Le non évènement de ce début d’année, ce sont bien les élections américaines : très peu d’analyses, simple suivi de la « course de lévrier ». Beaucoup de chiffres, beaucoup d’images, récupérés bien sûr des médias américains dans un vaste copier-coller, sans vergogne. Ce sont les médias qui fabriquent l’information, pas les hommes politiques…
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Le président des USA est …
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Eloge de l’action
Un sentiment que j’ai eu ce matin : il n’y a pas d’autres moyen pour vivre bien que d’être dans l’action. Peu importe, à la rigueur, les actions que nous menons ; mais il faut en prendre toujours un peu plus que ce que nous pouvons. C’est le meilleur moyen pour avoir besoin de prioriser, de faire des choix. Et faire des choix, c’est le seul moyen de se sentir libre. L’harmonie, l’équilibre ne sont pas des états de consciences statiques, mais bien le résultat de choix. Ce n’est pas pas la pensée qui nous permet, seule, d’arriver à une quelconque harmonie :
Chose remarquable et trop peu remarquée, ce n’est point la pensée qui nous délivre des passions, mais c’est plutôt l’action qui nous délivre.
Alain (Emile Chartier, dit) (1868 – 1951) philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français
Et puis, l’action est nécessaire aussi parce sans mouvement, il n’est pas possible d’équilibrer un système. Nous – les humains – sommes par définition des systèmes dynamiques, et en équilibre. En équilibre dynamique.
La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.
Albert Einstein (1879 – 1955) physicien théoricien allemand, puis helvético-américain
Il faut faire pour pouvoir choisir, il faut faire pour qu’un équilibre soit possible. Sans action, pas d’équilibre, et pas de liberté. C’est ce sentiment que j’ai eu ce matin : plus j’ai de choses à faire, et plus j’éprouve de facilité à faire des choix, et plus j’apprécie chaque chose que je fais. L’inaction est souvent source de réflexions faussées, circulaires. La pensée pleine, consciente, vive, je la compte au nombre des actions. Vive l’action ! Ne pas avoir trop de temps pour soi est certainement le meilleur moyen d’être vraiment soi-même. Et ce n’est pas un paradoxe, justement.
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Akinator : excellent jeu en ligne !
Je fais un petit billet pour vous faire découvrir (si vous ne connaissez pas déjà…) un excellent jeu en ligne : Akinator. Le principe est super simple : vous pensez à un personnage (réel ou imaginaire), puis vous répondez aux questions du génie (en gros oui/non/ne sais pas). Vous me direz que c’est connu, ce genre d’intelligence artificielle qui améliore ses performances au fur et à mesure. Mais là, franchement, j’ai été complètement bluffé : dans l’ordre, nous avons essayé Jacquouille la fripouille, Le comte de Monte-Christo, Kennedy. J’ai réessayé avec Maxwell (le physicien) en préparant le billet. A chaque fois, le génie, au bout de quelques questions (il en a droit à 20 en tout), s’arrête et vous propose sa réponse.
A chaque fois, on se dit qu’il ne peut pas avoir déjà trouvé : et pourtant…Essayez, je vous garanti que c’est très très impressionnant.
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Citation #62
A plusieurs reprises, dans le passé, l’humanité ne frôla des découvertes essentielles que pour renoncer à les poursuivre. Observons ce qui s’est produit il y a 2500 ans dans les îles grecques. En Ionie, à la croisée des civilisations perse, phénicienne, grecque, égyptienne, Hippocrate a créé la médecine, Anaximandre a tracé la première carte des constellations, Empédocle a pressenti l’évolution des espèces, Pythagore a fondé l’arithmétique, et Thalès la géométrie, Démocrite eut l’intuition de la structure atomique de la matière. Néanmoins, un siècle plus tard, les forces de l’obscurantisme l’emportèrent et il fallut attendre 2000 ans pour retrouver cette première ébauche de la science moderne.
Nous craignons le changement au moins autant que nous en sommes curieux. On dit que l’Occident est le berceau de la liberté, mais il est aussi tenté en permanence par la fuite loin de la liberté et de la connaissance. Nous sommes dans une de ces périodes où l’humanité hésite. Nous mesurons bien les apports de la science, mais nous sommes tout autant en quête de repères et de mentors qui nous déchargeraient de nos responsabilités.
Tel serait le sens de la résurgence actuelle de tous les intégrismes. Les nouveaux obscurantistes, religieux ou totalitaires, seraient disposés à se rallier à une même devise : « Arrêtez de penser ! »
Carl Sagan -
Pourquoi je suis optimiste
Suite à un billet du Chafouin, et à la réponse que j’ai laissé sur son billet expliquant pourquoi il est pessimiste, je ne peux pas résister à l’envie de vous faire partager un petit texte d’Alain (le philosophe), sur l’optimisme et le pessimisme. Admirable, et cela explique mieux que je ne saurais le faire, mes raisons d’être optimiste. Je trouve ce texte magnifique, simple et puissant. Il me touche très profondément.
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Pour ET contre la discrimination
La discrimination est-elle toujours négative ? Une simple vérification dans le dictionnaire permet de se rendre compte que non, et qu’il est même indispensable de bien distinguer la nécessaire non-discrimination aux yeux de la Loi, de la non-moins indispensable discrimination liée aux choix de vie faits par les individus, et qui sont du ressort de leur liberté. Pour ne pas voir l’arbitraire devenir autre chose qu’individuel : quand les gens ne sont plus égaux devant la Loi, c’est le début du totalitarisme.
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