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  • La déclaration de St-Petersbourg

    C’est juste pour faire circuler cette vidéo, trouvée sur l’excellent Point de Bascule (où la traduction française est parue). Il s’agit de la vidéo de la déclaration de St Pétersburg, lue par Ibn Warraq. Cette déclaration a été lue lors du sommet de l’Islam laïque, qui s’est tenu en Floride les 4 et 5 mars 2007. Les signataires de cette déclaration sont : Ayaan Hirsi Ali, Mona Abousenna, Magdi Allam, Mithal Al-Alusi, Shaker Al-Nabulsi, Nonie Darwish, Afhin Ellian, Tawfik Hamid, Shahriar Kabir, Hasan Mahmud, Raquel Evita Saraswati, Wafa Sultan, Ibn Warraq, Mourad Wahba, Manda Zand Ervin, Bonafsheh Zand-Bonazzi.

  • Valls, le solitaire ?

    La blogosphère n’en a pas beaucoup parlé. De droite comme de gauche. Et pourtant, les positions exprimées par Manuel Valls, pleines de bon sens, et de sens de la responsabilité, tranchent clairement avec la position officielle du PS. Est-ce le signe d’un début de changement d’attitude au PS ? Il faut soutenir, en tout cas, ce type de discours qui sort de l’opposition systématique, et qui se place dans le registre de la proposition et du progrès.
    (suite…)

  • Citation #75

    Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit.

    Winston Churchill (1874-1975)
    homme d’Etat britannique.

  • Le chaud et le froid

    Le chaud et le froid

    La chaire de santé de sciences Po organise les « Tribunes de la santé« . Le Dr. Martin Winckler, médecin généraliste à  temps partiel au centre de planification de l’hôpital du Mans, et écrivain, a été l’invité de cette tribune pour y décrire les obstacles et les enjeux relatifs à  son métier (13 février 2008, « La crise de la médecine générale »). Bon nombre de ses constats de base trouvent un écho en odontologie : « les études de médecine sont trop élitistes, technicistes et autoritaires » ; ou encore : « les facultés de médecine françaises apprennent aux généralistes à  penser en spécialistes alors qu’elles devraient enseigner aux spécialistes à  penser en généralistes ».

    Attention chaud devant !

    Malheureusement notre confrère médecin se prend les pieds dans le tapis en affirmant : « L’idéal du médecin n’est pas de diagnostiquer les maladies mais de faire en sorte que la santé en général de la population soit la meilleure possible ». Quelle confusion ! N’est ce pas au politique de faire en sorte que la santé générale de la population soit la meilleure possible ? Et qui doit se charger de « diagnostiquer les maladies » si ce n’est pas au médecin ? Un tel dérapage ne fait-il pas froid dans le dos ? Martin Winckler n’est qu’un politique déguisé en médecin. Il n’y a pas de honte à  ce que tout citoyen donne son avis politique. Mais il ne faut pas le faire comme médecin ès qualité. A vouloir jouer à  contre sens (Sciences Po invite un médecin), on décrédibilise, et le médecin, et le politique. Si Winckler ne veut pas diagnostiquer les maladies, qu’il évite de parler au nom des professionnels de santé.
    Zorro

  • Conseils de lecture #1

    J’initie cette nouvelle série d’articles, qui ne sera pas nécessairement régulière. J’y mettrais un lien vers les articles que j’ai lu, aimé, qui m’ont fait réfléchir / réagir. Peut-être y trouverez-vous des pistes de lectures intéressantes…

    Bonne lecture, et à  bientôt !

  • Les vieilles querelles

    Xavier Darcos doit publier aujourd’hui les textes des nouveaux programmes pour l’école primaire, qu’il avait dévoilés dans une interview au Figaro.
    On se doute bien que les syndicats ne sont pas contents : ils sont tellement conservateurs que le moindre changement ne peut être vécu que comme … un retour en arrière !
    Les propositions paraissent pourtant de relativement bonne facture, avec en ligne de mire la volonté de faire cesser l’hécatombe consistant à  laisser sortir du système éducatif des écoliers qui ne savent ni lire ni compter : horaires plus simples et plus précis, retour aux fondamentaux, ouverture sur d’autres disciplines, instruction civique et morale.
    On pourra toujours trouver des arguments qui vont contre ce genre de réformes. Ou des arguments qui sont pour. Et on assistera, comme toujours, aux mêmes vieilles querelles entre conservateurs et réformistes, entre partisans des sciences et partisans du français. C’est la logique même d’un système centralisé qui ici la cause des problèmes : comment pourrait-on décider dans un bureau, même après consultation, de ce qui est bon pour toutes les écoles de France, pour tous les élèves de France ?
    Si chaque école pouvait proposer et mettre en oeuvre des solutions différentes pour améliorer le système, ce n’est plus une idée de réforme que l’on testerait, mais 10, 50 ou 100 !La vraie solution consiste à  donner une réelle autonomie à  chaque école, pour s’appuyer sur les compétences des directeurs d’écoles et des profs. Si chaque école peut proposer et mettre en oeuvre des solutions différentes pour améliorer le système, ce n’est plus une idée de réforme que l’on testera, mais 10, 50 ou 100 ! On profitera de la créativité et de l’imagination des êtres humains. La mise en concurrence permettra de sélectionner rapidement les bonnes solutions. En effet, un directeur d’une école devenue autonome financièrement comme scolairement, n’aura qu’un objectif : choisir le meilleur système, celui que les parents choisiront indirectement. Et plusieurs systèmes pourront coexister, parce que les aspirations des êtres humains ne sont uniformes. Soyons capable de laisser au système la souplesse nécessaire à  la conservation de la diversité. Sinon, on est morts.
    En attendant, nous continuons à  user de solutions centralisées – certainement bonnes, certainement critiquables – en nous passant du formidable levier de la concurrence.
    SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT appelent à  la grêve pour le 15 mai.