussions médiatisées à  propos de ce fameux pouvoir d’achat : les politiciens – d’une manière bien retorse – montrent du doigt les industriels, les distributeurs, relayés – comme d’habitude – par des journalistes suivistes et incultes. Redistribuer du pouvoir d’achat : l’Etat ne peut redistribuer que de l’argent qu’il a prélevé. Notre argent : celui du contribuable. La seule manière efficace et juste dont disposent les pouvoirs publics pour distribuer de d’argent est d’en prélever moins ! Sauf à  continuer dans une logique de prélèvements en augmentation permanente, qui a déjà  montrée ses limites.
    J’ai failli bouffer mon volant l’autre jour dans la voiture, tellement les débats entendus sur une radio pourtant dite « économique » (BFM) étaient pitoyables. Tous les intervenants étaient dans une logique de planification centrale des prix. Pas un seul n’est intervenu pour expliquer que le meilleur moyen que les prix soient justes est que la concurrence puisse jouer. Ce qui implique que le marché soit ouvert, et que la règlementation ne vienne pas fausser le jeu des prix.
    Les prix sont des indicateurs, qui permettent à  chacun de décider s’il est prêt à  acheter un produit ou un service. La seule manière juste dont disposent les pouvoirs publics pour distribuer de d’argent est d’en prélever moins !Vouloir les fixer de manière arbitraire, centralisée, est un contresens économique majeur. Le pouvoir d’achat est la quantité de biens et services que vous pouvez acheter avec l’argent dont vous disposez. C’est un rapport. Pour l’augmenter soit vous augmentez le numérateur (vous gagnez plus d’argent), soit vous diminuez le dénominateur (les prix baissent). Dans un cas comme dans l’autre, il serait bon d’expliquer que ni les salaires, ni les prix ne devraient être fixés par le gouvernement.
    Quand le gouvernement et Sarkozy expliquent qu’ils veulent redistribuer du pouvoir d’achat, tout en nous expliquant que les caisses sont vides, ils nous disent – j’insiste – : nous n’avons plus d’argent, nous allons redonner de l’argent.
    Deux options : soit les prélèvements augmentent (on taxe les riches pour donner aux pauvres, la dés-incitation à  la production de richesse continue), soit l’Etat dépense moins, prélève moins (ce qui induit automatiquement in fine une diminution du nombre de fonctionnaires, assortie d’une redéfinition claire des missions de l’Etat). Des deux solutions, seule la deuxième me parait louable, et je n’en ai pas entendu parler lors des débats sur le pouvoir d’achat.
    Le pouvoir d’achat augmentera naturellement quand la création de richesses sera encouragée, et non punie. C’est aussi simple que cela.

  • Sarkozy l'anti-liberal

    J’ai entendu ce matin que le gouvernement et Sarkozy veulent peser sur la politique de l’emploi du groupe Alcatel-Lucent. Cela me désole. Non pas parce que les propositions qu’ils vont faire seront bonnes ou mauvaises. Mais simplement parce que ce n’est pas de leur responsabilité de décider de la stratégie des entreprises privées. Le conseil d’administration est responsable, devant les actionnaires, du choix du dirigeant à  qui il confie les rênes de la boite. Ce dirigeant (Patricia Russo) est responsable devant le conseil d’administration des résultats du groupe.
    Sarkozy, ou Lagarde, ne sont responsables en rien de la stratégie d’Alcatel-Lucent. Ils n’ont aucune légitimité pour décider si telle ou telle décision est légitime ou pas. C’est leur intervention dans ces affaires qui est illégitime. Encore une fois, ce n’est pas les décisions qu’ils vont prendre (ou pas) qui me choquent, ce sont le fait qu’ils s’autorisent à  en prendre. En entretenant l’idée – si conforme à  l’imaginaire collectif français – d’une mondialisation menaçante, d’un système économique nécessitant une intervention étatique pour limiter la casse.
    C’est la position anti-libérale par excellence. Démagogie à  la veille des municipales ?
    Sarkozy ferait mieux, plutôt que d’essayer de sauver les emplois industriels d’Alcatel sur le sol français, de se mettre en phase avec Eric Besson, qui reprend – enfin ! – cette idée chère aux pays nordiques que ce sont les hommes qu’il faut protéger, et pas les emplois (source : Radio BFM, Emission de Stéphane Soumier, le 27.02.08) Dire qu’il faut « protéger » (de qui ? de quoi ?) est une position critiquable en soi, mais comprendre les règles économiques de bases, et les intégrer dans les propositions politiques me parait être une bonne chose. Des emplois sont détruits et crées chaque jour, par million dans le monde. La régulation de ce phénomène, c’est l’économie, le fonctionnement normal du marché. La protection à  mettre oeuvre – si protection il faut – est bien la protection et la sécurisation des personnes, pas des emplois.