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  • Citation #73

    Il n’est pas difficile d’être malheureux ; ce qui est difficile c’est d’être heureux. Ce n’est pas une raison pour ne pas essayer ; au contraire : le proverbe dit que toutes les belles choses sont difficiles.

    Alain (Emile Chartier, dit) (1868 – 1951) philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français

  • Ecole : priorité aux élèves ou aux profs ?

    Retour sur les réformes qui ont eu lieu en Finlande, et qui ont permis à  son système éducatif de devenir en moins de 30 ans, l’un des premiers au monde. Pas de mystères : autonomie des établissements (mis ainsi en concurrence), choix des professeurs par le directeur d’établissement, élèves placés au centre du système, peu ou pas de notation, choix des élèves dans leur cursus, professeurs experts payés au mérite, et virables. Du bon sens : veut-on en France faire de la réussite des élèves la priorité, ou faudra-t-il encore supporter longtemps l’immobilisme protecteur des corporations ?
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  • La spéculation, ennemi numéro 1 ?

    Retour sur le discours officiel de Michel Barnier concernant les « émeutes de la faim » : selon lui, ce sont les effets d’un « les effets d’un trop grand libéralisme qui a encouragé la spéculation ». C’est beau comme un meeting d’Olivier Besancenot. Sauf que Michel Barnier est Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, et qu’il représente la France au Conseil européen des ministres de l’agriculture.
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  • La religion, facteur de santé ?

    La religion, facteur de santé ?

    Retour sur les résultats d’une Enquête Santé Protection Sociale de l’IRDES, qui conclut qu’il vaut mieux être riche pour être en bonne santé. Aidé par deux études de Caldwell, Zorro montre qu’à  niveau de vie égaux, des pays peuvent avoir des espérances de vie, et des taux de mortalité très différents. La richesse n’est donc pas forcément le facteur déterminant pour expliquer la santé d’une population. Le statut des femmes, et la place de la religion dans la société, semblent tout aussi importants. La question mérite d’être posée, et des études nécessitant des statistiques ethnico-religieuses sont nécessaires pour y répondre. C’est le quatrième article de Zorro sur Expression Libre.
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  • Citation #72

    Et après tout, qu’est-ce que la Concurrence? Est-ce une chose existant et agissant par elle-même comme le choléra? Non, Concurrence, ce n’est qu’absence d’oppression. En ce qui m’intéresse, je veux choisir pour moi-même et ne veux pas qu’un autre choisisse pour moi, malgré moi; voilà  tout. Et si quelqu’un prétend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. Où est la garantie que les choses en iront mieux? Il est évident que la Concurrence, c’est la liberté. Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. De quelque coté qu’ils partent, voilà  où aboutissent toujours les réformateurs modernes; pour améliorer la société, ils commencent par anéantir l’individu, sous prétexte que tous les maux en viennent, comme si tous les biens n’en venaient pas aussi.
    Frédéric Bastiat

  • Questions ouvertes …

    Quelques réflexions sur la contrainte et l’échange libre. Et sur la place de l’Etat qui découle naturellement d’une réflexion cohérente. L’omniprésence de l’Etat est une cause de conflits et de contraintes. Moins d’Etat est donc synonyme d’un accroissement de liberté. J’aimerais discuter avec vous sur ces questions qui me paraissent cruciales pour définir les grandes lignes de l’action politique légitime.
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